jeudi 25 août 2016

Suicide Squad


Titre : Suicide Squad
Réalisateur : David Ayer
Acteurs : Will Smith, Jared Leto, Margot Robbie
Date de sortie en France : 3 août 2016
Genre : action, super-héros

Synopsis : 
 C'est tellement jouissif d'être un salopard ! Face à une menace aussi énigmatique qu'invincible, l'agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu'aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s'embarquent alors pour une mission-suicide. Jusqu'au moment où ils comprennent qu'ils ont été sacrifiés. Vont-ils accepter leur sort ou se rebeller ?

Avis : 
Regroupez les pires crapules possibles dans une alliance aussi improbable que fragile. Enrobez le tout de musiques cultes, et arrosez l'ensemble avec quelques répliques et poses bien badass : non, vous n'êtes pas devant Les Gardiens de la Galaxie, mais devant Suicide Squad, la réponse trop grand-public de DC à la réussite des films Marvel et à l'échec relatif de Batman v Superman. Au menu donc, des grands méchants édulcorés pour plaire au plus grand nombre, et un film qui essaye un peu trop d'être coooool pour son propre bien.


L'ensemble du film est parfaitement résumé dans les premières minutes où les principaux "méchants" sont présentés : effets visuels ringards, avec des ralentis et des zooms dans tous les sens, des textes incrustés à l'écran, un bon gros hit musical en fond sonore, le tout terriblement lisse. Et ce sera comme ça pendant deux heures : les soit-disant méchants ne sont finalement que des petites frappes, qui ne se rebellent jamais et ne sont jamais menaçants.

Symboles parfaits de cette tendance : Deadshot, incarné par un Will Smith qui fait du Will Smith, devient un pur héros classique, bon père de famille et toujours enclin à protéger ses amis, et Harley Quinn, uniquement là pour ses fesses, est juste vaguement exubérante. Ne parlons pas de Jared Leto, qui interprète un gangster aussi cliché que possible (poses de tueurs, rires de cinglé préfabriqué) que l'on peine à reconnaître comme le Joker.

Evidemment, on s'amusera parfois pendant le film, mais son absence totale d'enjeu (le scénario se limite à "on crée une équipe de méchant pour affronter une menace), d'évolution et d'ambition, couplée à une ringardise de tous les moments, rend ce nouveau film DC profondément indigeste - même s'il se murmure que tout cela serait dû à un remontage de dernière minute alors que la version d'origine était bien plus sombre. S'ils voulaient se tirer une balle dans le pied avant les nombreuses adaptations prévues pour les années à venir, c'est réussi...

Note : 3/10




mardi 23 août 2016

Le Monde de Dory


Titre : Le Monde de Dory (Finding Dory)
Réalisateur : Andrew Stanton, Angus MacLane
Acteurs : Ellen DeGeneres, Albert Brooks, Idris Elba
Date de sortie en France : 22 juin 2016
Genre : animation, aventures

Synopsis : 
 Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ?

Avis : 
Avec cette suite du Monde de Némo, Pixar donne la parole à l'un des personnages secondaires les plus remarquables de son univers : Dory, le poisson amnésique. Principal ressort humoristique du premier volet, avec ses troubles de la mémoire à court terme, celle qui traversait l'océan avec Marin à la poursuite de Nemo devient donc l'héroïne de cette suite, où elle va tenter de retrouver sa famille.


Premier tour de force du film, ce ressort comique va être immédiatement retourné pour devenir un élément dramatique : l'amnésie de Dory n'est pas forcément drôle, surtout pour ses parents, qui tentent de lui apprendre à la surmonter... et surtout quand ça la sépare de sa famille. Ce second volet va beaucoup jouer sur l'émotion et la nostalgie, avec de nombreux flash-backs illustrant la jeunesse du poisson chirurgien.

Pour autant, le film n'oublie pas de reprendre les ingrédients de son aîné : l'humour est toujours présent, malgré quelques lourdeurs (les animaux débiles, ça me met un peu mal à l'aise), tout comme l'aventure. On traverse une nouvelle fois l'océan, on rencontre des créatures fantastiques (le calmar géant) et à fortes personnalités (le poulpe), même si l'aventure se concentre rapidement sur le Marineland.

