Affichage des articles dont le libellé est iran. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est iran. Afficher tous les articles

mardi 22 mars 2022

Un héros

 
 
Titre : Un héros (Ghahreman)
Réalisateur : Asghar Farhadi
Acteurs : Amir Jadidi , Mohsen Tanabandeh , Fereshteh Sadre Orafaee
Date de sortie en France : 15 décembre 2021
Genre : drame

Synopsis : 
Rahim est en prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser. Lors d’une permission de deux jours, il tente de convaincre son créancier de retirer sa plainte contre le versement d’une partie de la somme. Mais les choses ne se passent pas comme prévu… 
 
Avis : 
Imaginez : vous êtes en prison parce que vous n’avez pas pu rembourser une dette. Vous trouvez (enfin, presque...), lors d’une de vos permissions, un sac rempli de pièces d’or qui permettra de solder une partie de cette somme, et ainsi d’obtenir un accord avec votre créancier. Que faites-vous ? Rahim va choisir de le rendre. Enfin, presque. Et être perçu comme un héros pour ce geste. Enfin… Presque...
 

Avec Un héros, Asghar Farhadi nous livre un drame à suspense dans lequel son personnage principal est peu à peu pris au piège de son honnêteté… et de ses petits mensonges, à l’heure où chacun semble préoccupé par sa propre réputation, notamment sur les réseaux sociaux. Car le fait de rendre l’argent à la propriétaire du sac n’est pas le premier réflexe de Rahim. S’il avait pu négocier un meilleur prix pour ces pièces, il les aurait vendues sans aucune hésitation. D’ailleurs, ce n’est pas lui qui le trouve, ni le rend. Même si cela rend l’histoire plus belle. Et plus vendeuse pour les médias. Et que cela permet à la prison de redorer un peu son image.

Les petits mensonges se succèdent, entraînent d’autres petits mensonges, et Rahim est peu à peu emporté par un tourbillon de petits arrangements avec la vérité qui le rattrapera lentement. Comme souvent chez Farhadi, les apparences sont trompeuses, notamment dans le rapport entre le débiteur et son créancier : l’un n’est pas si blanc que cela, l’autre est loin d’être le vil vautour inflexible que l’on imagine d’abord, d’autant que le scénario laisse volontairement certains points en suspens, comme pour mieux jouer avec le spectateur, ses certitudes et sa conscience.

Porté par une interprétation impeccable, Un héros est une nouvelle réussite pour le réalisateur iranien, qui n’est décidément jamais aussi efficace que lorsqu’il explore son propre pays et ses rapports de force si particuliers.  
 

 

lundi 21 novembre 2016

Le Client


Titre : Le Client (Forushande)
Réalisateur : Asghar Farhadi
Acteurs : Taraneh Alidoosti, Shahab Hosseini, Babak Karimi
Date de sortie en France : 9 novembre 2016
Genre : drame

Synopsis : 
Contraints de quitter leur appartement du centre de Téhéran en raison d'importants travaux menaçant l'immeuble, Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement. Un incident en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie du jeune couple.

Avis : 
Après une pause en France avec le décevant Le Passé, Asghar Farhadi retrouve l'Iran et plusieurs de ses acteurs fétiches (Taraneh Alidoosti et Shahab Hosseini sont tous deux apparus dans A propos d'Elly, l'actrice ayant également joué dans Les Enfants de Belle Ville et La Fête du feu, et l'acteur dans Une séparation) pour Le Client. Un film qui reprend plusieurs de ses thèmes de prédilection, mais qui confirmera également le manque d'inspiration dont l'iranien semble faire preuve depuis 2010.


La place de la femme dans la société iranienne, la culture du secret, les commérages, l'importance de l'apparence... Farhadi reprend tous ses grands thèmes, rappelant parfois certaines de ses précédentes réalisations, et faisant régulièrement preuve d'un manque flagrant de finesse (en tout cas, si l'on en croit certains journalistes : l'immeuble qui s'écroule au début du film serait ainsi une métaphore de la société iranienne... j'espère vraiment que ce n'est pas le cas). Une grosse impression de déjà-vu donc, d'autant que, si le sujet de départ du film nous intrigue, les trop nombreuses digressions finissent par nous lasser.

Heureusement, les deux acteurs principaux sont une nouvelle fois formidables, et incarnent à merveille les doutes et hésitations de leurs personnages. Difficile de ne pas s'identifier à Shahab Hosseini, partagé entre la volonté de vengeance et celle de respecter la volonté de sa femme d'oublier l'affaire. Dommage que le final sonne un peu faux et cruellement moralisateur, terminant Le Client sur une mauvaise note alors que la confrontation avec l'agresseur, repoussant jusque là le manichéisme et les facilités scénaristiques, donnait enfin du souffle au film.

