tag:blogger.com,1999:blog-6259886939514742982024-03-06T10:25:01.427+01:00Le Huitième PassagerRShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.comBlogger790125tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-54165002822774398292024-01-01T19:11:00.000+01:002024-01-01T19:11:25.283+01:00When evil lurks<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3ixYlxMsW0YvPp_zgelAZKTiQPw_TgzoJ2oOxEU0a58z7NhYljaZYbrSxt6yi7pBSAsWgJGdEzlJXcJnPwAHW8-xwSIx6qoLYEXLFYZVsAHitEHwbTYzEfE-S9aMOWaUorwU5M3FG8VftSz7mkn5KSrL0mOoVoLOybpH-jsjis0Z-AnLTEdxM9h-3GmUL/s400/when%20evil%20lurks%201.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3ixYlxMsW0YvPp_zgelAZKTiQPw_TgzoJ2oOxEU0a58z7NhYljaZYbrSxt6yi7pBSAsWgJGdEzlJXcJnPwAHW8-xwSIx6qoLYEXLFYZVsAHitEHwbTYzEfE-S9aMOWaUorwU5M3FG8VftSz7mkn5KSrL0mOoVoLOybpH-jsjis0Z-AnLTEdxM9h-3GmUL/w400-h240/when%20evil%20lurks%201.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>When Evil lurks </div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Demian Rugna</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Ezequiel Rodríguez, Demián Salomón, Silvina Sabater, Luis Ziembrowski, Marcelo Michinaux, Emilio Vodanovich</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur<b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt">
Après avoir découvert un cadavre mutilé près de leur propriété, deux
frères apprennent que les événements étranges survenant dans leur
village sont causés par un esprit démoniaque qui a élu domicile dans le
corps purulent d’un homme. Le mal dont souffre ce dernier ne tarde pas à
se répandre comme une épidémie, affectant d’autres habitants de la
région. </div><div class="content-txt"> </div><b>Avis :</b> <br /></div><div style="text-align: left;">Des éclats de rire insolents, des invitations à forniquer avec votre génitrice, des paroles incompréhensibles, des corps tordus dans tous les sens, du vomi : il ne s'agit pas du dernier clip d'un rappeur français à la mode, mais d'un condensé assez exhaustif de ce que l'on retrouve dans quasiment 100% des films de possession des 50 dernières années. Car s'il est un genre qui peine à se renouveler, plus encore que le slasher, c'est bien le sous-Exorciste, avec ses dizaines de clones infréquentables. En 2023 encore, "<b>L'Exorciste du Vatican</b>" (malgré la performance sympathique de Russell Crowe) ou <b>"<a href="https://lehuitiemepassager.blogspot.com/2023/11/lexorciste-devotion.html">L'Exorciste Dévotion</a>"</b> semblaient indiquer qu'il n'y a pas grand chose à espérer du genre. Pourtant, à bien creuser, on peut trouver quelques exceptions : le fascinant <b>"<a href="https://lehuitiemepassager.blogspot.com/2016/06/the-witch.html">The Witch</a>"</b>, l'éreintant "<b><a href="https://lehuitiemepassager.blogspot.com/2016/07/the-strangers.html">The Strangers</a>"</b> ou l'éprouvant "<b><a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.com/2021/10/the-medium.html">The Medium</a>"</b>, par exemple. Et en 2023, c'est d'Argentine que viennent les ténèbres, avec <b>When Evil lurks</b>. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAT1kzoCQSJM3Bsk4GLrhcpBZkFB2Wz9_JSGsZV1-paR-C3mz8PpcOt9Ld9a277b5FBcLLdDoIr7Qp0mTuuKiU5CFmy6lcDzZfSrBPBFiKPPQW6XF-TReJW__JkDagwymFvuoXteLQRPDuO0pYnfJjtdmTi3FLCiQRaN7PAMksit6SGqZ1rm8g37yVgPwx/s400/when%20evil%20lurks%202.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAT1kzoCQSJM3Bsk4GLrhcpBZkFB2Wz9_JSGsZV1-paR-C3mz8PpcOt9Ld9a277b5FBcLLdDoIr7Qp0mTuuKiU5CFmy6lcDzZfSrBPBFiKPPQW6XF-TReJW__JkDagwymFvuoXteLQRPDuO0pYnfJjtdmTi3FLCiQRaN7PAMksit6SGqZ1rm8g37yVgPwx/s320/when%20evil%20lurks%202.jpg" width="320" /></a></div> <br /></div><div style="text-align: left;">Le point de départ est le suivant : deux frères découvrent un homme qu'ils identifient immédiatement comme possédé. L'idée est assez simple, mais présente immédiatement une certaine originalité puisque les personnages reconnaissent immédiatement la nature de la menace, loin des tergiversations accompagnant généralement la santé des possédés dans la plupart des films du genre. Néanmoins, ils ignorent comment affronter cette menace, malgré quelques réflexes immédiats, d'autant que les autorités font la sourde oreille. En quelques minutes, Demian Rugna nous présente, avec une redoutable efficacité, quelques règles particulières relatives à cette possession (ne pas toucher le possédé, ne pas utiliser d'arme à feu, ne pas utiliser de lumière électrique...) ainsi que les traits principaux de ses personnages, aux caractères bien trempés. Tellement bien trempés qu'ils vont malencontreusement participer à la propagation du Mal. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Car ici, le Mal engendre littéralement le Mal, et le fait de ne pas respecter les règles entraîne des conséquences tragiques : il est fort probable que vous y réfléchirez à deux fois après avoir vu le film avant de violer le conseil de vous éloigner des animaux. Malheureusement, Pedro, Jaime et Ruiz sont des hommes sanguins, une faille que va aisément utiliser le Démon en utilisant leur colère, leur tristesse, leur peur et leur bêtise pour se développer. Si le concept est classique dans le genre, il est ici brillamment exploité, en confrontant en permanence les personnages à leurs failles, à leurs espoirs, à leurs histoires. Pedro, par exemple, le personnage principal, est obsédé par la sécurité de ses fils, dont l'un est autiste, qu'il ne peut plus voir depuis son divorce. Jusqu'au bout, ces éléments influeront sur ces décisions, en faisant un personnage imparfait et nuancé, ce que j'ai tout particulièrement apprécié. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMqyUyPfjWbCEsaZLS5F47d_qmeCc5mwB28ddU9u_-EC41o0Jmb1Pe1yMr_6fyY4aSKsuYISuaLAHb_RBEdT9MAY1ZV9HIVVY3d_odjXNXwXe53HAZLOSGOG7wVaamWohLdCz1D55pnoK41u_W0tf9P01JmDRz9c8EVIfSyVeLRjyilK7cNNbGqHbTYAWv/s400/when%20evil%20lurks%200.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMqyUyPfjWbCEsaZLS5F47d_qmeCc5mwB28ddU9u_-EC41o0Jmb1Pe1yMr_6fyY4aSKsuYISuaLAHb_RBEdT9MAY1ZV9HIVVY3d_odjXNXwXe53HAZLOSGOG7wVaamWohLdCz1D55pnoK41u_W0tf9P01JmDRz9c8EVIfSyVeLRjyilK7cNNbGqHbTYAWv/s320/when%20evil%20lurks%200.png" width="320" /></a></div> </div><div style="text-align: left;">C'est d'ailleurs l'une des principales qualités de <b>When Evil lurks</b> : sa radicalité. Loin d'un cinéma consensuel et trop propre que l'on voit trop souvent, il n'hésite pas à frapper là où ça fait mal, à explorer des thématiques sombres, renforçant parfaitement le sentiment de malaise qu'il fait naître chez le spectateur. Le Mal peut frapper fort, à n'importe quel moment (une bonne partie du film se déroule d'ailleurs de jour), et semble simplement omniprésent. On appréciera d'ailleurs la qualité des maquillages, notamment chez Uriel, possédé complètement déformé par ce qui le ronge, et semblant transpirer le pus et le Diable par tous les orifices. <br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>When Evil lurks</b> est ainsi la pépite que l'on osait plus attendre sur une thématique trop souvent synonyme de navets. En nous offrant un regard neuf sur le sujet de la possession, et en allant jusqu'au bout de ses idées (la façon de détourner certains éléments sacrés est brillante), Demian Rugna nous livre un film très réussi, qui se hisse sans problème parmi les meilleurs films d'horreur de ces dernières années. Espérons qu'après sa tournée des festivals, le film (actuellement disponible sur la plate-forme <b>Shudder</b>) parvienne à se faire une place sur nos écrans de cinéma ! </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/YrTnV6gNzno" width="320" youtube-src-id="YrTnV6gNzno"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-83438086438523807402023-12-31T13:38:00.001+01:002023-12-31T13:38:24.132+01:00Horror in the high desert 2 : Minerva<div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixwMp-XBSI-mReCaJe7k-WXokwUbFASVg67Ga5vr4em3KaNO76nbwYPHjLOKNhT_nUcKnVbCwYM6O4PsP8z69-s1glL5ThJqHRyBuA31j5o9NMlOGmDpg6FP8csUYpcs8DE31QIAbqCBMEkuBAql6HL4GpgDYwzgncGZb6Lb1nV4_9SKD_5haGqZdljwj_/s400/horror%20in%20the%20high%20deserttt.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixwMp-XBSI-mReCaJe7k-WXokwUbFASVg67Ga5vr4em3KaNO76nbwYPHjLOKNhT_nUcKnVbCwYM6O4PsP8z69-s1glL5ThJqHRyBuA31j5o9NMlOGmDpg6FP8csUYpcs8DE31QIAbqCBMEkuBAql6HL4GpgDYwzgncGZb6Lb1nV4_9SKD_5haGqZdljwj_/w400-h240/horror%20in%20the%20high%20deserttt.jpg" width="400" /></a></div> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b>Titre : </b>Horror in the high desert 2 : Minerva</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Dutch Marich </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Solveig Helene, Laurie Felix Bass, Suziey Block, Brooke Bradshaw, Marco Antonio Parra</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b>Date de sortie en France :</b> 2023 (VOD)<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b>Genre : </b>found footage<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b> </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">En 2018, plusieurs tragédies se déroulent dans le désert du nord-est du
Nevada. Une femme est retrouvée morte et une autre disparaît sur le même
tronçon d'une autoroute isolée. Ces événements pourraient-ils être liés
à la tristement célèbre disparition, en 2017, du randonneur Gary Hinge ?</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b> <br /></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><b> </b>Le final de <b>Horror in the high desert</b>
annonçait une suite, dans laquelle les internautes tentaient de
retrouver les lieux où avait disparu Gary Hinge. Pourtant, avec <b>Horror in the high desert 2 : Minerva</b>,
Dutch Marich va s'éloigner de cette idée pour enrichir un peu son
univers, avec deux autres affaires de disparitions mystérieuses dans le
Nord-Est du Nevada. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFteI1ELEI_PVLbVM-TykcKd7Tgpr9A4Bj0R9XsL-P-pYtAOwljodNbOSVIOW-vfF7B8PJDVsGVjxBJLDWVof3oQeyIE4wHdcmqLVXRvq1a4gz-M47AjzMYPSj0JXkpYxyuZTJxm2mP3BWSPEmCuRP6X61vesbkLc_jnblrYjDRDIqRjE1r_p2pQOWnM2V/s400/horror%20in%20the%20high%20desert%202a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFteI1ELEI_PVLbVM-TykcKd7Tgpr9A4Bj0R9XsL-P-pYtAOwljodNbOSVIOW-vfF7B8PJDVsGVjxBJLDWVof3oQeyIE4wHdcmqLVXRvq1a4gz-M47AjzMYPSj0JXkpYxyuZTJxm2mP3BWSPEmCuRP6X61vesbkLc_jnblrYjDRDIqRjE1r_p2pQOWnM2V/s320/horror%20in%20the%20high%20desert%202a.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Il
va en revanche reprendre le même procédé que pour le premier volet,
avec ce faux documentaire composé d'images d'archives, d'interviews et
d'images retrouvées, mais en le musclant un peu. Si l'on devait
finalement attendre la dernière partie du premier film avant de
frissonner, <b>Minerva</b> va se montrer un peu plus généreux en la
matière, en disséminant les passages forts dans son film, suivant la
logique selon laquelle une suite doit en faire plus. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Cela
va avoir deux conséquences : d'un côté, cela va reprendre le film plus
rythmé, avec quelques scènes mémorables (la visite du sous-sol) et des
artifices d'angoisse plus tangibles ; de l'autre, cela va empiéter sur
la caractérisation des personnages, qui seront bien moins développés que
ne l'était Gary Hinge. On n'apprendra finalement pas grand chose de
Minerva, et encore moins d'Ameliana. Autant dire que leurs destins
respectifs nous toucheront beaucoup moins que celui du randonneur.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1c8_uiyoVbo_mMSzqA1DFN2VvMFMiiR4YdrHoNvxNfYF0cKy9QjgKowredyVFD0ZTEVgg3OGmJAtmqlg0x_Yno3t9QKjd83ZmSW9merSw9dWmlOZ0ciMlM3B4RLEeriaGOA8G6TsJhFlHwqGZt9keyaDsolxsdX8DBTFaer72wHwNeB7UeUo072Y4mjTo/s400/horror%20in%20the%20high%20desert%202c.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1c8_uiyoVbo_mMSzqA1DFN2VvMFMiiR4YdrHoNvxNfYF0cKy9QjgKowredyVFD0ZTEVgg3OGmJAtmqlg0x_Yno3t9QKjd83ZmSW9merSw9dWmlOZ0ciMlM3B4RLEeriaGOA8G6TsJhFlHwqGZt9keyaDsolxsdX8DBTFaer72wHwNeB7UeUo072Y4mjTo/s320/horror%20in%20the%20high%20desert%202c.jpg" width="320" /></a></div> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Mais
encore une fois, la dernière partie va réussir à faire monter la
tension, grâce à un travail formidable sur le son et l'image. Plus
encore que pour le final du 1er volet, Dutch Marich joue sur
l'invisible, sur les ombres, sur ce que l'on entend, sur ce que l'on
croit avoir vu, et sur le sentiment de vulnérabilité totale du
personnage tenant la caméra, qui ne voit à aucun moment ce que nous
pensons avoir aperçu. Une vraie réussite à ce niveau là, encore une
fois. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">On reste ainsi en terrain connu avec <b>Horror in the high desert 2 : Minerva</b>,
qui reprend les ingrédients de son aîné, tout en le dopant légèrement.