On passe donc, à nouveau, un excellent moment devant ce nouveau Pixar, qui constitue une suite très réussie au Monde de Nemo. On appréciera notamment la mise en avant de Dory au centre d'un film qui joue à merveille la carte de l'émotion. Alors oui, c'est parfois un peu facile, parfois un peu grossier, mais quel plaisir !

Note : 8.5/10


dimanche 21 août 2016

Dernier train pour Busan


Titre : Dernier train pour Busan (Busanhaeng)
Réalisateur : Sang-ho Yeon
Avec : Gong Yoo, Kim Soo-ahn, Yu-mi Jeong
Date de sortie en France : 17 août 2016
Genre : action, horreur

Synopsis : 
 Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...

Avis : 
Avec plus de 10 millions d'entrée en Corée du Sud, et un accueil très positif au dernier festival de Cannes, Dernier train pour Busan semblait devoir être LA sensation ciné de ce mois d'août. Premier film live réalisé par Sang-ho Yeon (King of pigs, The Fake et le préquel à Dernier train pour Busan, Seoul Station), il imagine la fuite en train d'un groupe de voyageurs confrontés à une soudaine épidémie transformant les victimes en monstres sanguinaires.


Parfois présenté comme un mélange entre Snowpiercer (alors que l'unique point commun est le fait de situer l'action dans un train : doit-on pour autant le comparer à Unstoppable de Tony Scott ?) et World War Z (pour le côté "blockbuster avec des zombies), Dernier train pour Busan est surtout le résultat d'un mélange assez improbable de tous les clichés possibles, relevé d'une bonne pincée d'incohérences et de ficelles.

Le père qui travaille trop (et qui, en plus, est à la solde du méchant capitalisme, forcément responsable de la catastrophe) ; sa jeune fille qui lui en veut parce qu'il n'est pas assez présent ni attentionné (mais, évidemment, face à l'horreur de la situation, ils vont se retrouver) ; le membre de la classe ouvrière, forcément un peu rustre et vulgaire, mais avec un coeur gros comme ça ; le patron d'une grande société, impitoyable et prêt à tout pour sauver sa peau au détriment de celle des autres ; le groupe de sportifs directement issus d'un manga ; et une flopée de personnages invisibles et incapables d'agir ou de réfléchir... Une telle collection de stéréotypes interdit d'emblée tout lecture sociale du film tant il semble avoir été inspiré par la dissertation économique d'un collégien moyen.


Sur le fond, c'est donc complètement raté, mais sur la forme, ce n'est pas forcément plus glorieux. Incapable de tirer parti de l'espace confiné de son train, Sang-ho Yeon s'arrange pour nous en faire sortir plusieurs fois (ce qui correspond d'ailleurs aux passages les plus efficaces du film), et se contente de répéter les mêmes situations pour progresser de voiture en voiture. Une progression pas si compliquée finalement, puisque les zombies sont incapables d'ouvrir des portes, ne peuvent pas attaquer s'ils ne voient pas leur proie ou lorsque le train passe sous un tunnel, et ne réagissent au son que lorsque ça arrange le scénariste. Heureusement, les survivants sont souvent assez idiot pour faire le plus de bordel possible, et assez aveugles et sourds pour ne jamais remarquer de suspect, afin de réduire progressivement le nombre de personnages, par ailleurs un peu trop enclins au sacrifice.

Tout cela rend souvent le film involontairement drôle (et encore, je n'ai pas parlé des spasmes dignes des gymnastes des Jeux Olympiques qui animent les zombies lorsqu'ils se réveillent), et empêche toute surprise, toute tension ou toute émotion. Pourtant, on ne pourra pas nier l'efficacité de certains passages, notamment lorsque le film assume son aspect série B. Ces séquences, particulièrement jouissives, sont les plus maîtrisées de ce Dernier train pour Busan, film de zombies finalement bien banal et sans envergure, qui constitue un blockbuster d'action divertissant mais creux... comme nombre de ses cousins nord-américains.