Après Une séparation et Le Passé, nouvelle déception de la part d'Asghar Farhadi, qui se contente trop souvent de s'autociter et en oublie, au moins pendant la première heure, de traiter son sujet. Le Client est néanmoins sauvé par ses interprètes et une seconde partie bien plus prenante, mais on attend clairement mieux de la part du réalisateur iranien.

Note : 6.5/10


samedi 30 mai 2015

Taxi Teheran


Titre : Taxi Teheran (Taxi)
Réalisateur : Jafar Panahi
Acteurs : Jafar Panahi
Date de sortie en France : 15 avril 2015
Genre : documentaire

Synopsis : 
Installé au volant de son taxi, Jafar Panahi sillonne les rues animées de Téhéran. Au gré des passagers qui se succèdent et se confient à lui, le réalisateur dresse le portrait de la société iranienne entre rires et émotion...

Avis : 
Avec Taxi Teheran, le spectateur est confronté à une situation assez particulière : en effet, le film doit surtout se regarder à la lumière de ses conditions de réalisation, des nombreuses restrictions dont est victime le réalisateur, Jafar Panahi. "Coupable" depuis le début de sa carrière d'aborder des thèmes sensibles en Iran (la condition des femmes dans Le Cercle et Hors jeu par exemple), le metteur en scène a vu ses films constamment interdit par le gouvernement... jusqu'à être interdit de réaliser des films en 2010.


Taxi Teheran est le troisième film qu'il réalise depuis cette interdiction. Remarquant que ce moyen de locomotion est un lieu où les dialogues s'engagent facilement, il choisit de jouer le rôle d'un conducteur et de filmer sur le vif des passagers anonymes en dissimulant des caméras dans le véhicule. Mais face au risque d'exposer des anonymes aux éventuelles représailles du régime, il engage des acteurs méconnus pour un vrai-faux documentaire.

Si l'on regrettera ce choix forcé, qui court-circuite un peu la spontanéité des échanges, le film de Panahi reste intéressant : sur le plan technique d'abord, le réalisateur parvenant à jouer sur les angles de vues, tirant le meilleur parti possible de son décor unique et exigu ; sur le plan narratif ensuite, chaque rencontre permettant d'aborder des thèmes forts (religion, place de la femme, censure...) tout en rappelant régulièrement la condition du réalisateur dans un pays qu'il n'a pas le droit de quitter et où il ne peut plus travailler.

Bref, Taxi Teheran est un film à voir au cinéma, ne serait-ce que parce qu'on a la chance, contrairemet aux iraniens, de pouvoir le découvrir salles. Véritable oeuvre de résistance, il brille plus par son caractère d'objet clandestin que pour ses qualités cinématographiques, même si l'on s'amuse, s'émeut et prend régulièrement position avec les passagers du taxi de Jafar Panahi.

Note : 6/10

jeudi 26 février 2015

A girl walks home alone at night


Titre : A girl walks home alone at night
Réalisatrice : Ana Lily Amirpour
Acteurs : Sheila Vand, Arash Marandi, Marshall Manesh
Date de sortie en France : 14 janvier 2015
Genre : épouvante, romance

Synopsis : 
Dans la ville étrange de Bad City, lieu de tous les vices où suintent la mort et la solitude, les habitants n’imaginent pas qu’un vampire les surveille. Mais quand l’amour entre en jeu, la passion rouge sang éclate…

Synopsis : 
Si les vampires sont à la mode depuis quelques années, il faut bien avouer qu'on ne s'attendait pas du tout à les voir débarquer au milieu d'un film iranien en noir et blanc. Avec A girl walks home alone at night, Ana Lily Amirpour s'empare du mythe pour une oeuvre aussi soignée que déstabilisante.


Car la principale qualité du film est d'être esthétiquement sublime, avec un noir et blanc parfaitement adapté au thème et des jeux sur les ombres : il parvient ainsi à faire naître un climat très particulier, parfois même effrayant lorsque la vampire suit ses proies. Autre point fort du film, son aspect parodique, tournant en dérision certains codes du genre comme l'éternelle histoire d'amour.

Hélas, cela n'empêche pas le film d'avoir un vrai problème de rythme : en dehors des apparitions de la vampire, on s'ennuie très souvent, et le film finit par devenir un peu pénible à suivre. L'esthétique, si elle rappelle l'expressionnisme allemand, prend largement le pas sur la narration, avec une histoire presque inexistante et, pour le dire franchement, un peu chiante.

Sentiment mitigé donc en sortant d'une des rares salles diffusant A girl walks home alone at night : visuellement superbe, le film déçoit en revanche au niveau du scénario, sans grand intérêt et au rythme soporifique. Reste une tentative originale et intéressante, qui a l'immense mérite de sortir des sentiers battus malgré ses défauts.