J'ai préféré le premier film, m'impliquant davantage dans l'histoire de
son personnage, mais j'ai tout de même apprécié le sentiment constant de
mystère autour du film, malgré des héroïnes dont je me foutais un peu. A
voir cependant si le réalisateur ne se caricature pas par la suite : la
saga semble devoir s'étirer sur 5 épisodes, et le final de ce deuxième
volet semble annoncer, une nouvelle fois, des révélations sur l'étrange
personnage croisé à la fin de <b>Horror in the high desert</b>. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/0bBr5-b7ZJI" width="320" youtube-src-id="0bBr5-b7ZJI"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /><br /></div></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-80321854428619666182023-12-29T21:36:00.000+01:002023-12-29T21:36:40.238+01:00Horror in the high desert<div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmpTCzHkNoLjB8eKnd0MLh8Cnnz1sNtvXXFIetqoaGRfmatzDSM7K6nYwwuyE4GcpL5YFUEIvNaSu3YEAAntmYQKbBvxEtHM0tQCliFQt_6e8y80e74fsnF4xh94Q8U4KCm9woJoZljt9COnBeTw81ziOafjc4enIGY9Z4A1VS77lYEn_o1qbhkNOrwLxW/s400/horror%20in%20the%20high%20desertt.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmpTCzHkNoLjB8eKnd0MLh8Cnnz1sNtvXXFIetqoaGRfmatzDSM7K6nYwwuyE4GcpL5YFUEIvNaSu3YEAAntmYQKbBvxEtHM0tQCliFQt_6e8y80e74fsnF4xh94Q8U4KCm9woJoZljt9COnBeTw81ziOafjc4enIGY9Z4A1VS77lYEn_o1qbhkNOrwLxW/w400-h240/horror%20in%20the%20high%20desertt.jpg" width="400" /></a></div><br /><b>Titre : </b>Horror in the high desert</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Dutch Marich </div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Eric Mencis, Tonya Williams-Ogden, Errol Porter, David Morales, Suziey Block</div><div style="text-align: left;"><b>Genre :</b> found footage<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>15 février 2023 (VOD)<br /></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b> <br /></div><div style="text-align: left;">En juillet 2017, un randonneur expérimenté disparait dans le nord du
Nevada. Après une recherche approfondie, il n'a jamais été localisé. À
l'occasion du troisième anniversaire de sa disparition, des amis et
proches se souviennent des événements et, pour la première fois, parlent
de l'horrible conclusion de son destin.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Si l'univers du <i>found footage</i> regorge de navets fauchés et sans imagination, on<b> </b>tombe parfois grâce au bouche-à-oreilles sur des films plus efficaces et plus réussis. C'est le cas avec <b>Horror in the high desert</b> qui, malgré un budget que l'on devine rachitique, va jouer avec brio la carte du faux documentaire. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguRjRDUssBC5HJGlvI9-Dam1Sper7b-ePoYEiuFDY0asLd5k88kGZT2P1JkxopFaq_b-K1EMEmAFBgX4Nnh7gFdWUZZyKwSMhlGvayGsWHWnPUalWgZVrwHbKluXg0R2hmz65TLP9EveGVPRHfP7XGqHbWNF15UH71ZnTieI_ei4Q0ZnNTLn0MNgFWLgeB/s1280/horror%20in%20the%20high%20desert%201a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguRjRDUssBC5HJGlvI9-Dam1Sper7b-ePoYEiuFDY0asLd5k88kGZT2P1JkxopFaq_b-K1EMEmAFBgX4Nnh7gFdWUZZyKwSMhlGvayGsWHWnPUalWgZVrwHbKluXg0R2hmz65TLP9EveGVPRHfP7XGqHbWNF15UH71ZnTieI_ei4Q0ZnNTLn0MNgFWLgeB/s320/horror%20in%20the%20high%20desert%201a.jpg" width="320" /></a></div> </div><div style="text-align: left;">Le film de Dutch Marich nous raconte ainsi l'histoire de Gary Hinges, jeune randonneur disparu dans des circonstances troublantes. Extraits de reportages télévisés, interviews des proches de la victimes et de détectives, contextualisation par une journaliste :<b> Horror in the high desert</b> joue la carte du réalisme, et y parvient plutôt bien. Les codes classiques de ce genre de reportage sont parfaitement repris (les noms des intervenants apparaissent, des bandeaux résument la situation), jusqu'à la promesse d'un dénouement mystérieux, et je dois bien avouer que ça fonctionne assez bien pour moi. Sans aller jusqu'à dire que j'ai fini par croire à un fait divers authentique, j'ai été pris par cette ambiance de documentaire et par l'histoire. Evidemment, cela ne pourra pas être le cas pour tout le monde, et je conçois totalement que l'on puisse rester totalement hermétique au concept... et donc de s'ennuyer à mourir. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Car il ne se passe finalement pas grand chose dans <b>Horror in the high desert</b>, et c'est aussi ce qui peut faire sa force : l'enquête est finalement assez linéaire, la police n'a pas grand chose à se mettre sous la dent, et le seul élément "important" est la découverte du véhicule de Gary, déplacé par une personne dont les empreintes ne correspondent pas à celles du jeune homme. Là encore, cette absence de sensationnel renforce la crédibilité de l'ensemble, mais laissera de côté une partie du public... jusqu'à la découverte de l'ultime vidéo. </div><div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFQkz2-vst86hOz5CKjLLUyESg7qkgzKptTNt1arYNW-qR12HvX5_clDncvKHBlkx3wwTVE9jNYuyI_2l8d4DUCfZrr78xqtf4ap3Ukysju85WwGVoU-G-b0FcMefWoZPGvumxg-WT_vANHro_Mv9StZ-rjQMDYXWBMSo7OooXwWSCbVgrW4RglhXIL1sB/s400/horror%20in%20the%20high%20desert%201c.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFQkz2-vst86hOz5CKjLLUyESg7qkgzKptTNt1arYNW-qR12HvX5_clDncvKHBlkx3wwTVE9jNYuyI_2l8d4DUCfZrr78xqtf4ap3Ukysju85WwGVoU-G-b0FcMefWoZPGvumxg-WT_vANHro_Mv9StZ-rjQMDYXWBMSo7OooXwWSCbVgrW4RglhXIL1sB/s320/horror%20in%20the%20high%20desert%201c.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;">Car le disparu animait un blog sur internet en donnant des conseils sur la survie en pleine nature. On y apprend notamment qu'il avait découvert une étrange cabane dans les bois, et y avait ressenti quelque chose de maléfique avant de prendre la fuite. Harcelé par son public, qui remettait en cause son histoire, il a finalement décidé de retourner sur les lieux pour leur prouver ses dires... et n'en reviendra jamais. La dernière partie, consacrée au retour vers cette cabane, en pleine nuit, est d'une incroyable efficacité. On reprend ici les codes classiques du <i>found footage</i>, avec cette caméra portée, ces mouvements brusques, mais le jeu sur le son et les lumières est assez remarquables, nous laissant constamment tenter de deviner (ou d'imaginer) des formes dans la nuit. Un véritable moment de tension, qui peut évoquer la dernière partie du <b><a href="https://lehuitiemepassager.blogspot.com/2016/09/le-projet-blair-witch.html">Projet Blair Witch</a></b>, par exemple. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">A l'image du sympathique <b><a href="https://lehuitiemepassager.blogspot.com/2013/07/lake-mungo.html">Lake Mungo</a></b>, <b>Horror in the high</b> <b>desert</b> prend donc son temps pour développer son histoire, cherchant à donner vie au personnage de Gary Hinges et à nous impliquer émotionnellement pour rendre ce fait divers crédible. Cela fonctionnera selon la sensibilité de chacun, et a plutôt bien marché avec moi, jusqu'à la cerise sur le gâteau avec ce dénouement formidable. En ce qui me concerne, une bonne pioche dans l'univers peuplé de navets du <i>found footage</i>. <br /></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/EJ6PXuXmvvE" width="320" youtube-src-id="EJ6PXuXmvvE"></iframe></div><br /><p><br /></p>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-90297554311204428212023-12-10T22:20:00.000+01:002023-12-10T22:20:10.928+01:00Godzilla Minus One<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5E0cOAYzBnfdsKg1v7fFMykvf5SVsFgCGYZHBtw_69G7kgqVmjUa7hMS8iGPNWZ4PgUVyg8WzJYJNbFDMsMR7bhiGQ7wR5bCxBW8YQ3OMUV_W_jc00-ttRZ8F1mX9C9kn8GCRidT-wSgbtD21G851UW9Y3AJ8q4SLMNkaqNC_T12IAbS89YGnlpodz7I-/s400/godzilla%20minus%20one%20blog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5E0cOAYzBnfdsKg1v7fFMykvf5SVsFgCGYZHBtw_69G7kgqVmjUa7hMS8iGPNWZ4PgUVyg8WzJYJNbFDMsMR7bhiGQ7wR5bCxBW8YQ3OMUV_W_jc00-ttRZ8F1mX9C9kn8GCRidT-wSgbtD21G851UW9Y3AJ8q4SLMNkaqNC_T12IAbS89YGnlpodz7I-/w400-h240/godzilla%20minus%20one%20blog.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Godzilla Minus One</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Takashi Yamazaki</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Ryūnosuke Kamiki, Minami Hamabe, Yuki Yamada, Munetaka Aoki, Hidetaka Yoshioka, Sakura Andō, Kuranosuke Sasaki <b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>7 décembre 2023</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>kaiju eiga</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt ">
Le Japon se remet à grand peine de la Seconde Guerre mondiale qu’un
péril gigantesque émerge au large de Tokyo. Koichi, un kamikaze
déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, voit
là l’occasion de racheter sa conduite pendant la guerre. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><b>Avis : </b></div><div class="content-txt ">1954<b> - </b>2024. Pour fêter ses 70 ans, Godzilla revient enfin au bercail, 7<b> </b>ans après le formidable <b>Shin Godzilla</b>. Entre temps, le Roi<b> </b>des Monstres a été à l'affiche d'une soporifique trilogie<b> (Godzilla : La Planète des monstres</b>, <b>Godzilla : la Ville à l'aube du combat</b> et <b>Godzilla : le dévoreur de planètes</b>), et d'une série animée diffusées sur Netflix (<b>Godzilla : l'origine de l'invasion</b>), et surtout d'un massacre en règle dans le triste MonsterVerse avec les tristes suites du Godzilla de Gareth Edwards : <b>Godzilla II : Roi des Monstres</b> et <b>Godzilla vs Kong</b>. Hasard (ou non) du calendrier, la "sortie" au cinéma de <b>Godzilla Minus One</b> en France coïncide avec l'arrivée de la bande-annonce du futur <b>Godzilla X Kong : le Nouvel Empire</b> qui n'annonce rien de bon. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4k9UJzthOEehytLzrtSAfBWmq3nhnOTw2lpk0WgWDdgfve4BlSnJHrwj08ZY0hIAFrcjJihj3VFUTOp9Fnq5Q_VDgBvuFmZ8TbSpC2r2dqgIETPugJ-MSWn6uqGoi0IasDuarQ_TQCEuMUMm2G8eRDXDlL4ybzyHfMvT8xshgbY0Jlm4neGp4rBwOcfRT/s400/godzilla%20minus%20one%202.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4k9UJzthOEehytLzrtSAfBWmq3nhnOTw2lpk0WgWDdgfve4BlSnJHrwj08ZY0hIAFrcjJihj3VFUTOp9Fnq5Q_VDgBvuFmZ8TbSpC2r2dqgIETPugJ-MSWn6uqGoi0IasDuarQ_TQCEuMUMm2G8eRDXDlL4ybzyHfMvT8xshgbY0Jlm4neGp4rBwOcfRT/s320/godzilla%20minus%20one%202.png" width="320" /></a></div> <b> <br /></b></div><div class="content-txt ">Bref, il était temps que le véritable Godzilla revienne mettre les pendules à l'heure et l'église au centre du village. Pour cet anniversaire, la Toho choisit une nouvelle fois de confier son bébé à un réalisateur confirmé, à la vision singulière. Après Ryuhei Kitamura et son complètement fou <b>Godzilla : Final Wars</b>, après Hideaki Anno et Shinji Higuchi pour l'exceptionnel <b>Shin Godzilla</b>, c'est Takashi Yamazaki qui se retrouve aux manettes, un réalisateur reconnu comme expert en effets spéciaux numériques, mais qui s'est aussi parfois retrouvé au coeur de polémiques en raison des sous-textes ambigus de certains de ses films, dont <b>Kamikaze, le dernier assaut</b>. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt ">Il sera justement question d'un kamikaze dans ce <b>Godzilla Minus One</b>, qui se déroule au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, dans un Japon portant encore les stigmates, tant matérielles que psychologiques, de la défaite et des bombardements atomiques. Si le pays pensait avoir atteint le fond, l'attaque de Godzilla va encore empirer la situation, et l'amener plus bas que terre. Au niveau -1, d'où le titre du film. Et si cette attaque permettait aux japonais de tourner la page pour faire front face à cette nouvelle catastrophe ?