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dimanche 23 novembre 2014

Magic in the moonlight


Titre : Magic in the moonlight
Réalisateur : Woody Allen
Acteurs : Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins
Date de sortie en France : 22 octobre 2014
Genre : comédie, romance

Synopsis : 
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.

Avis : 
Je n'ai jamais été un grand fan de Woody Allen, et ce n'est pas avec ce Magic in the moonlight, énième variation autour de la comédie romantique, que cela risque de changer. J'y retrouve en fait tout ce qui m'a toujours gêné chez le réalisateur, et qui m'empêche apparemment d'exploser de rire en même temps que les salles parisiennes devant certains gags ou certaines saillies usées jusqu'à la corde.


Avec ce nouveau film, Woody Allen réunit une nouvelle fois un très bon casting, avec un couple Colin Firth (Le Discours d'un Roi, A single man) / Emma Stone (Bienvenue à Zombieland, Gangster squad) forcément impeccable. Mais comme d'habitude, le réalisateur va se contenter d'une histoire d'une banalité absolue, aux rebondissement prévisibles et aux ficelles aisément décelables, comme dans un mauvais numéro de magie.

Evidemment, au milieu de tout ça, quelques scènes sortent du lot, quelques répliques et dialogues font mouche, et on ne s'ennuie que très peu, mais tout cela me semble quand même bien pauvre, bien convenu, et très loin de ce que les comédies romantiques peuvent offrir de meilleur, de plus drôle ou de plus touchant. Une impression récurrente avec les films de Woody Allen donc...

S'il est loin d'être désagréable, ce nouveau film du réalisateur de Manhattan reste dans la moyenne des oeuvres que j'ai pu voir de lui : rien de bien exceptionnel, malgré un casting au capital sympathie indéniable et quelques fulgurances perdue au milieu d'un ramassis de banalités.

Note : 5,5/10


mardi 4 février 2014

La Vie rêvée de Walter Mitty


Titre : La Vie rêvée de Walter Mitty (The Secret life of Walter Mitty)
Réalisateur : Ben Stiller
Acteurs : Ben Stiller, Kristen Wiig, Shirley MacLaine
Date de sortie en France : 1er janvier 2014
Genre : aventures, comédie dramatique

Synopsis : 
Walter Mitty est employé au magazine Life. Excessivement timide, il s’imagine être le héros d'aventures imaginaires pour s’évader de sa réalité stressante. Mais un jour, il doit faire face à des problèmes de la vie réelle : avouer son amour à sa collègue Cheryl Melhoff et retrouver le négatif n°25 du célèbre photographe Sean O'Connell...

Avis : 
 Adaptation de la nouvelle The Secret Life of Walter Mitty de James Thurber, parue en 1939, La Vie rêvée de Walter Mitty est le cinquième long métrage réalisé par Ben Stiller (Disjoncté, Tonnerre sous les tropiques), qui se met lui-même en scène dans le rôle de Walter Mitty, un employé introverti de Life confronté à la fin imminente de la version papier du magazine. Vivant une vie monotone, réglée au détail près, il ne s'échappe de la banalité de son quotidien qu'en s'imaginant vivre des aventures fantastiques.


Débutant comme une comédie dramatique et romantique assez banale, avec cet employé incapable de réagir face à son patron et incapable de séduire la femme qui lui plaît, Walter Mitty va rapidement s'en démarquer par ses scènes de fantasmes : avec énormément d'énergie, Ben Stiller se met en images dans des séquences d'action improbables, dans des passages issus des pires mélodrames...Evidemment, le personnage finira par être rattrapé par la réalité, et devra vivre de véritables aventures pour retrouver l'insaisissables photographe Sean O'Connell.

