Titre : Le Chien du Tibet (Tibet inu monogatari)
Réalisateur : Masayuki Kojima
Acteurs :
Date de sortie en France : 26 septembre 2012
Genre : animation, aventures
Synopsis :
Après la mort de sa mère, Tenzin est obligé de quitter la ville pour aller vivre avec son père, docteur dans la prairie tibétaine. Ce changement de vie radical est difficile pour cet enfant de dix ans : il doit s’habituer à la vie de nomade, se familiariser avec ce père qui est un inconnu, allant même jusqu’à garder un troupeau de moutons, bétail des plus indiscipliné… Un jour, le jeune garçon est témoin d'un combat entre des chiens de garde tibétains et un chien aux poils dorés étranger à la meute… Celui-ci deviendra son plus fidèle ami. Mais dans les montagnes, un danger rôde. La chasse s’organise alors…
Avis :
Réalisé par Masayuki Kojima (Piano forest), Le Chien du Tibet est une relecture asiatique de Belle et Sébastien. Jugez plutôt : un jeune orphelin, un paysage montagneux, une amitié avec un chien mystérieux accusé de tous les maux... Nous sommes donc en terrain connu pour le déroulement général de l'histoire, dont l'intérêt principal sera ici de nous montrer la vie des paysans tibétains.
A travers l'apprentissage de Tenzin, nous découvrons donc ces grands espaces entourés par les montagnes himalayennes, nous suivons le quotidien des autochtones, leur travail, leurs coutumes, leurs tendances vestimentaires et alimentaires, et surtout leur rapport aux animaux. Cette découverte n'est finalement interrompue que lorsque le film va s'efforcer de nous offrir une histoire parallèle, entre aventures et fantastiques. Car dans les montagnes, des paysans et leurs animaux sont attaqués par une créature mystérieuse.
Là encore, peu de surprise, même si on s'étonnera toujours de la bêtise des antagonistes, s'attachant à accuser le chien aux poils dorés en dépit de toute logique. Plus rythmée, la dernière partie nous propose donc de suivre la traque, pour un affrontement final aussi spectaculaire que risible, dans lequel les vies humaines et animales ne semblent plus si importantes, tant que le héros et son chien survivent. Cela donne une ambiance un peu particulière, à laquelle il est difficile d'accrocher même si on s'attache inévitablement au chien.
Le Chien du Tibet vaut donc surtout pour sa description de la vie des paysans tibétains. Pour le reste, cette relecture de Belle et Sébastien remplit tout juste les impératifs d'émotions et de paysages superbes, mais glisse peu à peu dans une banalité dont elle ne ressortira plus...
Note : 6/10
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