</div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgruVv4i_d3YKkKHYoazAFmJqDU2udHIskgsDsMCKOQGmWwbUUYIFu899qUWHxC9OGDZxta8-MOGE0tmdcd7M1o1138hNdHi4KHxToGoPgMpaIrvFvSvdKr1tsrV2atJ_7lvvRepPEzeyQBrzxBkOH8HqKRvzktpXrE8xrUoa4VuzVoU4ueMWB_Qh1zIuGI/s400/godzilla%20minus%20one%203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgruVv4i_d3YKkKHYoazAFmJqDU2udHIskgsDsMCKOQGmWwbUUYIFu899qUWHxC9OGDZxta8-MOGE0tmdcd7M1o1138hNdHi4KHxToGoPgMpaIrvFvSvdKr1tsrV2atJ_7lvvRepPEzeyQBrzxBkOH8HqKRvzktpXrE8xrUoa4VuzVoU4ueMWB_Qh1zIuGI/s320/godzilla%20minus%20one%203.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div class="content-txt "></div><div class="content-txt "><b>Shin Godzilla</b> nous perdait dans les méandres et la froideur d'une administration incapable d'agir ou de réagir face à la menace du monstre. <b>Minus One</b> en prend le parfait opposé en nous faisant suivre un héros clairement identifié, et sa quête de rédemption. Yamazaki va ainsi prendre le temps de développer ses personnages, de les rendre crédibles et attachants, et décupler par la même occasion l'impact des attaques de Godzilla. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt ">Car le monstre nous offre quelques séquences incroyables, s'inspirant de pas mal de ses aînés (une séquence signature de <b>Godzilla</b> par-ci, une origine calquée sur celle de <b>Godzilla vs King Ghidorah</b> par-là) et d'autres classiques du cinéma (<b>Les Dents de la mer</b>, pour le plus évident). La première attaque offre quelques images assez inédites dans la saga, et la séquence de destruction de Ginza m'a scotché sur mon siège tant elle était impressionnante... voire même terrifiante. Une terreur que l'on retrouve dans Godzilla lui-même, le monstre se révélant particulièrement menaçant et colérique, bénéficiant de plus d'une capacité de régénération donnant quelques images cauchemardesques rappelant parfois le <b>GMK </b>de Kaneko. Que dire enfin de son souffle atomique, qui retrouve un impact destructeur total ? On saluera d'ailleurs la qualité des effets spéciaux, souvent impressionnants, pour un film dont le budget n'avoisine pourtant "que" les 15 millions de dollars. </div><div class="content-txt "><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU8CquFwup_L6RTWl1-zsfBi0iaeLDCcnpkHjMaVMjB37haoMAa4L5LmzaI7-HEkWJdVp-u_X20EJweFwBOohN532FSI9Bp3gweee98qq0BOaljoN2Kg4V_BHCgY89kWaqnYcoUCxtyybR_EzwCe1AgoOgzAyu6qiVG1RcMmTK7I1EvdCto04IVfb6WNpD/s400/godzilla%20minus%20one%204.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU8CquFwup_L6RTWl1-zsfBi0iaeLDCcnpkHjMaVMjB37haoMAa4L5LmzaI7-HEkWJdVp-u_X20EJweFwBOohN532FSI9Bp3gweee98qq0BOaljoN2Kg4V_BHCgY89kWaqnYcoUCxtyybR_EzwCe1AgoOgzAyu6qiVG1RcMmTK7I1EvdCto04IVfb6WNpD/s320/godzilla%20minus%20one%204.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="content-txt "></div><div class="content-txt ">Bref, ce <b>Godzilla Minus One</b> est l'un des tous meilleurs films de l'année, et l'un des tous meilleurs films de la saga. Un film profondément humaniste, qui exploite à merveille le cadre du Japon d'après-guerre, évoquant sans jamais les nommer directement les traumatismes d'Hiroshima et Nagasaki (la simple image d'un compteur Geiger analysant un vélo d'enfant suffit à faire le parallèle), évacuant de façon uchronique l'occupation américaine ("trop occupée avec les soviétiques") et imaginant le peuple japonais contraint de s'organiser sans cadre institutionnel défini. Un film incroyablement spectaculaire, avec quelques unes des scènes de destruction les plus réussies depuis 70 ans, pour un anniversaire presque parfait, si l'on fait abstraction des 3 dernières minutes... et de la fête franchement gâchée en France. <br /></div><div class="content-txt "><br /></div><div class="content-txt ">On ne pourra ainsi que regretter la distribution famélique du film en France, avec deux uniques dates dans quelques cinémas Pathé, au tarif prohibitif de la 4DX, et quelques diffusions événementielles comme au PIFFF (à 0h20 en semaine...) ou au Festival du cinéma japonais contemporain. Un crève-coeur pour un film qui ne se savourera pleinement qu'avec un écran et une installation sonore de qualité, ne serait-ce que pour profiter du rugissement du monstre ou de la superbe musique du film. </div><div class="content-txt "><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/cJmrJGBjBlU" width="320" youtube-src-id="cJmrJGBjBlU"></iframe></div><br /><div class="content-txt "><br /></div></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-73450416994101817202023-11-05T19:29:00.000+01:002023-11-14T21:06:56.936+01:00L'Exorciste - Dévotion<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy0p8zC9lbdk_jy9NBAB_XrZniqI-x0fQptagPg3ENPc9GhUb3FG99Crcs_8FXYoOS_XO8-lmWNzz5RsreiDLZygSyNfP5UudW6oSvefDXz5e9KTavZwax8Z-f_OqtmY-45TvPj_KO4yJm1RXxLVvvnG2Id3HtvFWNTxCHHM4O8nPqTkHWXMkGWlnKeqPB/s1920/exorciste.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy0p8zC9lbdk_jy9NBAB_XrZniqI-x0fQptagPg3ENPc9GhUb3FG99Crcs_8FXYoOS_XO8-lmWNzz5RsreiDLZygSyNfP5UudW6oSvefDXz5e9KTavZwax8Z-f_OqtmY-45TvPj_KO4yJm1RXxLVvvnG2Id3HtvFWNTxCHHM4O8nPqTkHWXMkGWlnKeqPB/w400-h225/exorciste.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>L'Exorciste - Dévotion (The Exorcist - Believer)</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>David Gordon Green</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Leslie Odom Jr, Ellen Burstyn, Ann Dowd</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>11 octobre 2023</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt">
Depuis que sa femme, enceinte, a perdu la vie au cours d’un séisme en
Haïti douze ans plus tôt, Victor Fielding élève, seul, leur fille
Angela. Un jour, Angela et son amie Katherine disparaissent dans les
bois avant de refaire surface 72 heures plus tard sans le moindre
souvenir de ce qui leur est arrivé... Dès lors, d’étranges événements
s’enchaînent et Victor doit affronter de redoutables forces maléfiques.
Désespéré et terrorisé, il sollicite la seule personne encore en vie qui
ait jamais été témoin de pareils phénomènes: Chris MacNeil. </div><div class="content-txt"> </div><div class="content-txt"><b>Avis : </b></div><div class="content-txt">Parmi les grands noms du cinéma d'horreur, <b>L'Exorciste</b> de William Friedkin bénéficie d'une place bien particulière. Souvent cité parmi les films les plus terrifiants, notamment grâce aux anecdotes entourant sa sortie en salles, il a, à l'image des <b>Dents de la mer</b> de Spielberg, dynamité un sous-genre du fantastique et été copié à d'innombrables occasions, sans jamais être égalé. Mieux encore, il a éclipsé toutes ses suites, de qualités certes variables, et on oublie souvent qu'il est le premier film d'une franchise composée de 6 films et d'une série télévisée, auxquels se sont frottés des réalisateurs tels que<b> </b>John Boorman (<b>L'Exorciste 2 : l'hérétique</b>), William Peter Blatty (<b>L'Exorciste, la suite</b>), Paul Schrader (<b>Dominion : prequel to the exorcist</b>) ou encore Renny Harlin<b> </b>(<b>L'Exorciste : au commencement</b>). Mieux encore, tout comme le film de Spielberg, <b>L'Exorciste</b> dispose d'une aura telle qu'il semble toujours impossible d'en proposer un remake. Autant dire que voir David Gordon Green débarquer sur la saga après avoir sauvagement violé <b>Halloween</b>, pour une nouvelle production Blumhouse laissait franchement perplexe. </div><div class="content-txt"> </div><div class="content-txt"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimuRbbdNNuZjuawHAp0tvoda2Asg9az_2n4NjHCiWQUhaHdbNTzi7vMHoApgjVb6AXxV00Md6IH5aAaUAYJutEqT8fUGRwDZiRE2Atl90rf1Wmy8gMaWb_vHWB9seRjhlVM1DS3oGF7oEBgRlB8G5lcpJmQrCPmg9-ailkWLfay4rUgxYtR0AiNYBDgTSL/s400/exorciste%20devotionN.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimuRbbdNNuZjuawHAp0tvoda2Asg9az_2n4NjHCiWQUhaHdbNTzi7vMHoApgjVb6AXxV00Md6IH5aAaUAYJutEqT8fUGRwDZiRE2Atl90rf1Wmy8gMaWb_vHWB9seRjhlVM1DS3oGF7oEBgRlB8G5lcpJmQrCPmg9-ailkWLfay4rUgxYtR0AiNYBDgTSL/s320/exorciste%20devotionN.jpg" width="320" /></a></div> </div><div class="content-txt">Il va d'ailleurs reprendre une recette similaire à celle de son <b>Halloween</b>, en proposant une suite directe au film originel, oubliant tout ce qui a été fait depuis, et en convoquant quelques illustres figures : Jamie Lee Curtis était revenue pour affronter Myers, Ellen Burstyn vient participer à la lutte contre le démon. Le premier problème, c'est que DGG n'a finalement que ça à proposer au spectateur : un titre d'une renommée qui le dépasse, et un personnage dont il ne sait pas quoi faire. Alors, pour compenser, il va se retrancher derrière ce que propose environ 99% du cinéma fantastique américain contemporain : il va essayer de doper son film pour n'offrir aucun temps mort, dans l'espoir que cette frénésie permette de faire oublier un scénario sans imagination, une absence totale de progression et de frisson, le tout en laissant la porte ouverte aux inévitables suites de ce qui est déjà prévu pour être une trilogie. </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="content-txt">On aurait pourtant pu croire que la possibilité d'étaler le scénario sur trois films permettrait d'étoffer l'histoire, d'approfondir les personnages, d'installer progressivement les enjeux. Il n'en sera rien. Dans <b>L'Exorciste Dévotion</b>, tout va très vite, trop vite. En quelques minutes, quand les parents retrouvent leurs filles après 3 jours d'absence, les personnages ont la certitude qu'elles sont possédées. Nous sommes loin de la progression remarquable du film de Friedkin, qui jonglait habilement entre l'explication médicale et l'explication surnaturelle, et réussissait ainsi à installer insidieusement l'angoisse chez le spectateur. Ici, aucune hésitation : les gamines sont possédées, et se mettent presque immédiatement à agir comme telles, en faisant joujou avec les lumières ou en gueulant des insanités dans une église, dans une scène particulièrement gênante alors qu'elle avait un fort potentiel. Résultat : on n'a pas peur pour les filles, et on ne s'identifie à personne. On attend juste impatiemment l'inévitable scène d'exorcisme pour enfin nous libérer de tout ça. </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="content-txt">Hélas, même de ce côté là, pas grand chose à sauver. Dommage, car l'idée de mêler plusieurs courants spirituels était prometteuse et pouvait offrir des passages originaux, mais David Gordon Green préfère une nouvelle fois se contenter du strict minimum. Pire encore, le film ne propose pas de conclusion satisfaisante, comme enfermé par son statut un peu bâtard de "premier film d'une future trilogie", destiné à laisser la conclusion ouverte pour la suite, tout en essayant de refermer le chapitre en cas d'échec. </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="content-txt">Bref, sans réelle surprise, cet <b>Exorciste - Dévotion </b>n'arrive ni à la cheville de son aîné, ni à celle de la plupart des plus mauvais film du genre. La combinaison BlumHouse - David Gordon Green a encore frappé, pour une nouvelle oeuvre balisée, sans surprise ni frisson. On espère juste que l'échec du film, tant sur le plan critique que financier, sonne le glas du projet de trilogie...</div><div class="content-txt"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/R25huG30r_4" width="320" youtube-src-id="R25huG30r_4"></iframe></div><br /><div class="content-txt"><br /></div></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-33064841668447026542023-11-05T17:38:00.000+01:002023-11-05T17:38:19.078+01:00Sharksploitation<div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG-Zqs0MZrVULODuuXXtejY3TCAVxZpJO5eh5sQ9AEBJZ88U1o6G3lKNNGamdAiCpKnmSMpSXGlfszIS2xcRoU_3kZ_3exPizjhJ5KzGSM3I2jVNSyCedD92eSHnA_EtA3pBVQj0ncy7NTIbpzfmSkV5ykwH3-ECAwwbpTFK33TuF1sJmSXBzuhH-zCuDR/s400/sharksploitationn.