mercredi 13 mai 2015

Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre


Titre : Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre (Max Max beyond Thunderdome)
Réalisateur : George Ogilvie, George Miller
Acteurs : Mel Gibson, Tina Turner, Frank Thring
Date de sortie en France : 25 septembre 1985
Genre : action, science-fiction

Synopsis : 
Max, de retour, s'est fait dépouiller de son maigre bien. Suivant le voleur, il arrive à la Ville du Troc, où règne Entity. Celle-ci l'engage pour qu'il la débarrasse de Master et Blaster, rois du Monde souterrain. N'ayant voulu tuer Blaster, Max est abandonné en plein désert, d'où il ressurgit à la tête d'une troupe d'enfants pour faire exploser la Ville du Troc.

Avis : 
La frontière entre ringard et non-ringard est parfois très mince : Mad Max 2 réussissait à éviter le ridicule malgré de nombreux éléments qui auraient pu prêter à rire, d'un visuel proche du grotesque à une omniprésence des stéréotypes. Avec Max Max 3, il y a apparemment peu de différences... mais cela suffit à faire basculer le film du côté du nanar de haute volée.


La première moitié du film reprend l'aspect western post-apocalyptique, où Max devient cette fois un gladiateur devant lutter pour retrouver sa liberté. Les costumes sont aussi loufoques que dans le volet précédent... mais attirent cette fois le film dans le ridicule le plus total. De MasterBlaster à Entity, tous les personnages rivalisent de ringardise, jusqu'à Max lui-même, devenu l'ombre de lui-même. Mais ça, c'est encore la meilleure partie du film.

Car la seconde moitié va aller encore plus loin, faisant de Max une figure messianique grotesque chargé de sauver un groupe d'allumés en détruisant au passage la ville du vice. Après le film d'anticipation nihiliste, la série B d'action / science-fiction jouissive, voilà donc le gentil film d'aventures avec le gentil héros qui sauve des innocents enfants ! En plus d'être très conne, cette partie est souvent très moche, et à l'exception de la poursuite finale, qui reprend celle de Max Max le défi (mais en moins maîtrisée), il ne se passe pas grand chose.

Mad Max 3 expose donc toutes les frontières du ridicule que son prédécesseur parvenait à éviter. Si la première moitié du film parvient encore à donner le change, la suite se vautre dans le ridicule et le prosélytisme les plus gênants, flinguant le personnage de Max en le transformant en héros des enfants... Pas étonnant que la saga ait ensuite mis 30 ans à revenir !

Note : 3/10



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