Note : 4/10



mercredi 17 août 2016

Instinct de survie - the shallows


Titre : Instinct de survie - the shallows (The Shallows)
Réalisateur : Jaume Collet-Serra
Acteurs : Blake Lively, Angelo Lozano Corzo, Jose Manuel Trujillo Salas
Date de sortie en France : 17 août 2016
Genre : thriller

Synopsis : 
 Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…

Avis : 
Depuis quelques années, les requins font tout, sauf des trucs de requins. Ils se promènent dans des tornades (Sharknado et ses suites), copulent avec des pieuvres (Sharktopus et ses suites), mesurent plusieurs dizaines de mètres (Mega Shark contre Giant Octopus... et ses suites), ou évoluent tranquillement dans le sable (Sand sharks) ou la neige (Snow sharks), quand ils n'ont pas carrément deux ou trois têtes (je vous laisse deviner les titres). Avec The Shallows, Jaume Collet-Serra semblait vouloir nous offrir un film plus crédible, dans la lignée des Open water - en eaux profondes ou The Reef.


 Nancy est une jeune américaine blonde aux mensurations de rêve, venue retrouver une plage paumée où sa mère avait été photographiée lorsqu'elle était enceinte. Mais attention : Nancy n'est pas qu'une bombe. Elle a suivi des études de médecine, s'intéresse à la nature et aux êtres humains (plus que son amie qui préfère se saouler et s'envoyer les autochtones), et a récemment perdu sa mère après une longue lutte contre le cancer. Bref, vous pouvez déjà ranger votre grille de bingo-clichés : ils y sont tous, expédiés en 5 minutes d'exposition avant que le réalisateur d'Esther ne décide de se concentrer sur ce qui nous intéresse le plus : la plastique de Blake Lively.

Filmée sous tous les angles et au ralenti lorsqu'elle se change sur la plage et enfile sa combinaison de surf, l'actrice semble très longtemps être davantage l'héroïne d'un téléfilm érotique basique (allez, on l'appellera The Swallows...) que d'un thriller horrifique avec un requin affamé. D'autant qu'après la partie présentation, après la partie glamour sur la plage, on a droit à une séquence de surf façon MTV, avec musique pop et (encore) des ralentis dans tous les sens. Dire qu'on attend alors impatiemment que le requin vienne s'en prendre à la naïade n'est qu'un euphémisme.



Petit problème : Jaume Collet-Serra ne sait pas vraiment ce qu'il doit faire avec son requin. Il a son idée de base (la jeune femme bloquée sur son ilot et menacée par le squale), mais comment la développer ? Doit-il rester dans un registre réaliste, façon 127 heures, ou dériver vers la série B ? Il va finalement naviguer entre deux eaux, ne choisissant jamais vraiment : d'un côté, il va tenter d'imaginer un comportement cohérent pour son requin et des conséquences crédibles de l'attaque sur l'héroïne, mais va de l'autre nous décrire un monstre redoutablement intelligent, gourmand et même rancunier, qui va multiplier les mises à morts de personnages ne participant au film que pour se faire bouffer. Le réalisateur pousse même le vice jusqu'à un inévitable et improbable clin d'oeil aux Dents de la mer qui fait finalement basculer le film vers le nanar dans sa dernière partie.

Si vous voulez mater les fesses de Blake Lively, Instinct de survie est fait pour vous. Si vous voulez un film de requin ne sachant jamais sur quel pied danser malgré quelques moments de tension et des effets spéciaux réussis, c'est également pour vous. Si vous n'avez pas envie de slalomer entre les clichés et les ficelles, sans parler des incohérences (c'est quand même un peu idiot, lorsque le ressort principal du film est de savoir quand la marée finira par recouvrir l'ilot, de se planter aussi souvent sur sa taille...), je vous conseillerai plutôt d'éviter le film, qui ne tient finalement aucune de ses promesses...