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG-Zqs0MZrVULODuuXXtejY3TCAVxZpJO5eh5sQ9AEBJZ88U1o6G3lKNNGamdAiCpKnmSMpSXGlfszIS2xcRoU_3kZ_3exPizjhJ5KzGSM3I2jVNSyCedD92eSHnA_EtA3pBVQj0ncy7NTIbpzfmSkV5ykwH3-ECAwwbpTFK33TuF1sJmSXBzuhH-zCuDR/w400-h240/sharksploitationn.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Sharksploitation</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b></div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b></div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>documentaire</div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;">Depuis quelques années, le genre du <i>shark movie </i>est particulièrement prolifique : entre les innombrables films à petit budget, les séries B efficaces, les pastiches et même les blockbusters, les requins sont partout sur nos écrans... Mais d'où vient le succès de ce genre si spécifique ? C'est la question à laquelle tente de répondre <b>Sharksploitation</b>. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Le documentaire de Stephen Scarlata va ainsi remonter aux premières apparitions des requins au cinéma : ainsi, bien avant <b>Les Dents de la mer</b>, les requins apparaissent dans de nombreux films d'aventures, dès le début du vingtième siècle, où ils ne sont pas forcément perçus comme une menace mais parfois comme des entités divines et protectrices. Ce n'est qu'avec quelques faits divers que l'animal commence à être perçu comme un danger, et apparaît peu à peu comme antagoniste, notamment dans des films tels que <b>Caine</b> (qui sera renommé <b>Shark ! </b>après le décès d'un cascadeur pendant le film suite à un accident avec un requin) ou encore le James Bond <b>Opération tonnerre</b>. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2UVDBZyLRQyamaEp27d-dIddSfeg5Zu2lSlXLNIyXsqDTR2XpRQ3TfOU7AC643pHg9tcp03i8WP9JZ8rVgPJvw5NCPcaAINPHjBiVd9nRY4qpD0v3xQHsLJX3zSNzI8jsmQbZbejjlwvcVQGM4G9cjMVJzHZour3ShwRylkbFC0dkcR_we6VP2ri4Eqll/s400/sharksploitation%203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2UVDBZyLRQyamaEp27d-dIddSfeg5Zu2lSlXLNIyXsqDTR2XpRQ3TfOU7AC643pHg9tcp03i8WP9JZ8rVgPJvw5NCPcaAINPHjBiVd9nRY4qpD0v3xQHsLJX3zSNzI8jsmQbZbejjlwvcVQGM4G9cjMVJzHZour3ShwRylkbFC0dkcR_we6VP2ri4Eqll/s320/sharksploitation%203.jpg" width="320" /></a></div> </div><div style="text-align: left;">Par la suite, c'est évidemment le film culte de Spielberg qui fera du
requin un monstre du cinéma, avec ses suites et ses plagiats, mais c'est
surtout l'exploitation en vidéo (Nu Images puis The Asylum) et les
chaînes télévisées (SyFy) qui va populariser le genre... et l'emmener vers des concepts toujours plus fous. Requins fantômes, hybrides, volants, se déplaçant sous terre, plus rien ne semble pouvoir arrêter le genre, quitte à se perdre dans une surenchère permanente. </div><p> Le documentaire nous décrit donc toute cette histoire, avec de nombreux extraits, de formidables anecdotes (la fameuse réplique de <b>Shark Attack 3 Megalodon</b>), en invitant quelques intervenants plus ou mois prestigieux : Roger Corman (<b>She Gods of shark reef</b>, <b>Sharktopus</b>), Joe Dante (<b>Piranha</b>), Joe Alves (<b>Les Dents de la mer 3</b>), Mark Polonia (<b>Sharkula</b>, <b>Jurassic Shark 3 Seavenge</b>, <b>Sharkenstein</b>), Chris Kentis (<b>Open Water - en eaux profondes</b>), Johannes Roberts (<b>47 meters down</b>), Anthony C. Ferrante (<b>Sharknado</b>), Andrew Traucki (<b>The Reef</b>), Mario Van Peebles (<b>USS Indianapolis : men of courage</b>), Misty Talley (<b>Zombie shark</b>, <b>Summer shark attack</b>) et bien d'autres viennent ainsi évoquer leurs oeuvres et leur rapport aux requins. </p><p>Car le film se conclut en rappelant que tout ceci n'est que du cinéma, et que les requins, loin d'être les machines à dévorer de l'humain que l'on croise sur les écrans, sont en danger d'extinction. Un excellent documentaire donc, superbement documenté, qui plaira autant aux connaisseurs, qui en profiteront pour repérer les œuvres qu'ils auront ratées, qu'aux novices qui s'amuseront énormément de l'imagination des producteurs. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/kWJHj6zI4Rk" width="320" youtube-src-id="kWJHj6zI4Rk"></iframe></div><br /><p></p><p>++ : le documentaire a remporté les prix du Jury et du Public au Paris Shark Week 2023.</p>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-7818504855706611802023-11-04T16:50:00.000+01:002023-11-04T16:50:21.640+01:00Saw X<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkOrda1DZ5F_Iv5P0ZWp4Hp-Ar7eQIK-sz2Kz4yIlo7v7o-tyrapsg91fSsTHzxJ2uIh09HXzLIdT08ElklEV_6yNorRni8ZUOfzCg4vgKi6i1R1XvRk9P-ACy_DrA54kXnrZtO4oC3dubdmwzD3SG400OA8tVqK2853sxtpUyQQuYzzA8beFcAvnHSJ7x/s400/saw%20x%201.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkOrda1DZ5F_Iv5P0ZWp4Hp-Ar7eQIK-sz2Kz4yIlo7v7o-tyrapsg91fSsTHzxJ2uIh09HXzLIdT08ElklEV_6yNorRni8ZUOfzCg4vgKi6i1R1XvRk9P-ACy_DrA54kXnrZtO4oC3dubdmwzD3SG400OA8tVqK2853sxtpUyQQuYzzA8beFcAvnHSJ7x/w400-h240/saw%20x%201.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Saw X</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Kevin Greutert</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Tobin Bell, Shawnee Smith, Synnove Macody Lund</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>25 octobre 2023</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;">John Kramer, malade et désespéré, se rend au Mexique afin de subir une
opération expérimentale capable de guérir son cancer, mais il découvre
que tout ceci n’est qu’une escroquerie visant des malades vulnérables et
affligés. Animé d'un nouveau but, le célèbre tueur en série retourne à
son œuvre, et va prendre sa revanche sur ces escrocs dans un terrible «
jeu » dont il a le secret, à travers des pièges toujours plus
machiavéliques et ingénieux les uns que les autres. <b></b></div><div style="text-align: left;"><b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b>Avis :</b> </div><div style="text-align: left;">On ne l'attendait pas vraiment, mais il est de retour : Jigsaw, le célèbre tueur au puzzle, revient pour de nouvelles aventures, situées entre les deux premiers épisodes. C'est l'occasion de faire revenir des personnages emblématiques de la série, John Kramer et Amanda Young (ainsi qu'un troisième larron, pour une scène post-générique), ainsi que Kevin Greutert, réalisateurs des épisodes <b><a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.com/2018/01/saw-vi.html">VI</a> </b>et <b><a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.com/2018/01/saw-3d-chapitre-final.html">VII</a></b>. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEV_KBgGdd7jUkYMDYyyOm-NVibUz6MswwDis8M2UfdvthRIzy22tS47UboDmvYBMc3W_yaKzEGlDJOm3PrY9UD0r7fV-fKqMhxa28Bppp1owBpGyjaVfCbw5qbvVxu8lU-EXLfjwDaXWeylhAqKc8-1Js_Ag-KbCvlKZOZ2OD_Y_ZaAna_Mzbdt9A7rvS/s400/saw%20x%202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEV_KBgGdd7jUkYMDYyyOm-NVibUz6MswwDis8M2UfdvthRIzy22tS47UboDmvYBMc3W_yaKzEGlDJOm3PrY9UD0r7fV-fKqMhxa28Bppp1owBpGyjaVfCbw5qbvVxu8lU-EXLfjwDaXWeylhAqKc8-1Js_Ag-KbCvlKZOZ2OD_Y_ZaAna_Mzbdt9A7rvS/s320/saw%20x%202.jpg" width="320" /></a></div> </div><div style="text-align: left;">Sans surprise, ce dixième épisode ne révolutionnera pas la saga, se contentant d'en reprendre les ingrédients principaux : des pièges sadiques, et une histoire rocambolesque aux rebondissements difficilement plausibles. Et il faut bien avouer que, des deux côtés, le film se surpasse : passé le premier piège, qui illustre la plupart des affiches du film et qui est assez peu marquant, <b>Saw X</b> nous offre des épreuves assez coriaces, ponctuant un scénario difficilement crédible. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">La séquence de la scie Gigli est ainsi particulièrement marquante, même si l'on s'étonne forcément de ne pas voir la victime tourner de l'oeil. En revanche, l'épreuve du cerveau est assez grotesque, même si on imagine assez facilement que le scénariste ne doit pas considérer qu'il s'agit d'un organe vital. Le scénario, quant à lui, censé apporter un peu de substance au personnage de Jigsaw (en avait-il besoin ?) en fait un génie débile, capable d'imaginer des pièges incroyables mais parfois complètement con. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Des pièges parfois très efficaces, un scénario constamment idiot : pas de doute, la saga <b><a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.com/2017/11/saw.html">Saw</a> </b>est de retour, et on peut imaginer que le concept, bien qu'il tourne en rond depuis maintenant 7 épisodes (depuis le navrant <b><a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.com/2017/11/saw-iii.html">Saw III</a></b>), accouche de nouveaux épisodes intermédiaires. Si je me suis laissé tenté par les échos étrangement positifs de ce dixième volet, pas certain que je me laisse encore avoir pour la suite...</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/t3PzUo4P21c" width="320" youtube-src-id="t3PzUo4P21c"></iframe></div><br /><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-47607002953308549272023-06-13T22:38:00.000+02:002023-06-13T22:38:28.282+02:00All the boys love Mandy Lane<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8vLsWH8mrxAouUZpxdzX7WalrciG6zV-nyljhIoXzqMS_VL1OLKP-Z_wVQR0s1QD-9DmKLXwgH_vAXQHTEgIBWR_vMauCCHqaFlQn37eilfVD2eJvltVOKr-vL348BiCHVBJ5L923spUyImGPLwvaswaG57pywSJuvzhQPniBOx3jtl7h-mna5QkGDg/s400/all%20the%20boys%20love%20mandy%20lanee.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8vLsWH8mrxAouUZpxdzX7WalrciG6zV-nyljhIoXzqMS_VL1OLKP-Z_wVQR0s1QD-9DmKLXwgH_vAXQHTEgIBWR_vMauCCHqaFlQn37eilfVD2eJvltVOKr-vL348BiCHVBJ5L923spUyImGPLwvaswaG57pywSJuvzhQPniBOx3jtl7h-mna5QkGDg/w400-h240/all%20the%20boys%20love%20mandy%20lanee.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>All the boys love Mandy Lane</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Jonathan Levine</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Amber Heard, Michael Welch, Whitney Able</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>3 août 2010 (vidéo)</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis :</b></div><div style="text-align: left;">Mandy Lane est si belle, si pure, si innocente... que tous les garçons la convoitent. Pour la séduire, une bande de copains l'invite dans un ranch pour y fêter la fin des classes. Au rendez-vous : sexe, drogues, alcool... Et un invité surprise, qui tente de mettre la main sur le plus convoité des trophées : Mandy Lane. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Un groupe de jeunes étudiants (sportifs, beaux, cheerleaders...), dans un lieu isolé, où l'alcool coule à flot, où tout tourne autour du sexe,<b> </b>et rapidement confrontés à un mystérieux tueur : vous pensiez être devant un slasher ? Et pourtant, pas vraiment, car <b>Mandy Lane</b> va en fait s'amuser des codes propres au slasher pour mieux en jouer et nous offrir autre chose. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY0r9VDOjmbAV0KJp0yeQXCUfzUKujH3w_-5-02auK7LfIJPumzZnXlQw5zBlfvBHk8cWK_a4YWnPoY8qN9C8v1MmbZkcq9ztvak9JBq6jBBpOHeutgTTl3LGRUQeqx14uAs_zMxIJIqDbzCzHxEASzLgIumrHtEXDaq22TVhzVAQaf-C70Al9v4WRkA/s400/all%20the%20boys%20love%20mandy%20laneee.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY0r9VDOjmbAV0KJp0yeQXCUfzUKujH3w_-5-02auK7LfIJPumzZnXlQw5zBlfvBHk8cWK_a4YWnPoY8qN9C8v1MmbZkcq9ztvak9JBq6jBBpOHeutgTTl3LGRUQeqx14uAs_zMxIJIqDbzCzHxEASzLgIumrHtEXDaq22TVhzVAQaf-C70Al9v4WRkA/s320/all%20the%20boys%20love%20mandy%20laneee.