Note : 6,5/10


samedi 8 juin 2013

Une séparation


Titre : Une séparation (Jodaeiye Nader az Simin)
Réalisateur : Asghar Farhadi
Acteurs : Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini
Date de sortie en France : 8 juin 2011
Genre : drame

Synopsis : 
Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable… 

Avis : 
 Cinquième film d'Asghar Farhadi, Une séparation est l'oeuvre qui a consacré le réalisateur iranien aux yeux du monde, lui apportant un nombre remarquable de récompenses, parmi lesquelles l'Oscar du meilleur film en langue étrangère et le César du meilleur film étranger. Pourtant, à bien y regarder, le film comporte déjà en germes les légers défauts que l'on retrouvera de façon plus évidente dans Le Passé.


Bien sûr, le scénario est particulièrement prenant, avec cette évolution constante de la vérité perçue par le spectateur, une vérité forcément dénaturée par les mensonges et les non-dits des différents protagonistes, mais aussi par des facteurs extérieurs comme le besoin d'argent, la religion, la pression de la famille ou les menaces. Si dans le Rashomon d'Akira Kurosawa, le témoignage apparaît comme une preuve peu fiable au regard de la perception particulière que chacun peut avoir des faits, dans Une séparation, il est totalement vicié par la volonté de chacun de cacher une autre vérité. Farhadi brouille ainsi parfaitement les pistes, nous révèle les indices capitaux au compte-gouttes, et renverse ainsi régulièrement l'attachement que l'on éprouve pour les personnages, tour à tour victimes ou complices de la situation de crise.

Une crise directement issue de cette séparation entre Simin et Nader, à partir de laquelle Asghar Farhadi va évoquer l'éloignement progressif entre diverses strates de la société : la classe moyenne est ainsi clairement opposée aux plus démunis, la religion se heurte à une vision plus pragmatique, et le mode de vie occidental, symbolisé par Simin et sa volonté de quitter le pays, est confronté à une conception plus classique et fondée sur la famille. Des thèmes classiques chez Farhadi, mais surtout des thèmes qu'il a déjà traités de façon plus pertinente dans ses films précédents. 

On a ainsi par moments l'impression que le réalisateur iranien joue la carte de la facilité, récitant sans grande imagination les recettes qui ont déjà fonctionné dans les films précédents, en obéissant finalement à un schéma quasiment identique, ponctué de révélations soudaines destinées à faire avancer l'intrigue et à destabiliser le spectateur. Si cela fonctionne toujours, le trait semble un peu plus forcé qu'à l'accoutumée, ce que confirmera Le Passé

Une séparation reste donc un excellent film, auquel je préfére néanmoins les films précédents de Farhadi. Il ressemble en fait à une transition entre ses premières oeuvres et son dernier film, tourné en France, les thèmes universels prenant peu à peu la place de la chronique de la société iranienne. Et si le scénario reste toujours aussi prenant, l'interprétation toujours aussi réussie, le cinéma d'Asghar Farhadi se fait ici plus classique, mettant de côté ses spécificités si réjouissantes...

Note : 8/10



Du même réalisateur : 
Les Enfants de Belle Ville, La Fête du feu, Le Passé

lundi 13 mai 2013

La Fête du feu


Titre : La Fête du feu (Chaharshanbe Suri)
Réalisateur : Asghar Farhadi
Acteur : Hedieh Tehrani, Taraneh Alidoosti, Hamid Farokhnezhad
Date de sortie en France : 26 décembre 2007
Genre : drame

Synopsis : 
Ce mardi est "Chahar shanbeh souri", une fête du feu plurimillénaire. Rouhi, une jeune aide-ménagère qui vit un bonheur complet et va bientôt se marier, est employée pour la journée chez un jeune couple. Elle découvre un foyer en pleine crise, dont la femme soupçonne son mari de la tromper avec une voisine...   

Avis : 
  Troisième film de l'iranien Asghar Farhadi (Les Enfants de Belle Ville, Une séparation), La Fête du feu nous fait entrer dans l'intimité d'un couple en crise par le biais de la jeune Rouhi. Comme elle, nous sommes projeté au beau milieu du quotidien d'un homme et d'une femme dont les journées sont rythmées par les disputes. Rouhi arrive d'ailleurs pour nettoyer les dégâts causés par un énième affrontement, la femme Mojdeh, étant convaincu que son mari, Morteza, la trompe avec la voisine, Simin. Des soupçons nés de détails, d'un numéro inconnu composé sur le téléphone, de rumeurs, d'un parfum.