Note : 4/10


mardi 16 août 2016

Le Monde de Nemo


Titre : Le Monde de Nemo (Finding Nemo)
Réalisateur : Andrew Stanton, Lee Unkrich
Acteurs : Albert Brooks, Ellen DeGeneres, Willem Dafoe
Date de sortie en France : 26 novembre 2003
Genre : animation, aventures

Synopsis : 
Dans les eaux tropicales de la Grande Barrière de corail, un poisson-clown du nom de Marin mène une existence paisible avec son fils unique, Nemo. Redoutant l'océan et ses risques imprévisibles, il fait de son mieux pour protéger son fils. Comme tous les petits poissons de son âge, celui-ci rêve pourtant d'explorer les mystérieux récifs. Lorsque Nemo disparaît, Marin devient malgré lui le héros d'une quête unique et palpitante. Le pauvre papa ignore que son rejeton à écailles a été emmené jusque dans l'aquarium d'un dentiste. Marin ne s'engagera pas seul dans l'aventure : la jolie Dory, un poisson-chirurgien bleu à la mémoire défaillante et au grand coeur, va se révéler d'une aide précieuse. Les deux poissons vont affronter d'innombrables dangers, mais l'optimisme de Dory va pousser Marin à surmonter toutes ses peurs.

Avis : 
Somewhere, beyond the sea... Quel bonheur de se replonger, à l'occasion de la sortie du Monde de Dory, dans l'aventure sous-marine de Pixar nous présentant l'incroyable périple d'un poisson-clown craintif pour retrouver son fils enlevé par un plongeur. Un film en forme de récit initiatique pour les deux poissons, contraints de surmonter le décès brutal de la mère de Nemo.


S'il brasse, comme toujours chez Pixar, des thèmes sérieux (la famille monoparentale, l'abandon, les relations père/fils et évidemment une bonne dose d'écologie), la grande force du Monde de Nemo est avant tout son extraordinaire visuel : des dizaines de poissons et de créatures multicolores se croisent dans une multitude de décors, pour des séquences aussi belles que spectaculaires : la sortie scolaire, le sous-marin aux requins, les méduses, les tortues, la course-poursuite avec les mouettes...

Beau, rythmé, spectaculaire, mais également très drôle : des jeux de mots un peu grotesque au comique de situation (les pertes de mémoire de Dory) en passant par les innombrables clins d'oeil à la pop-culture (de Psychose à Shining et Les Dents de la mer en passant par les classiques Disney tels que Pinocchio ou Vingt mille lieues sous les mers), on sourit et rit régulièrement... tout en ayant droit à quelques jolies séquences émotion.

Le Monde de Nemo est l'une des plus belles réussites du studio Pixar, regroupant tous les éléments que l'on aime voir dans les films d'animation familiaux. Moins mature que Wall-e, Là haut ou encore Monstres et Cie, il constitue un excellent divertissement que l'on revoit à chaque fois avec le même plaisir !

Note : 8.5/10


vendredi 5 août 2016

Le Pic de Dante / Volcano


Titres :‭ ‬Le Pic de Dante‭ (‬Dante's Peak‭) ‬/‭ ‬Volcano
Réalisateurs :‭ ‬Roger Donaldson‭ ‬/‭ ‬Mick Jackson
Acteurs :‭ ‬Pierce Brosnan,‭ ‬Linda Hamilton,‭ ‬Charles Hallahan‭ ‬/‭ ‬Tommy Lee Jones,‭ ‬Anne Heche,‭ ‬Don Cheadle
Dates de sortie en France :‭ ‬2‭ ‬avril‭ ‬1997‭ ‬/‭ ‬27‭ ‬août‭ ‬1997
Genre :‭ ‬catastrophe