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: left;"></div><p></p><p>Tout d'abord, les jeunes adultes que nous allons suivre dans le film de Jonathan Levine (<b><a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.fr/2013/06/warm-bodies.html">Warm bodies</a></b>) ne sont pas juste là pour faire monter le <i>bodycount</i>, mais ont toutes une vraie personnalité, de vraies inquiétudes bref, sont de véritables adolescents, crédibles, auxquels on finit par s'attacher. Ensuite, l'identité du tueur est révélée très rapidement. Pas de suspense donc, mais plutôt une réflexion sur les motivations du meurtrier, et par extension sur les notions de harcèlement scolaire, de violence étudiante...</p><p>Ces éléments vont donner un film étonnamment cruel, puisqu'on va ressentir chacun des coups portés aux personnages, mais aussi la détresse de certains voyant arriver une mort soudaine et inévitable. On appréciera par ailleurs la violence des mises à mort, mais aussi la qualité de l'interprétation, de la sublime Amber Heard à la surprenante Whitney Able (<a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.fr/2013/09/monsters.html"><b>Monsters</b></a>). </p><p>Faux slasher, mais véritable perle, <b>All the boys love Mandy Lane</b> était une excellente surprise à l'époque de sa sortie : il est désormais un petit classique du genre, qui vieillit extrêmement bien grâce à une intelligence de chaque instant. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/y9lA94P7shQ" width="320" youtube-src-id="y9lA94P7shQ"></iframe></div><br /><p><br /></p>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-80500237348608904272023-03-12T13:56:00.001+01:002023-03-12T13:56:33.383+01:00Scream 6<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvk3ctBpIC3zZk6Ej6vDi7pZpo-VdQu0MJL_nxwH3-OdGHBkd75rz3AMgp9oGgVuO1B1VpoNXo9ayWPnSYoGonhretyGw86hFHn6FwMCw_o3g9IEjHBTtjEOUIuf0ZBzssczt7rqg196Og7rc2z9TPLtMjxBEkf3eFY6A8Af0AYc9Uj9pWZFPizD4zxQ/s400/scream%206a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvk3ctBpIC3zZk6Ej6vDi7pZpo-VdQu0MJL_nxwH3-OdGHBkd75rz3AMgp9oGgVuO1B1VpoNXo9ayWPnSYoGonhretyGw86hFHn6FwMCw_o3g9IEjHBTtjEOUIuf0ZBzssczt7rqg196Og7rc2z9TPLtMjxBEkf3eFY6A8Af0AYc9Uj9pWZFPizD4zxQ/w400-h240/scream%206a.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Scream 6</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Matt Bettinelli-Olpin,
Tyler Gillett</div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs :</b> Jenna Ortega, Melissa Barrera, Courteney Cox Arquette<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>8 mars 2023<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur</div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><b> </b>Après avoir frappé à trois reprises à Woodsboro, après avoir terrorisé
le campus de Windsor et les studios d’Hollywood, Ghostface a décidé de
sévir dans Big Apple, mais dans une ville aussi grande que New-York
personne ne vous entendra crier… </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Comme la saga <b>Vendredi 13</b> à l'époque, <b>Scream</b> prend la direction de New York, pour un sixième épisode destiné, une nouvelle fois, à nous surprendre en cassant certains codes. L'occasion, surtout, d'offrir un requel de <b>Scream 2</b>, dont il rejoue les grandes lignes. Attaques en public, apparitions et disparations surnaturelles, tueur s'inspirant des crimes passés, révélation finale similaire...</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMpL_nKNWv5nZsZqUGNVvfk5NCtKQDdlBleyeyHg5GVjhyLi6lpD7BjKSzfa6X-xTdmbJz_pFO36YM-k7R48GQp4w_uQtgyOI98qmjkq9L67bBnLZlrXlVBSZNphAP5kLBSPmPOotIAxZuCITl4PWLY8VzzWcFNw3_iMOoiRozbJNhwjYEH250aY-CSw/s400/scream%206b.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMpL_nKNWv5nZsZqUGNVvfk5NCtKQDdlBleyeyHg5GVjhyLi6lpD7BjKSzfa6X-xTdmbJz_pFO36YM-k7R48GQp4w_uQtgyOI98qmjkq9L67bBnLZlrXlVBSZNphAP5kLBSPmPOotIAxZuCITl4PWLY8VzzWcFNw3_iMOoiRozbJNhwjYEH250aY-CSw/s320/scream%206b.jpg" width="320" /></a></div> </div><div style="text-align: left;">Autrement dit, le fan attentif de la saga n'aura aucune difficulté à repérer le / la / les tueur / tueuse / tueurs / tueuses, et sera rarement surpris. Le cadre New-yorkais n'est finalement utilisé que pour une ou deux séquences (l'introduction et le métro, deux scènes très réussies). Pour le reste, ça pourrait se dérouler une nouvelle fois à Woodsboro, dans une ville où personne n'utilise son téléphone pour appeler les secours. Cela donne un film étrange, qui tente de multiplier les fausses pistes tout en laissant traîner d'énormes ficelles. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">On est ainsi constamment en équilibre précaire entre le bon (les attaques de Ghostface) et le moins bon (impossible de croire à ce mémorial), jusqu'à un final virant dans le grotesque, entre révélations ridicules et des comédiens se trouvant soudain en roue libre et usant et abusant de grimaces et de répliques puériles. Pire encore, alors que le film s'amuse à prétendre que "personne n'est à l'abri", les personnages principaux n'auront jamais autant semblé intouchables... et les survivants, jamais aussi nombreux. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Ainsi, si la saga remonte un peu la tête après un <b>Scream</b> assez insupportable, ce <b>Scream 6 </b>ne réinvente rien et se contente de suivre son cahier des charges, en compensant parfois par une vraie efficacité lors des attaques de Ghostface. Pas de quoi trembler ni se relever la nuit, ni attendre impatiemment l'inévitable Scream 7.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/uHnliyf_8Rs" width="320" youtube-src-id="uHnliyf_8Rs"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div><br />RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-56130437157859102282023-02-21T18:30:00.000+01:002023-02-21T18:30:51.918+01:00Shin Ultraman<div style="text-align: left;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDg4tFxP9_9_MaYzhp5IbmfeoSnifMC3M4qTK3AROQPixDKIW56lL0W_3kSR7_2DM29e2B3Ra-dcOT3-sAmIPhxFYLfEfcZx_M144wfolczB7w7-uZy2Y8RLYGybWvOr8WOIbT6lYsDNlXpoIwfJCAk5obzTvikrgTUgcNa4rRW33cT9HgEZzVuv-qjg/s400/shin%20ultraman.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDg4tFxP9_9_MaYzhp5IbmfeoSnifMC3M4qTK3AROQPixDKIW56lL0W_3kSR7_2DM29e2B3Ra-dcOT3-sAmIPhxFYLfEfcZx_M144wfolczB7w7-uZy2Y8RLYGybWvOr8WOIbT6lYsDNlXpoIwfJCAk5obzTvikrgTUgcNa4rRW33cT9HgEZzVuv-qjg/w400-h240/shin%20ultraman.jpg" width="400" /></a></div> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Shin Ultraman</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Shinji Higuchi </div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Takumi Saitoh,
Masami Nagasawa,
Hidetoshi Nishijima</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>-</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>super sentai, science-fiction</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt ">
Des kaiju toujours plus motivés attaquent le Japon, mais heureusement, la vigie Ultraman veille au grain. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><b>Avis : </b></div></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;">Découvrir Ultraman en 2022 avec Shin Ultraman, c'est le sentiment assez vertigineux de se trouver au pied d'un monument de la culture pop japonaise, un mastodonte né dans les années 60 et composé d'une multitude de séries et de films, dont l'immense majorité n'a jamais vraiment franchi nos frontières. En France, ce genre bien particulier est surtout connu par la série <b>Bioman</b> ou par la série... américaine <b>Power Rangers</b>, et est, à l'instar du kaiju eiga, souvent cibles de quolibets de la part d'un public préférant souvent le confort bien connu et reposant d'un énième slasher sans intérêt ou d'un film de zombie éclaté au sol, comme disent les jeunes. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu4EppUO4z0OJtmO13fu2fd_9HpVUOZOdQty2poYYImBYc3FDqTcYBSREgkb9KpI9iPH4TIjEntgj2s_Nt3q3qpJUyrdzOlLYzjGs04UDwit1RgGo69PaUeI16V7JAmsRoDquBfocSV1vfy9dFGGgMP8XsMnmoeC6-tc2ImAy5dwFFFT5sgjeTQqblOQ/s400/shin%20ultramann.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu4EppUO4z0OJtmO13fu2fd_9HpVUOZOdQty2poYYImBYc3FDqTcYBSREgkb9KpI9iPH4TIjEntgj2s_Nt3q3qpJUyrdzOlLYzjGs04UDwit1RgGo69PaUeI16V7JAmsRoDquBfocSV1vfy9dFGGgMP8XsMnmoeC6-tc2ImAy5dwFFFT5sgjeTQqblOQ/s320/shin%20ultramann.jpg" width="320" /></a></div> <br /></div><div style="text-align: left;">Je dois bien avouer que, moi-même, pourtant fan de Godzilla et compagnie, j'étais assez frileux à l'idée de découvrir le genre, ne sachant d'ailleurs pas par quel bout commencer, ayant tenté de visionner d'anciens épisodes de Kamen Raider ou de Ultra Q. C'est finalement grâce au PIFFF que j'ai pu découvrir enfin Ultraman, d'autant plus alléché par la promesse d'une relecture moderne du mythe, à l'image de ce que Shinji Higuchi et Hideaki Anno avaient proposé avec <b>Shin Godzilla</b>. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis ressorti assez circonspect de la séance, sans doute pas préparé à digérer un spectacle aussi généreux qu'hermétique. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Car ce que l'on sent dès les premières minutes, c'est la volonté de Higuchi et Anno de se faire plaisir, mais aussi de faire plaisir au spectateur. Des scènes de destruction, des affrontements titanesques, des poses improbables, et un respect que l'on sent total envers l'univers d'Ultraman : j'ai clairement eu des étoiles plein les yeux pendant la première demi-heure. Le film va ensuite rapidement se calmer, et développer ses thématiques de façon un peu pachydermique. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRz4uoPD0IhiiUEaXDE1GPXZ63T1P5r06tw_Bn5esFAKt85IJCwvXW8zxWNLm1UTu2qHXOpX43ktypbIEy7sQcxoa_2S0emkIn0vNVq0vchE_5t8p0k45JtDWXZw1v04SciRU31SbUmB_yy48HmKlzsf83kNuQMkrYvMcUU51HpnrCI8y2DueZxyp0bg/s400/shin%20ultramannn.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRz4uoPD0IhiiUEaXDE1GPXZ63T1P5r06tw_Bn5esFAKt85IJCwvXW8zxWNLm1UTu2qHXOpX43ktypbIEy7sQcxoa_2S0emkIn0vNVq0vchE_5t8p0k45JtDWXZw1v04SciRU31SbUmB_yy48HmKlzsf83kNuQMkrYvMcUU51HpnrCI8y2DueZxyp0bg/s320/shin%20ultramannn.jpg" width="320" /></a></div>Ce n'était déjà pas l'aspect le plus original de Shin Godzilla, mais ce dernier fait office de modèle par rapport à Shin Ultraman sur la critique des institutions japonaises et de leur incapacité à affronter une crise imprévue. La lenteur des prises de décisions, les dirigeants noyés au milieu d'un nombre impressionnants de conseillers inutiles, les accords grotesques passés dans l'urgence, la volonté d'agir plutôt que de réfléchir : si le sentiment de lourdeur administrative imprègne parfaitement le film, c'est surtout le sentiment de déjà-vu qui prédomine. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">On ne se réveille finalement que grâce aux petites touches d'humour, très efficace, ou grâce (ou plutôt "à cause de") à la réalisation très particulière de Higuchi. Ce dernier opte en effet pour un découpage extrême de toutes les séquences de dialogues, adoptant des points de vue totalement fous. Le résultat, s'il dénote une véritable virtuosité technique, s'avère vraiment déroutant, sans doute en écho à la manière dont le public peut consommer l'information de nos jours. J'avoue avoir été totalement pris au dépourvu par ces séquences... et pourtant continue à y penser régulièrement ! </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Si <b>Shin Godzilla</b> constituait sans doute une porte d'entrée efficace pour découvrir le kaiju eiga, je ne suis pas certain que <b>Shin Ultraman</b> donne vraiment envie au profane de s'intéresser davantage au genre. Malgré une première partie formidable, le film de Shinji Higuchi se contente trop souvent de reprendre les thématiques de son aîné, tout en se montrant à mes yeux trop léger pour convaincre. Mais la curiosité l'emportera sans doute : je le reverrai certainement en essayant d'être mieux préparé !</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/HzF4LS733OE" width="320" youtube-src-id="HzF4LS733OE"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-82993178140544169632023-02-18T21:30:00.001+01:002023-02-18T21:30:36.559+01:00Projet Wolf Hunting<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA5hO7zmiMcyZV17dxiQDim1oBlCla9nNU6ZIeq3GMqjmyp1H5VnYGgzpiAU8vFOyr48pD19ovlAWqPnVw81RWSx77LWjf9S5hFYT6qeya4fCpJNkupiHDNyOvIDVAUzXgNtsZhOTKAeuiR-8jqjYXGSp61sgq_TbkX7Jc2Xhv4uhP_Kn2YMxAIO16Qg/s400/projet%20wolf%20hunting1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA5hO7zmiMcyZV17dxiQDim1oBlCla9nNU6ZIeq3GMqjmyp1H5VnYGgzpiAU8vFOyr48pD19ovlAWqPnVw81RWSx77LWjf9S5hFYT6qeya4fCpJNkupiHDNyOvIDVAUzXgNtsZhOTKAeuiR-8jqjYXGSp61sgq_TbkX7Jc2Xhv4uhP_Kn2YMxAIO16Qg/w400-h240/projet%20wolf%20hunting1.jpg" width="400" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Projet Wolf Hunting (Neugdaesanyang)</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur :</b> Kim Hong-seon<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Seo In-guk,