Pour notre plus grand bonheur, ce basculement dans la réalité va se révéler aussi euphorisant, voire même plus, que tout ce qui a précédé. Dans des paysages grandioses, Walter Mitty se rend ainsi au Groenland, en Island (où il survivra à l'éruption de l'Eyjafjallajökull), puis dans l'Himalaya, nous dépaysant totalement et nous invitant avec lui à prendre une immense bouffée d'air pur. Et si le scénario est assez prévisible, notamment en ce qui concerne l'endroit où se trouve le négatif n°25 ou ce qu'il contient, c'est avec un vrai plaisir que l'on suit les aventures de Ben Stiller.

Bref, La Vie rêvée de Walter Mitty est le feel-good movie par excellence, celui dont on ressort avec un immense sourire sur le visage avec la satisfaction d'avoir simplement vu un très joli film, aux images grandioses, à l'histoire simple mais à la portée universelle. Une vraie réussite donc que ce film rafraichissant.

Note : 8/10


lundi 15 juillet 2013

Joséphine


Titre : Joséphine
Réalisatrice : Agnès Obadia
Acteurs : Marilou Berry, Mehdi Nebbou, Bérengère Krief
Date de sortie en France : 19 juin 2013
Genre : comédie

Synopsis : 
Joséphine, 29 ans trois-quart, obnubilée par la taille de ses fesses, source de tous ses problèmes, n’a toujours pas trouvé l’homme de ses rêves non-fumeur-bon-cuisinier-qui-aime-les-chats-et-qui-veut-plein-d’enfants. Sa seule consolation, c’est qu’elle vit avec Brad Pitt… consolation de courte durée puisque c’est son chat. Quand sa soeur lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau qui fait déborder la tasse à café. Elle s’invente alors une histoire d’amour avec un riche chirurgien brésilien qui lui a demandé sa main et l’emmène vivre au bout du monde. Facile à dire… Ce (petit) mensonge va l’entraîner dans un tourbillon d’aventures.

Avis : 
Adapté de la série de bande dessinée de Pénélope Bagieu, Joséphine ressemble beaucoup à une réponse française au Journal de Bridget Jones. Gentille comédie romantique mettant en scène une jeune trentenaire obsédée par son physique et par l'image qu'elle renvoie, le film d'Agnès Obadia ne va, comme son modèle, réserver aucune surprise, s'évertuant plutôt à jouer sur les codes et sur la personnalité de son personnage principal.


Car l'attraction principale du film, c'est évidemment Joséphine et son interprète, Marilou Berry. Très amusante dans la peau de Joséphine, l'actrice multiplie les mimiques au service d'une héroïne égoïste, menteuse et immature, rythmant le film des catastrophes qu'elle fait naître : constamment en retard, bloquée sur une grande roue pendant la nuit, s'invitant chez l'homme dont elle est la maîtresse alors qu'il est en famille, Joséphine est un personnage haut en couleurs, et tant pis si on a une impression constante de déjà-vu, elle nous entraîne dans son sillage pour une petite comédie sympathique.

Le film nous offrira ainsi les passages obligés du genre, de la déconvenue amoureuse à la révélation d'un amour qui n'était finalement pas si loin, de la catastrophe de trop qui blesse les proches de la jeune femme aux moments de déprime, chocolat, musique larmoyante et pleurs dans l'oreiller en bonus. Cela fonctionne très bien, et on passe un moment agréable devant une comédie certes convenue, mais ne manquant ni de piquant ni de fraicheur.

Joséphine vaut donc surtout pour son héroïne et l'interprétation de Marilou Berry. Au milieu d'un scénario convenu, de personnages secondaires banals, de situations classiques empruntant parfois au vaudeville, elle permet de suivre avec un réel plaisir cette petite comédie qui, sans elle, serait sans doute bien fade.

