Titre : Babel
Réalisateur : Alejandro Gonzalez Iñarritu
Acteurs : Brad Pitt, Cate Blanchett, Gael Garcia Bernal
Date de sortie en France : 15 novembre 2006
Genre : drame
Synopsis :
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...
Avis :
Troisième volet d'une trilogie, après Amours chiennes et 21 grammes, Babel raconte donc le destin de quatre familles que rien, ou presque ne rapproche : Ahmed et Youssef sont deux enfants marocains ; Susan et Richard, un couple d'Américains ; Amélia, une nourrice mexicaine ; Chieko, une adolescente japonaise sourde... Quatre histoires pourtant liées, de façon plus ou moins évidentes, et toutes marquées par les préjugés et l'importance du regard de l'autre...
Avouons-le d'emblée : des quatre itinéraires, seuls les deux les plus étroitement liés, ceux des jeunes marocains et du couple américain, seront vraiment passionnants. On y ressent vraiment cette sensation de hasard malheureux, de petite maladresse aux terribles conséquences, mais aussi le choc des cultures, la force des a priori, le couple Pitt-Blanchett étant abandonné dans une village perdu au milieu de nulle part par des compagnons craignant d'être pris en otage par des terroristes...
A côté de ces deux histoires passionnantes et tragiques, celles se déroulant au Mexique (avec les deux enfants du couple américain) et au Japon (sans véritable lien avec les autres) manquent clairement d'impact. Les personnages sont beaucoup moins attachants, voire même totalement antipathiques, et on s'ennuie royalement à chacune de leurs apparitions malgré une interprétation de qualité : on retrouve notamment Gael Garcia Bernal (La Mauvaise éducation, No) ou Rinko Kikuchi (Pacific Rim, 47 ronin).
Ces passages allongent considérablement la durée d'un film qui devient ainsi pénible à suivre par moments. 2h15 inégales donc, dont on retiendra surtout tout ce qui se déroule au Maroc à travers deux histoires passionnantes et très fortes, tandis que tout le reste est bien moins réussi, et surtout relié à l'histoire du couple de façon très artificielle, comme si l'ajout avait été forcé...
Note : 7/10
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