L'appartement du couple devient ainsi la place centrale d'un huis clos très prenant, où le réalisateur attise notre curiosité en nous glissant peu à peu quelques indices, et en nous laissant, comme Rouhi, essayer de reconstituer les pièces du puzzle. Prise à son tour dans le jeu des commérages, elle influencera à son tour les réactions de Mojdeh et Morteza, tantôt par naïveté, tantôt par honnêteté, tantôt en voulant tout simplement calmer la situation ou répondre à la bienveillance d'un autre personnage.

Nous ne sortirons que rarement de l'appartement et ces environs, principalement pour assister à quelques préparatifs de la fameuse Fête du feu, dont l'aperçu que nous aurons au détour d'un long trajet nocturne en voiture sera simplement magnifique. L'événement sera pourtant omniprésent dans le film, à travers les explosions permanentes des pétards, accentuant encore l'aspect oppressant de la situation du couple. Farhadi nous tient ainsi parfaitement en haleine, et prend bien soin de ne nous donner la clé de l'histoire que dans les ultimes minutes, mettant ainsi à l'épreuve l'innocente de la future mariée qu'est Rouhi, interprétée par la resplendissante Taraneh Alidoosti.

La Fête du feu est donc un superbe film, portant déjà en lui les prémices du futur Une séparation, où Asghar Farhadi dissèque la vie de couple à travers une histoire apparemment simple, mais menée avec une intelligence remarquable. Et si les personnages finissent par s'empoisonner mutuellement de leurs mensonges et de leurs soupçons, les retrouvailles entre Rouhi et son fiancé laissent clairement entrevoir un espoir, où l'honnêteté et la simplicité suffisent au bonheur.

Note : 9/10


mardi 5 février 2013

Les Enfants de Belle Ville


Titre : Les Enfants de Belle Ville (Shah-re ziba)
Réalisateur : Asghar Farhadi
Acteurs : Taraneh Alidoosti, Babak Ansari, Faramarz Gharibian
Date de sortie en France : 11 juillet 2012
Genre : drame

Synopsis : 
Akbar est jeune, il vient d’avoir 18 ans, mais Akbar est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans une prison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin. 

Avis : 
Il aura fallu le succès d'Une séparation (Oscar du meilleur film en langue étrangère, Golden Globe du meilleur film étranger, César du meilleur film étranger, Ours d'or du meilleur film, et bien d'autres prix en 2011 et 2012) pour voir sortir sur nos écrans, en été 2012, l'inédit Les Enfants de Belle Ville, film réalisé en 2004 par Asghar Farhadi. Les deux oeuvres ont d'ailleurs de nombreux points communs, abordant toutes deux les thèmes de la recherche de la justice ou de la frontière toujours floue entre le bien et le mal.

La principale force de ces Enfants de Belle Ville est de ne pas prendre parti pour l'une ou l'autre des causes défendues dans le film. D'un côté, le chagrin d'un père dont la fille a été assassinée, de l'autre la volonté d'éviter la peine de mort à un adolescent de 18ans. Si Farhadi suit principalement le meilleur ami et la soeur de l'assassin, l'acharnement de l'un et le découragement de l'autre se répondant parfaitement, les apparitions de M. Abolqasem nous montrent un homme brisé, dont le besoin de vengeance est l'unique réponse qu'il a trouvée pour combler le vide laissé par sa fille.



Le tragique de sa situation est renforcé par l'iniquité de la justice iranienne : afin d'obtenir l'exécution du meurtrier de sa fille, il doit payer le "prix du sang" à sa famille, puisque la vie d'un homme est plus important que la vie d'une femme. Une situation impensable pour un homme qui doit déjà s'occuper d'une fille handicapée et d'une femme lassée par son comportement. De l'autre côté, on s'attache peu à peu aux deux jeunes personnages, à leur amour impossible naissant...Ce que nous montre Asghar Farhadi, c'est finalement une situation bien tangible, aux nombreuses ramifications, impossible à conclure sans léser l'un ou l'autre...

Les nombreuses visites à M.Abolqasem se ressemblent toutes, mais évoluent en permanence, par des détails, des concessions, dans une progression incroyablement subtile et juste. La qualité de l'interprétation de Taraneh Allidousti (que l'on reverra notamment dans A propos d'Elly, du même Asghar Farhadi) dans le rôle de la jeune mère d'apparence si fragile, et de Faramarz Gharibian, dans la peau du vieil homme inflexible, apporte énormément à ces scènes, leur donnant une intensité impressionnante.

Les Enfants de Belle Ville, film par lequel j'ai découvert Asghar Farhadi, est donc un film magnifique, très intelligent, offrant une belle réflexion sur la société iranienne contemporaine et ses dysfonctionnements. A voir d'urgence, tous comme les autres films de cet immense réalisateur !

Note : 9/10