Note : 6,5/10


vendredi 24 mai 2013

Mariage à l'anglaise


Titre : Mariage à l'anglaise (I give it a year)
Réalisateur : Dan Mazer
Acteurs : Simon Baker, Anna Faris, Rose Byrne, Rafe Spall
Date de sortie en France : 10 avril 2013
Genre : comédie romantique

Synopsis : 
Depuis qu’ils se sont rencontrés dans une soirée, Nat, jeune femme ambitieuse, et Josh, apprenti romancier, nagent dans le bonheur, malgré leurs différences. Car si Josh est plutôt du genre intellectuel, Nat est une fonceuse. Ce qui ne les a pas empêchés d’être réunis par un coup de foudre réciproque. Leur mariage est idyllique, même si personne – de leurs proches à leurs amis, jusqu’au pasteur qui officie – ne croit qu’il pourra durer… Surtout quand l’ex-petite amie de Josh, Chloe, et le charmant client américain de Nat, Guy, s’en mêlent…

Avis : 
 Cela démarre comme une comédie romantique à l'eau de rose. Une rencontre, un coup de foudre et rapidement, le mariage. Heureusement pour nous, cela ne durera pas bien longtemps. Car quelques détails viendront rapidement pimenter le tout : un pasteur pris d'une quinte de tout et incapable de prononcer les derniers mots destinés à unir Nat et Josh, le toast gênant du témoin de Josh, des beaux-parents envahissant et des amis imaginant déjà que ce mariage ne durera pas plus d'un an.
 

9 mois plus tard, on retrouvera le couple en crise face à une psychologue, bien conscients qu'ils ne sont pas faits pour vivre ensemble. D'un côté Nat, interprétée par Rose Byrne (The Place beyond the pines, Insidious), dynamique et raffinée, courtisée par un client, Guy (Simon Baker, le Mentalist) qui possède les mêmes qualités ; de l'autre Josh (Rafe Spall, le jeune collègue de Simon Pegg dans Shaun of the dead, et Shakespeare dans Anonymous), écrivain en panne, qui préfère tasser les ordures plutôt que sortir la poubelle,éternel ado à l'humour douteux et toujours accroché à son ex petite-amie (Anna Faris, principalement connue pour son rôle dans la saga Scary movie).

I give it a year va ainsi ajouter une bonne dose de cynisme à son carré amoureux, les remarques acerbes des amis et des familles du couple rythmant les passages montrant l'éloignement progressif entre les deux époux.Une galerie de personnages très réussie, qui sera au centre de quelques scènes délicieusement piquantes comme les passages des charades ou des photos-souvenirs du Maroc. Jusqu'au bout du film, Dan Mazer va s'amuser des codes du genre, osant même un happy end différent et plutôt juste.

Si la réalisation n'est pas toujours à la hauteur, ce Mariage à l'anglaise s'inscrit dans la lignée des meilleures comédies romantiques anglaises et, sans atteindre la qualité d'un Quatre mariages et un enterrement, il se révèle assez drôle et impertinent pour passer un excellent moment.

Note : 7,5/10


jeudi 2 mai 2013

Max


Titre : Max
Réalisateur : Stéphanie Murat
Acteurs : JoeyStarr, Mathilde Seigner, Jean-Pierre Marielle
Date de sortie en France : 23 janvier 2013
Genre : comédie romantique

Synopsis : 
Max a 6 ans. Elle vit avec son père Toni, un petit voyou au grand cœur. Pour Noël, Max décide de lui offrir Rose, une fille de joie rencontrée dans la rue et qu’elle a prise en affection. Malgré la situation compliquée, Toni va avoir du mal à refuser le « cadeau » de sa fille et devoir cohabiter avec Rose.

Avis : 
Basé sur une idée de Thierry Ardisson, Max est une comédie romantique comme il en sort des dizaines, avec cette éternelle histoire d'amour impossible entre deux être que tout oppose mais qui finissent tout de même ensemble. JoeyStarr est Toni, père veuf de la petite Maxine, qui passe ses journées à voler et arnaquer son prochain. Rose est une prostituée, qui rencontrera la jeune fille et s'attachera à elle.


