Titre : Eastern boys
Réalisateur : Robin Campillo
Acteurs : Olivier Rabourdin, Kirill Emelyanov, Danil Vorobyev
Date de sortie en France : 2 avril 2014
Genre : drame
Synopsis :
Daniel aborde Marek dans une gare parisienne où ce dernier traine avec sa bande. Il lui propose de le retrouver chez lui le jour suivant. Mais lorsque Daniel ouvre la porte de son appartement le lendemain, il est loin d’imaginer le piège dans lequel il s’apprête à tomber et qui va bouleverser sa vie.
Avis :
En regardant le programme de mon cinéma, je tombe régulièrement sur des films dont je n'ai absolument pas entendu parler. Après avoir lu le synopsis, si celui-ci m'intrigue, je jette un oeil à la note moyenne du film et décide alors d'aller voir le film ou non. Si cette méthode me permet souvent de découvrir quelques bijoux que je ne serais sans doute pas allé voir en salles, il arrive que j'aille voir des films bien moins réussis. C'est le cas pour ce Eastern boys, récompensé à la Mostra de Venise en 2013.
Je ne quitte, par principe, jamais une salle de cinéma avant la fin d'un film. Pourtant, avec le film de Robin Campillo, j'ai souffert au point d'envisager de partir au bout d'une heure, tant la première partie du métrage est vide et creuse. D'une Gare du Nord de carte postale à un personnage principal horriblement passif, de personnages auxquels on ne croit pas à un scénario plus qu'étrange, Eastern boys m'a ennuyé pendant 1h30, avant que le film ne se décide enfin à bouger un peu.
Pourtant, les acteurs sont plutôt convaincants, mais cette histoire "d'amour" entre ce riche parisien célibataire et cet immigré ukrainien en situation irrégulièrement n'accroche pas. Le rapport est très ambigu, le jeune homme étant à l'origine du cambriolage de Daniel, l'utilisant pour se faire de l'argent et se faire offrir des cadeaux et des faveurs sexuelles et pour finalement obtenir des papiers officiels, jusqu'à un final plutôt dérangeant.
Heureusement que ça bouge un peu dans la dernière partie pour nous réveiller, mais il est déjà un peu tard. Eastern boys est ainsi, à mes yeux, l'exemple-type du film d'auteur dans ce que l'expression peut comporter de pire. Long et chiant la plupart du temps, développant maladroitement son sujet au point de pouvoir facilement être interprété de façon négative, on se demande vraiment la raison de son succès critique...
Note : 2,5/10
Tout à fait d'accord. Je suis parti au bout d'une heure. L'histoire ne tient pas. C'est plus que creux. C'est vide. Je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse faire un film pour emmerder le spectateur. En plus on peut avoir un prix pour ça. C'est triste. Enfin, je me console en regardant beaucoup de vieux film de l'âge d'or du cinéma.
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