Jang Dong-yoon,
Jung So-min</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>15 février 2023<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>action, fantastique</div><div style="text-align: left;"><b></b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;">Alors qu'ils sont transférés depuis les Philippines vers la Corée du Sud
par un navire cargo, plusieurs dangereux criminels provoquent une
violente émeute jusqu'à ce qu'un monstre non identifié sorte de son
sommeil... <b><br /></b></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Sans doute tracté par des locomotives telles que Bong Joon-ho (<b>Parasite</b>, <a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.com/2019/08/memories-of-murder.html"><b>Memories of murder</b></a>), Park Chan-wook (<b>Old boy</b>, <a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.fr/2016/11/mademoiselle.html"><b>Mademoiselle</b></a>, <b>Decision to leave</b>) ou Na Hong-jin (<b>The Chaser</b>, <a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.fr/2016/07/the-strangers.html"><b>The Strangers</b></a>), le cinéma sud-coréen s'est fait une belle place dans nos salles de cinéma et sur nos écrans de télévision. Le problème, c'est qu'alors qu'avant, seuls les meilleurs films nous<b> </b>parvenaient, cette mode permet désormais à des oeuvres très moyennes (la série <b>Squid Game</b>) voire mauvaises, comme ce <b>Projet Wolf Hunting</b>. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd0LlkCZAYHmw0b-tqAr3qSA0zSnB2SPZm4NkkE2t5Bo4sIaUVFveOekUdNNfKIBIP4AkuYQemzB-ugUK0FBk0MNxdA2NK4Mm0e-sGz2FKCK3FhAnaBimitdpcJsRUpYuXDHh1bpCu9e1FkONrz6dXVQdVu5TJ9-FUG3-vOq1rS5ZkMNPj_QUe9TSzEg/s400/projet%20wolf%20hunting2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd0LlkCZAYHmw0b-tqAr3qSA0zSnB2SPZm4NkkE2t5Bo4sIaUVFveOekUdNNfKIBIP4AkuYQemzB-ugUK0FBk0MNxdA2NK4Mm0e-sGz2FKCK3FhAnaBimitdpcJsRUpYuXDHh1bpCu9e1FkONrz6dXVQdVu5TJ9-FUG3-vOq1rS5ZkMNPj_QUe9TSzEg/s320/projet%20wolf%20hunting2.jpg" width="320" /></a></div><br /> </div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>PWH</b> est un film d'action bourrin complètement con, qui bifurque à mi-chemin vers le nanar horrifique. Cela semble lui assurer un certain succès public, certains spectateurs se contentant volontiers de l'extrême violence du film (et pourquoi pas, finalement ?), mais j'avoue que, de mon côté, le film ne m'a amusé qu'une demi-heure avant de profondément m'ennuyer. Alors oui, évidemment, le film n'usurpe pas sa réputation : il est très, très violent et, dès que l'ensemble se met en marche, ça n'arrête plus une seconde. Mais bordel, qu'est-ce que c'est con ! </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Car on est quand même devant l'opération policière la plus mal foutue du monde, qui ne vérifie ni l'identité de l'équipage, ni ce que transporte le bateau, le tout avec une surveillance minimale et une équipe de vétérans qui respire l'amateurisme jusqu'à laisser totalement sans surveillance sa fine cargaison de prisonniers. Bon, à vrai dire, c'est sans doute une équipe de suicidaires, étant donné qu'aucun ne réagit face à des menaces armées. Côté prisonniers, la brochette habituelle, avec le leader charismatique qui en fait des tonnes pour bien montrer qu'il est cinglé (bordel, cette interprétation) et les sous-fifres habituels. Et quand le film bascule vers l'horreur, avec une créature bourrine qui ferait passer Jason Voorhees pour un tueur chétif, c'est encore pire : on enchaîne des mises à mort violentes, gores et répétitives de personnages dont l'instinct de survie était apparemment livré en option, entre deux révélations crétines délivrées par des acteurs en roue libre.<br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'ai même fini par lutter contre le sommeil dans la dernière demi-heure, tant le combo action bourrine - gore crétin est lassant. Peu d'intérêt donc en ce qui me concerne, et surtout pas la "nouvelle bombe du cinéma coréen" que certains laissent entrevoir...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/1aOOAenMEOA" width="320" youtube-src-id="1aOOAenMEOA"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-59190554746913489822023-02-10T23:34:00.000+01:002023-02-10T23:34:40.113+01:00Space monster Wangmagwi<div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS6tz2JXjPZhEegc0GRGtQh9nO9a30FNd-vuWYIk2hqI8tA4zU-8bm-rtP98lkluNEOLl9epMc3uWelJ_bGQ23PGl4rlJdnwUaRR8RDLG29-jtHQqWJb3fcXcRoQcNck4lOtqJNkzqhSHwqtQhuA_8foI5UVxpOkX3hfcRzVDYmjyc7hAPeyha7gPyfA/s512/wangmagwi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS6tz2JXjPZhEegc0GRGtQh9nO9a30FNd-vuWYIk2hqI8tA4zU-8bm-rtP98lkluNEOLl9epMc3uWelJ_bGQ23PGl4rlJdnwUaRR8RDLG29-jtHQqWJb3fcXcRoQcNck4lOtqJNkzqhSHwqtQhuA_8foI5UVxpOkX3hfcRzVDYmjyc7hAPeyha7gPyfA/w400-h225/wangmagwi.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Space Monster Wangmagwi (Ujugoe-in Wangmagwi)</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Hyeok-jinn Gwon</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Won Namkung, Seon-kyeong Kim, Eun-jin Han <br /></div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France :</b> -</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>kaiju eiga</div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b> </div><div style="text-align: left;">Des
extraterrestres cherchent à envahir notre planète, et nous envoient un
monstre géant, Wangmagwi, qui détruit tout sur son passage. Menée par Oh
Jeong-hwan, l'aviation coréenne tente d'arrêter la créature, mais
celle-ci enlève bientôt la fiancée de Oh Jeong-hwan. </div><div style="text-align: left;"><div class="field field--name-field-movie-french-plot field--type-string-long field--label-hidden field__item">
</div><br /><b>Avis : </b> <br /></div><div style="text-align: left;">Dans le monde merveilleux du kaiju eiga, il existe quelques trésors perdus, notamment lorsque l'on s'aventure en dehors des terrains balisés par les grands studios japonais. C'est le cas par exemple du légendaire <b>Bulgasari</b>, réalisé par Kim Myeong-je en 1962, introuvable depuis sa sortie, sans doute en raison d'un accueil critique assez catastrophique. C'était également le cas de <b>Ujugoe-in wangmagwi</b>, de 1967 : le film n'était diffusé que par les Archives du film coréen, ou visible dans la bibliothèque de l'institution. Finalement, 55 ans plus tard, le film a enfin droit à une sortie en Occident, édité en Blu-Ray par les américains de SRS Cinéma. Pour le plus grand plaisir des fans du genre, qui ne s'attendaient certainement plus à voir enfin l'un des plus anciens films de monstres coréens. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgebPm2iONid8MDOp7cfs_p8X2W3XTiYHGzZL7hl9Cf8fWAAPhzkqWx4Q5x6Y-PMiMXTuNo1x20uTska6Sb06Pcp1oU_GryslP4ugUOSyYTM4C4H-l4M2ZzKrKyvduzGuvUeziqmN9_5lCYnuq7bXaxA2EWcK9WYUCyAfe1SldwQbTbQJ0m6v5BeX-WoA/s400/space%20monster%20wangmagwi%201.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgebPm2iONid8MDOp7cfs_p8X2W3XTiYHGzZL7hl9Cf8fWAAPhzkqWx4Q5x6Y-PMiMXTuNo1x20uTska6Sb06Pcp1oU_GryslP4ugUOSyYTM4C4H-l4M2ZzKrKyvduzGuvUeziqmN9_5lCYnuq7bXaxA2EWcK9WYUCyAfe1SldwQbTbQJ0m6v5BeX-WoA/s320/space%20monster%20wangmagwi%201.jpg" width="320" /></a></div> </div><div style="text-align: left;">Autant vous le dire tout de suite : comme souvent avec le kaiju eiga, <b>Space monster Wangmagwi </b>est réservé aux amateurs hardcores du genre, ceux qui prennent leur pied devant un acteur en costume piétinant des maquettes et des miniatures. Et il faut bien avouer que, dès les premières minutes, avec cette navette dérivant paresseusement devant un espace que n'aurait sans doute pas renié Ed Wood, ou avec ces extraterrestres en costume argenté évoluant dans un vaisseau bien vide, on en a pour notre argent. Le temps de nous expliquer rapidement leur plan (qui consiste, comme souvent, à nous balancer un monstre géant pour nous détruire et voler notre planète), on retourne sur Terre faire connaissance avec les principaux personnages. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Un début de film assez classique donc, qui va rapidement être dynamité par deux éléments : le monstre, tout d'abord ; les personnages, ensuite. Car <b>Wangmagwi</b> n'est pas un kaiju eiga classique : c'est aussi une comédie, qui oscille entre le vaudeville et le pipi-caca entre deux séquences catastrophe. Le monstre géant commence à tout péter dans la ville ? Deux nigauds en profitent pour se lancer des paris grotesques, l'un misant son argent, l'autre mettant en jeu... son épouse. Un militaire est envoyé pour affronter le monstre ? Sa fiancée est uniquement préoccupée par le fait que son mariage en sera retardé. Un vieillard se fait piétiner par Wangmagwi ? Au même moment, un homme est trahi par ses intestins. Et si je pensais avoir tout vu avec cette scène, c'était sans compter sur le personnage du gamin. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzs3XIB6qN698lPDQyS5owNnI8T_4--7wDde5e5Y_h6bLW4Jo3fGZxorUVLjVqADhIZjXNe5qU0KbMLPkG1suqTUs4Oedy6vbRK-vZJoy9sxbAMCl3g5eVGxj3Oy4Vm0KCnl-RJAO_CgXI9szpJlBSh5R4e63hGjs0kK2rXNeaWs_2yyoXI_tRWMAk5g/s400/space%20monster%20wangmagwi%202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="312" data-original-width="400" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzs3XIB6qN698lPDQyS5owNnI8T_4--7wDde5e5Y_h6bLW4Jo3fGZxorUVLjVqADhIZjXNe5qU0KbMLPkG1suqTUs4Oedy6vbRK-vZJoy9sxbAMCl3g5eVGxj3Oy4Vm0KCnl-RJAO_CgXI9szpJlBSh5R4e63hGjs0kK2rXNeaWs_2yyoXI_tRWMAk5g/s320/space%20monster%20wangmagwi%202.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;">Voleur mais courageux, ce dernier n'hésitera pas à aller affronter seul, avec sa b... et son couteau, le monstre géant qui détruit la ville. On atteint ici des sommets, le garçon parvenant presque à lui seul à mettre la créature en déroute, avec un sens du sadisme assez terrifiant... et une redoutable vessie. Pour ceux qui veulent en savoir plus, rendez-vous en fin de chronique pour le résumé d'une séquence qui est, je pense, unique dans le cinéma de genre. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Bref, des personnages hauts en couleurs, mais qui ne parviennent pas à éclipser un des monstres les plus <i>craignos</i> de l'histoire du kaiju eiga. Avec ses oreilles tombantes, sa langue constamment sortie et ses petits yeux, Wangmagwi inspire plus le sourire que la crainte. En revanche, malgré un costume qui n'a pas dû coûter grand chose (malgré une imposante fermeture éclair, bien visible dans le dos du monstre), il est assez crédible dans les séquences de destruction, grâce à des maquettes plutôt réussies et quelques effets de transparence bien travaillés. En dehors de son apparence, son comportement intrigue : alors qu'il semble capable de tout péter en quelques secondes, il passe de longues, très longues minutes à tourner autour du même bâtiment, et épargnera, apparemment séduit par sa poitrine, la future mariée, la transportant dans sa main pendant tout le film, tel un <b>King Kong</b> enlevant la belle Fay Wray. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXNpW-T3VRnjXsB-f08b7zNLDU2OEsyVpthut-Z9EiQ19nlSddKFKtR06XpaOwLQqS61_XDte2VRdLQOaO47-OHXOMkBrrPpLTFSXls-43Jtt_lozPEXDHwjjfO5MPmjy9oQZ4v9P-SzybudCB69TTMYduD5OOtF9I_Q4lfwbrpPTcza4FdTwAzFFdDw/s400/space%20monster%20wangmagwi%204.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="224" data-original-width="400" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXNpW-T3VRnjXsB-f08b7zNLDU2OEsyVpthut-Z9EiQ19nlSddKFKtR06XpaOwLQqS61_XDte2VRdLQOaO47-OHXOMkBrrPpLTFSXls-43Jtt_lozPEXDHwjjfO5MPmjy9oQZ4v9P-SzybudCB69TTMYduD5OOtF9I_Q4lfwbrpPTcza4FdTwAzFFdDw/s320/space%20monster%20wangmagwi%204.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><b>Space monster Wangmagwi</b> est dont un film à réserver aux amateurs acharnés de kaiju eiga, qui sauront apprécier le kitsch émanant de l'oeuvre, et lui pardonner son humour parfois douteux. Un film qu'on aura sans doute rangé aux côtés des pires "Godzilla" et "Gamera", s'il n'avait pas été aussi longtemps invisible. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Enfin, comme promis, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter certains gags du film. Ainsi, comment oublier toute la séquence où le jeune garçon <i>escalade </i>Wangmagwi, avant de s'introduire dans ses oreilles. Le temps de déchirer les tympans du pauvre monstre, d'échapper à une terrible chute en s'accrochant à ses poils de nez, le gamin va finalement... uriner à l'intérieur de la boîte crânienne de l'arme fatale des extraterrestres. Le tout, avant de menacer de crever également les yeux de Wangmagwi, qui ne méritait sans doute pas autant d'acharnement ! </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/GhtidWWWduE" width="320" youtube-src-id="GhtidWWWduE"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-61397886487670808702023-01-30T21:27:00.000+01:002023-01-30T21:27:27.006+01:00The Deadly Spawn<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvyVY_xDo62dPz2cxgw2B2VR3lXxazUNuymJZXxHEKPEuBzmlFnfBZ4TNQ5kwQfsKAKfLXvGVPeJU2Ve3wcjCgADYFNBv7TuW1lUSxEcGXsgmahWHf86C8_IOYwV5MW7g4sMYV5f03iIthNJz6uKsjROJL24ktTF2X_-KHs3PPMQs1Kz7zV5rH9Wgmow/s800/deadly%20spawnn.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="800" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvyVY_xDo62dPz2cxgw2B2VR3lXxazUNuymJZXxHEKPEuBzmlFnfBZ4TNQ5kwQfsKAKfLXvGVPeJU2Ve3wcjCgADYFNBv7TuW1lUSxEcGXsgmahWHf86C8_IOYwV5MW7g4sMYV5f03iIthNJz6uKsjROJL24ktTF2X_-KHs3PPMQs1Kz7zV5rH9Wgmow/w400-h240/deadly%20spawnn.jpg" width="400" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>The Deadly Spawn</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Douglas McKeown</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Charles George Hildebrand, Tom DeFranco, Jean Tafler</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>gore, science-fiction</div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;">Deux innocents campeurs trébuchent sur les restes d'une météorite et découvrent à leur insu que de monstrueuses et voraces créatures ont fait de l'autostop pour déjeuner sur notre planète. Après s'être réfugiés dans une maison isolée, les aliens se préparent à dévorer un buffet monstre : des adolescents ! </div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Il suffit parfois de pas grand chose pour qu'un film devienne culte. Prenez <b>The Deadly Spawn</b>, par exemple, également connu chez nom sous le nom de <b>La Chose</b> (c'est d'ailleurs sous ce titre que j'ai découvert l'existence de ce film, quand je furetais dans la vidéothèque de mon oncle, avec une VHS ayant un visuel n'ayant rien à voir avec la créature du film !) : un film fauché (on parle d'environ 25 000 dollars), un réalisateur et des acteurs amateurs, pour une oeuvre qui aurait pu être rapidement oubliée s'il n'y avait un point mémorable : la fameuse Chose, justement. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_E4mBOU0sdpAbSHx5jBxAA8KbkXvIoPXhzdoJcoYBspx4Q-bDHMDFe44VD2JZ0Wj995MMjxhqAl9yNcQ1gezvK4ia3brkpBMZ0G_hJ3j8I__eaHpb0gUZlkvWjaPLtIhTYPKmrGh5kJEmQG-o805pkLmEZAEXowAbQmHZ-vjuuHNjPygYrE_Jz3YUbA/s400/deadly%20spawnnn.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_E4mBOU0sdpAbSHx5jBxAA8KbkXvIoPXhzdoJcoYBspx4Q-bDHMDFe44VD2JZ0Wj995MMjxhqAl9yNcQ1gezvK4ia3brkpBMZ0G_hJ3j8I__eaHpb0gUZlkvWjaPLtIhTYPKmrGh5kJEmQG-o805pkLmEZAEXowAbQmHZ-vjuuHNjPygYrE_Jz3YUbA/s320/deadly%20spawnnn.jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;">Le monstre extraterrestre de <b>The Deadly Spawn</b> est un modèle de simplicité : c'est tout simplement une gueule, remplie de dizaines de dents impressionnantes, sur un corps de ver. Pas besoin de plus, pour une créature dont l'unique raison d'être est de bouffer. Une créature animée avec les moyens du bord, mais dont l'aspect de pénis énorme et visqueux, doté de dents, est tout simplement formidable. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Elle permet de contrebalancer les interminables séquences de remplissage, avec des acteurs débitant sans passion des tunnels de dialogues insipides : on n'attend en fait que la mise à mort des personnages, qui donnent lieu à des séquences bien gores, parfois bien sales (le visage déchiqueté en gros plan notamment) et bien jouissives (le dîner). </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Bref, on s'ennuie pas mal et trop souvent, mais on s'amuse aussi beaucoup par moments. Culte ? Certainement. Bon ? Certainement pas...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/7nqg5njJnEc" width="320" youtube-src-id="7nqg5njJnEc"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-54729640542640252192023-01-21T22:06:00.000+01:002023-01-21T22:06:19.391+01:00Troll<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOO1o0zKbxHNdv_yRRh14bjnG0_c3v7RnKXZX49DmvSzDmYDTG304S0UDaYAmxo6-R9vZ7_zdCphNsQ1Le4Izz2TCI7ksI1mcnc_SCdEea-4U2dMB8GdEzv7IhnNh7YOLloGaC2MOk2H9-d4xnQ7p2iNenl3BUeuxei30Ts3WwChAu9aggBd6Tb1iwkQ/s400/troll.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOO1o0zKbxHNdv_yRRh14bjnG0_c3v7RnKXZX49DmvSzDmYDTG304S0UDaYAmxo6-R9vZ7_zdCphNsQ1Le4Izz2TCI7ksI1mcnc_SCdEea-4U2dMB8GdEzv7IhnNh7YOLloGaC2MOk2H9-d4xnQ7p2iNenl3BUeuxei30Ts3WwChAu9aggBd6Tb1iwkQ/w400-h240/troll.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Troll</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Roar Uthaug</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Ine Marie Wilmann,
Kim S. Falck-Jørgensen,
Mads Sjogard Pettersen</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>1er décembre 2022<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>fantastique<b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt ">
Lorsqu'une explosion dans une montagne en Norvège réveille un ancien
troll, les autorités font appel à une paléontologue intrépide pour
l'empêcher de semer le chaos.
</div><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b><br /></div><div style="text-align: left;">Petit succès de la fin 2022 sur Netflix, le dernier film de Roar Uthaug (<a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.fr/2016/07/the-wave.html"><b>La Vague</b></a>) met en scène une créature issue du folklore scandinave, mais qui n'est pas une figure si présente dans le cinéma : en dehors d'apparitions, souvent courtes, dans des films de fantasy (<a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.fr/2012/12/le-hobbit-un-voyage-inattendu.html"><b>Le Hobbit</b></a>, par exemple), on a surtout vu les trolls dans le très sympathique <b>Troll Hunter</b> de André Øvredal, ou dans <b>Border</b> d'Ali Abbasi. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCr_lRDSTn8Up6K7Pfq500V6aT3Q12fNvo68LTIBmmOITlAONk6bg6sBk_z1EJ-adtMTmqvZ684F4nhPxRDNZ3tAUTmy4fzeWP1wq42qEzmRisGuefOuGf-zAAWLs_fMx7B0qQMDovj7WlMZvEDFRJe5w7iRZrKp6fhy3yBoTrT-Poz-x54MMHw8VHTw/s400/trolll.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCr_lRDSTn8Up6K7Pfq500V6aT3Q12fNvo68LTIBmmOITlAONk6bg6sBk_z1EJ-adtMTmqvZ684F4nhPxRDNZ3tAUTmy4fzeWP1wq42qEzmRisGuefOuGf-zAAWLs_fMx7B0qQMDovj7WlMZvEDFRJe5w7iRZrKp6fhy3yBoTrT-Poz-x54MMHw8VHTw/s320/trolll.jpg" width="320" /></a></div> <br /></div><div style="text-align: left;">Pour l'occasion, le réalisateur de <b>Cold Prey</b> va s'inspirer du <a href="http://lehuitiemepassager.blogspot.fr/2014/03/godzilla-1998.html"><b>Godzilla</b></a> de Roland Emmerich, jusqu'à en copier certains éléments (les traces de pas comme premiers signes du monstre, le spécialiste enrôlé de force au moment où il vient de faire une découverte, l'alliance avec un militaire, la poursuite sur le pont...), mais va surtout reprendre certains éléments des films de monstres japonais, avec l'utilisation du folklore local, ou le fait que la créature n'est pas décrite comme un simple monstre, mais comme une entité capable de sentiments et symbolisant une certaine forme de tradition face au progrès. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">On en viendrait presque à regretter l'orientation très américaine qu'adopte rapidement le film, entre cellule de crise, affrontements à grands renforts d'explosion et personnages sympathiques mais très archétypaux. Les meilleurs passages sont à mes yeux les séquences reprenant les légendes autour des trolls, même si l'affrontement contre les hélicoptères est assez mémorable, grâce notamment à des effets spéciaux impeccables. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Bref, j'ai passé un excellent moment devant ce <b>Troll</b> de Roar Uthaug qui, s'il ne réinvente clairement pas le genre, se montre efficace et prenant. Sur le même thème, j'ai néanmoins une préférence pour l'approche pseudo-documentaire de <b>Troll Hunter</b>. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/AiohkY_XQYQ" width="320" youtube-src-id="AiohkY_XQYQ"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-6806479810668267422023-01-03T19:53:00.000+01:002023-01-03T19:53:14.392+01:00Avatar : la voie de l'eau<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi50rwdWPdNVhMMohXMRfByEKdMnr-HkHBnMNGwYfC7U2IoNXouySR_nRgBzQ4W_q2dfJc2a2m7rNcNABbvRfqBhzrHBesKiBFu68S-w6jdSpicYcQmVe8hGEb_Ylw6nzhHkYJKmyHzkxhj7ZIAiO1TOzlxVZiyceO5tvWnu0ZLdDQ4YdZ574vZ6Am7LQ/s400/avatar%20voie%20de%20l'eau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi50rwdWPdNVhMMohXMRfByEKdMnr-HkHBnMNGwYfC7U2IoNXouySR_nRgBzQ4W_q2dfJc2a2m7rNcNABbvRfqBhzrHBesKiBFu68S-w6jdSpicYcQmVe8hGEb_Ylw6nzhHkYJKmyHzkxhj7ZIAiO1TOzlxVZiyceO5tvWnu0ZLdDQ4YdZ574vZ6Am7LQ/w400-h240/avatar%20voie%20de%20l'eau.jpg" width="400" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Avatar : la voie de l'eau (Avatar :the way of water)</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>James Cameron</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>14 décembre 2022</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>science-fiction, aventures</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><span>Jake Sully et Ney'tiri ont formé une famille et font tout pour
rester aussi soudés que possible. Ils sont cependant contraints de
quitter leur foyer et d'explorer les différentes régions encore
mystérieuses de Pandora. Lorsqu'une ancienne menace refait surface, Jake