Au-delà d'une idée de base franchement stupide, qui voit donc un homme confier sa gamine à une prostituée au rabais qu'il hébergera chez lui, tout le film semble avoir été écrit par un gamin. La moindre piste déviant un peu de l'histoire entre Toni et Rose sera miraculeusement oubliée quelques minutes après avoir été évoquée : le renvoi de Max de l'école qu'elle sèche tous les jours ? Les problèmes que pourrait avoir Rose en quittant son boulot sans prévenir ? Les retombées éventuelles des braquages ? Tout est étrangement laissé de côté. De même, les personnages évoluent sans aucune logique, passant de la haine à l'amour sans prévenir, oubliant tout reproche d'une seconde à l'autre.

En fait, le film semble entièrement dédié à la gloire de JoeyStarr, dans le rôle de l'écorché vif qui, derrière la carapace, cache un coeur d'or et une grande sensibilité. Un rôle très proche de celui qu'il endossait déjà dans Polisse de Maïwenn. A ses côtés, Mathilde Seigner ne prend aucun risque dans un rôle entre vulgarité et douceur. C'est finalement Jean-Pierre Marielle qui s'en sort le mieux, dans un personnage haut en couleurs.

Max représente donc ce qu'il y a de plus plat dans les comédies romantiques. Avec son scénario cousu de fil blanc, ses raccourcis et sa gamine insupportable, il se suit facilement mais sera très rapidement oublié. Et c'est tant mieux...

Note : 3/10




jeudi 7 mars 2013

Happiness Therapy


Titre : Happiness Therapy (Silver Linings Playbook)
Réalisateur : David O. Russell
Acteurs : Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Robert de Niro
Date de sortie en France : 30 janvier 2013
Genre : comédie romantique

Synopsis : 
La vie réserve parfois quelques surprises…Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme.
Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives. 

Avis : 
Après l'excellent Fighter, David O. Russell revient sur le thème de la famille américaine et de ses dysfonctionnements. Si Pat, sujet à de violentes crises depuis qu'il a surpris sa femme avec son amant, et de retour de l'hôpital psychiatrique, attire les regards de tous, il n'est que la partie visible de l'iceberg. Coincé entre un père maladivement superstitieux et une mère effacée, fréquentant un ami apparemment incapable de gérer sa vie de couple, il est en plus incapable de faire le deuil de la relation avec son ex-femme. L'unique personne qui semble pouvoir le comprendre, c'est Tiffany.


Veuve, récemment virée de son boulot pour avoir couché avec tous ses collègues, elle partage avec Pat une connaissance pointue des antidépresseurs et un flagrant manque de tact. Leurs échanges seront ainsi le l'occasion d'assister à des dialogues particulièrement inspirés,suscitant le malaise de leur entourage pour quelques scènes hilarantes (leur première rencontre est tout simplement magique). Le film prend grâce à la personnalité de ses personnages le contre-pied des clichés de la comédie romantique, s'en amusant brillamment.

Emmené par l'alchimie entre les deux acteurs, l'étonnant Bradley Cooper (Very Bad Trip) et Jennifer Lawrence qui confirme, après Winter's Bone, que les superproductions hollywoodiennes (X-Men : le commencement ou Hunger Games) n'ont pas altéré son talent, le couple de dépressifs constitue l'un des gros points forts du film. Ils passent de façon crédible de la complicité à la pire animosité, et deviennent rapidement attachants, leur instabilité mentale apportant une vraie fraîcheur à l'ensemble. Les personnages secondaires sont également très réussis, du père de famille aux multiples gri-gri à l'ami trouvant toujours de nouveaux moyens pour s'évader de l'hôpital psychiatrique (Chris Tucker, hilarant !).

Si le scénario n'apportera guère de surprises, Happiness Therapy constitue une excellente comédie romantique, grâce à un couple étonnant et une savoureuse pointe de cynisme. Un véritable plaisir, équilibre parfait entre humour et émotion, devant lequel je ne pensais pas m'amuser autant !

Note : 7,5/10