Synopsis :‭
Le Pic de Dante :‭ ‬Harry Dalton,‭ ‬volcanologue qui,‭ ‬à la suite de la mort de sa compagne,‭ ‬avait renoncé à ses recherches,‭ ‬renoue avec ses anciens collègues de l'United States Geological Survey de Vancouver.‭ ‬Le pic de Dante,‭ ‬volcan endormi dans l'Etat de Washington,‭ ‬présente des manifestations sismiques de faible amplitude.‭ ‬Harry est alors depeché sur les lieux.‭ ‬Il est vite alerté par diverses manifestations telluriques et en avertit le conseil municipal de la petite ville touristique située au pied du volcan.‭
Volcano :‭ ‬Ce n'est pas une petite secousse sismique qui va inquiéter la population de Los Angeles,‭ ‬depuis longtemps habituée aux caprices de la nature.‭ ‬Mais ce matin-là,‭ ‬quelques heures après qu'une brève secousse eut reveillé la ville en sursaut,‭ ‬sept employés municipaux qui réparent une canalisation meurent carbonisés par l'émanation d'une forte chaleur.‭ ‬Dépechée sur les lieux,‭ ‬le docteur Amy Barnes de l'Institut géologique va constater qu'une éruption volcanique menace la ville.‭

Avis :‭
Le Pic de Dante et‭ ‬Volcano.‭ ‬Deux films catastrophes sorti à quelques semaines d'intervalles,‭ ‬s'articulant autour d'une menace similaire,‭ ‬et mettant en avant des personnages comparables.‭ ‬D'un côté,‭ ‬Pierce Brosnan,‭ ‬vulcanologue,‭ ‬et Linda Hamilton maire de la ville,‭ ‬et ses enfants un peu agaçants ‭; ‬de l'autre,‭ ‬Tommy Lee Jones,‭ ‬employé de la ville et père d'une ado un peu cruche,‭ ‬et Anne Heche,‭ ‬géologue.‭ ‬Des couples qui se ressemblent beaucoup,‭ ‬jusque dans l'anticipation de la catastrophe là où le reste du monde les accuse de crier au loup.


Pourtant,‭ ‬en mettant en scène deux types d'éruptions différentes,‭ ‬dans des environnements diamétralement opposés,‭ ‬les deux films vont offrir deux visions bien distinctes de la catastrophe.‭ ‬Côté Dante,‭ ‬on se retrouve dans les décors de montagnes et de forêts du nord-est des Etats-Unis,‭ ‬pour une éruption explosive ‭; ‬côté Volcano,‭ ‬l'éruption effusive sème le chaos au beau milieu de Los Angeles.‭

L'enquête des scientifiques,‭ ‬puis la catastrophe en elle-même prendront ainsi des aspects bien différents :‭ ‬Pierce Brosnan et son groupe observent les transformations de la nature,‭ ‬le réchauffement des sources thermales,‭ ‬l'acidité des terres,‭ ‬autour d'un volcan en sommeil,‭ ‬là où Anne Heche suit la naissance du volcan grâce aux accidents urbains qui paralysent certains éléments.‭ ‬De même,‭ ‬si le premier groupe cherche avant tout à fuir la menace,‭ ‬Tommy Lee Jones essaie de sauver la ville des coulées de lave.‭ ‬Dans les deux cas,‭ ‬même si‭ ‬Le Pic de Dante est un peu plus intimiste,‭ ‬héroïsme et sacrifice sont au programme tandis que tout le monde meurt autour des héros‭ (‬sauf les chiens,‭ ‬bien évidemment‭)‬.

Allez,‭ ‬j'avoue une petite préférence un peu honteuse pour‭ ‬Volcano et son côté souvent ringard,‭ ‬notamment dans ses tentatives pour faire la morale‭ (‬le flic raciste,‭ ‬les différences entre couleurs gommées par la pluie de cendres‭)‬.‭ ‬Mais les deux figurent parmi mes films catastrophes favoris,‭ ‬et je ne peux regarder l'un sans enchaîner directement sur l'autre...‭ ‬et sans avoir envie d'enchaîner avec d'autres films du genre,‭ ‬comme‭ ‬Twister ou Daylight ‭!

Notes :‭
Le Pic de Dante :‭ ‬6,5/10
Volcano :‭ ‬6/10