va devoir mener une guerre difficile contre les humains.</span></div><div style="text-align: left;"><span> </span></div><div style="text-align: left;"><span><b>Avis : </b></span></div><div style="text-align: left;"><span>Suite à l'immense succès d'<b>Avatar</b> en 2009, James Cameron a très rapidement évoqué l'idée de continuer à explorer l'histoire de Pandora, envisageant même tout une saga se prolongeant sur quatre suites. Pourtant, il aura fallu attendre 13 ans, et une multitude de reports, pour enfin voir débarquer une première suite qu'on n'attendait plus vraiment, avant d'enchaîner, en principe en 2024, suite le troisième volet, puis en cas de succès sur les quatrième et cinquième épisodes. Un succès qui semble d'ores et déjà au rendez-vous, le film continuant à cartonner au box-office américain. En France, il a même dépassé l'autre méga-blockbuster de l'année, <b>Top Gun : Maverick</b> après deux semaines d'exploitation. </span></div><div style="text-align: left;"><span> </span></div><div style="text-align: left;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhhWHOZD5omQacEtGm1PUoRQKVLhCy5art9EDqBGD5E2Mfh8vjqtezXEOAUJUkBKcl5FTsWlXptoOCV742Gcr3LPUFQ12J_gEpOrjOYFF16IA92E2OJ05TrALV__K3RIxUoEGrHF9OatEZlWKhXxHjVIHlZ8riNK5pFfaLlvvqSLJuWqLBhLQLvzxz5Q/s400/avatar%20voie%20de%20l'eauu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhhWHOZD5omQacEtGm1PUoRQKVLhCy5art9EDqBGD5E2Mfh8vjqtezXEOAUJUkBKcl5FTsWlXptoOCV742Gcr3LPUFQ12J_gEpOrjOYFF16IA92E2OJ05TrALV__K3RIxUoEGrHF9OatEZlWKhXxHjVIHlZ8riNK5pFfaLlvvqSLJuWqLBhLQLvzxz5Q/s320/avatar%20voie%20de%20l'eauu.jpg" width="320" /></a></div> <br /></span></div><div style="text-align: left;"><span>Bref, <b>Avatar</b> et James Cameron confirment leur statut de machines à faire du fric... ce qui n'est pas nécessairement gage de qualité.<b> </b>L'idée même d'une suite, treize ans après, était plutôt de nature à inquiéter, surtout à une époque où les producteurs ressuscitent des sagas qui auraient dû être enterrées, ou nous balancent des suites sorties de nulle part. Mais en sortant de <b>La Voie de l'eau</b>, le constat est simple : James Cameron a, une nouvelle fois, réussi son pari, et nous a une nouvelle fois emmené sur Pandora, pour le meilleur comme pour le pire. </span></div><div style="text-align: left;"><span> </span></div><div style="text-align: left;"><span>Très clairement, si vous n'avez pas aimé <b>Avatar</b>, cette suite n'est pas faite pour vous. Car <b>La Voie de l'eau</b> est globalement le même film, puissance 10. Le même émerveillement, le même sentiment de visiter une planète qui existe réellement, la même euphorie dans la découverte, et le même scénario prétexte, les mêmes personnages un peu creux, les mêmes enjeux et les mêmes messages. James Cameron renoue avec l'idée même de magie du cinéma, celle qui préfère nous en mettre plein les yeux que plein le crâne... et ça fait un bien fou, comme il y a treize ans. </span></div><div style="text-align: left;"><span> </span></div><div style="text-align: left;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq2d7PB_6eD6YhwQ0NZ1AznjJEGxEhlq91yQjP_rsu1JJHz3N6YO3XWsd54ycDuOVQ5S2CEdzWM9o2vLoAVkNOxr1QIts5lZjfLlX9fm-9Cjq7PrmHVpln7TPpqKn6HRdrTjG2jX7sXNbqurlhR2_-t1ZyW2McF4LIDXnlgtsj6shUsRiGoQaqrLQviA/s400/avatar%20voie%20de%20l'eauuuu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq2d7PB_6eD6YhwQ0NZ1AznjJEGxEhlq91yQjP_rsu1JJHz3N6YO3XWsd54ycDuOVQ5S2CEdzWM9o2vLoAVkNOxr1QIts5lZjfLlX9fm-9Cjq7PrmHVpln7TPpqKn6HRdrTjG2jX7sXNbqurlhR2_-t1ZyW2McF4LIDXnlgtsj6shUsRiGoQaqrLQviA/s320/avatar%20voie%20de%20l'eauuuu.jpg" width="320" /></a></div> <br /></span></div><div style="text-align: left;"><span>Et ça tombe d'ailleurs plutôt bien : il s'est également déroulé un peu plus de 10 ans entre les événement d'<b>Avatar</b> et ceux de cette suite. Si les humains étaient repartis la queue entre les jambes de Pandora, ils sont bien décidés à revenir exploiter les formidables ressources de la planète... et à se venger des Na'vi, et surtout du traitre, Jake Sully. L'appât du gain, au détriment de toute logique, et dans l'irrespect le plus total de la faune, de la flore et des autochtones. On connaît la musique, on est en terrain connu, et on n'a finalement pas besoin de plus compliqué. </span></div><div style="text-align: left;"><span> </span></div><div style="text-align: left;"><span>On y ajoute une petite histoire de vengeance, avec le retour un peu tiré par les cheveux d'un personnage (enfin, de son clone), dans ce qui est sans doute l'unique erreur un peu gênante du film. Comme dans le premier volet, les antagonistes brillent par leur absence de consistance, et on ne peut même plus se raccrocher au charisme de Stephen Lang pour se rattraper aux branches. Et pourtant, ça fonctionne, notamment grâce à la grande nouveauté de cette suite : l'apparition d'un nouvel environnement et d'un nouveau peuple. </span></div><div style="text-align: left;"><span> </span></div><div style="text-align: left;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBySTjzhi4DofDofFRqRs7hiHJxazBFfljoei9vrfnFnH7o7IdBsGGcBUsw81NsjH_wo5hadQu5lp0fXUdPrdPWP5IzfUaf6Ea21HiXbZZiCDpVAJpmHiuiVefjX0od1wP4bjdpeEOo3wY2q1ob1AwPJPLDDx9lJ-GNSj3JJkn0fn6kH5jKpJVOliFUg/s400/avatar%20voie%20de%20l'eauuu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBySTjzhi4DofDofFRqRs7hiHJxazBFfljoei9vrfnFnH7o7IdBsGGcBUsw81NsjH_wo5hadQu5lp0fXUdPrdPWP5IzfUaf6Ea21HiXbZZiCDpVAJpmHiuiVefjX0od1wP4bjdpeEOo3wY2q1ob1AwPJPLDDx9lJ-GNSj3JJkn0fn6kH5jKpJVOliFUg/s320/avatar%20voie%20de%20l'eauuu.jpg" width="320" /></a></div> <br /></span></div><div style="text-align: left;"><span>Cameron délaisse ainsi les paysages de forêts pour nous mener au large, dans un clan Na'vi adapter à une vie aquatique : queue plus large, couleur plus claire, membres plus musclés... La famille de Jake Sully devra s'adapter à une nouvelle façon de vivre, à de nouvelles créatures, à un nouveau statut de réfugiés (hybrides, qui plus est). Et là encore, on va en prendre plein les yeux, dans des séquences à couper le souffle qui, si elles reprennent régulièrement celles du premier volet, n'en restent pas moins d'une efficacité folle, où les jeux avec les couleurs et les formes sont magnifiés par le mouvement constant des vagues, par une nature foisonnante et par l'effet miroir de l'eau. C'est une magie héritée directement de <b>L'Etrange créature du lac noir</b>, couplée à une euphorie proche de celle de Leonardo DiCaprio se penchant au dessus de la proue du <b>Titanic</b>. C'est pour cela que l'on se déplace au cinéma, tout simplement. </span></div><div style="text-align: left;"><span><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span>On en vient à oublier les menus défauts évoqués plus haut : <b>Avatar : la voie de l'eau</b> est, comme son aîné, du grand spectacle simple et généreux, qui nous transporte ailleurs, nous fait rêver. Personnellement, j'ai déjà hâte de retourner sur Pandora pour le troisième volet. <br /></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Lhnu_kY765M" width="320" youtube-src-id="Lhnu_kY765M"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-56894205282999094552022-11-26T20:24:00.000+01:002022-11-26T20:24:16.333+01:00Ouija Shark 2<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihqsA6WR5AfPxRJPJUQ2LPDgRE_pV9Di4MQSspCYKjQ1348MoPGnFJqMxFc8L6gqc463qYCxPWMm6-hqqV4Hw4beFwCoC2MZL53OgCTAe82y3AkrYX-jyGfHB9Hf2X7Oj5wq_ulaL5lzXi6f-Z4q6XR13_fCXYMld-JbXZgXM8QZAy2UDxG8Yf3JLNVA/s400/ouija%20shark%202%201.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihqsA6WR5AfPxRJPJUQ2LPDgRE_pV9Di4MQSspCYKjQ1348MoPGnFJqMxFc8L6gqc463qYCxPWMm6-hqqV4Hw4beFwCoC2MZL53OgCTAe82y3AkrYX-jyGfHB9Hf2X7Oj5wq_ulaL5lzXi6f-Z4q6XR13_fCXYMld-JbXZgXM8QZAy2UDxG8Yf3JLNVA/w400-h240/ouija%20shark%202%201.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Ouija Shark 2</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>John Migliore</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>John Migliore, Deborah Jayne Reilly Smith, Kylie Gough</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>17 septembre 2022 (Paris Shark Fest)</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>fantastique, comédie</div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis :</b> </div><div style="text-align: left;">Ouija Shark est de retour, et il est bien décidé à prendre sa revanche ! </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Avis :</b> </div><div style="text-align: left;">On parle parfois, notamment ces dernières années, de nanar volontaire, notamment lorsqu'on évoque les productions Asylum ou la saga Sharknado. Pourtant, si l'on considère un nanar comme un film qui nous fait rire à ses dépens, peut-on vraiment considérer comme tel un film qui nous fait volontairement rire, en installant une véritable complicité avec le spectateur, en jouant parfaitement de son caractère ridicule ? Pour moi, Ouija Shark 2 est ainsi une comédie, et sacrément bonne en plus. Alors oui, au risque de choquer un peu, je lui mets 5 étoiles. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4p7RbFiWo9cX1BvteEWqEm7iGCS52mVbxs7NNuMqZTgYonl10VGyD0Rg63z9PF3f-UbOyNskwQEP57u9XiXfFu0feQeAsk34DdxWyNl5XYXp5msT9GofqWK9jWNqPARMUa83emjk3wT6tVzq45ArAKNEZZNL20oZ2LSl1J_yaR1aH3CX5tHg24yNfwA/s400/ouija%20shark%202%202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4p7RbFiWo9cX1BvteEWqEm7iGCS52mVbxs7NNuMqZTgYonl10VGyD0Rg63z9PF3f-UbOyNskwQEP57u9XiXfFu0feQeAsk34DdxWyNl5XYXp5msT9GofqWK9jWNqPARMUa83emjk3wT6tVzq45ArAKNEZZNL20oZ2LSl1J_yaR1aH3CX5tHg24yNfwA/s320/ouija%20shark%202%202.jpg" width="320" /></a></div> <br /></div><div style="text-align: left;">Ce ne sont évidemment pas les mêmes 5 étoiles que pour <b>Les Dents de la mer</b> ou <b>The Thing</b>. Beaucoup le trouveront sans doute lamentable, et tout simplement mauvais. Beaucoup s'interrogeront peut-être de l'influence de l'ambiance si particulière que l'on peut avoir dans le cadre d'un festival pour un tel film. Mais c'est la seule note possible pour un film qui m'a fait passer l'un
des meilleurs moments en salle depuis très, très longtemps, et qui fait
systématiquement mouche dans sa volonté de faire rire.</div><p><b>Ouija Shark 2</b> reprend là où le premier nous avait laissé : Anthony avait utilisé ses pouvoirs mystiques, et s'était sacrifié pour entraîner le Ouija Shark en Enfer. Ses proches tentent de trouver une solution afin de le faire revenir à la vie, tandis que le terrible Caldura entend bien utiliser le requin-ouija pour envahir le monde. Vous trouvez ce point de départ grotesque ? Vous n'avez encore rien vu. </p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH8YTxX8yE7NS9bZdM36J3mIlKzxKSvz4vichGiCFbQQsNfutGXIX42nKfZYfsWXBto_1NH8MAzK04aDtszmA2utgQZkBUJpH1w-yUY61QVPNgB9LGN6yK4SLcLmfivU-j18O51I6wGdQd_HSBxG1Se4A_K7tjhhOey18Lt_zzgL8uiv_h6W5dR8c-VQ/s400/ouija%20shark%202%203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH8YTxX8yE7NS9bZdM36J3mIlKzxKSvz4vichGiCFbQQsNfutGXIX42nKfZYfsWXBto_1NH8MAzK04aDtszmA2utgQZkBUJpH1w-yUY61QVPNgB9LGN6yK4SLcLmfivU-j18O51I6wGdQd_HSBxG1Se4A_K7tjhhOey18Lt_zzgL8uiv_h6W5dR8c-VQ/s320/ouija%20shark%202%203.jpg" width="320" /></a></div><br />Car l'Enfer selon John Migliore (l'interprète de Nathan, qui réalise également cette suite) est difficile à décrire avec des mots : c'est un peu comme si les déserts de <b>Dune</b> étaient peuplés des pires rebuts de <b>La Planète des singes</b>, tout en empruntant gaiement des éléments à l'univers cinématographique Marvel ou à Star Wars. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, cela fonctionne parfaitement, chaque détail étant susceptible de nous faire éclater de rire. Et lorsque le grand méchant Caldura, entouré de ses... caldurettes, se lance dans la démonstration de ses pouvoirs ou de ses talents musicaux, accompagné par le Ouija shark dans sa lutte contre Nathan, on pense avoir dépassé depuis longtemps les limites du bon sens et du raisonnable. Mais c'était sans compter le dernier acte du film. <p></p><p>Ce n'est pas vraiment une surprise, si vous avez vu l'affiche du film, ou son sous-titre : Ouija shark va trouver un adversaire à sa démesure, dans un final s'aventurant sur les terres du kaiju eiga, tout en renvoyant aux pires productions Asylum (<b>Mega shark vs Crocosaurus</b>, pour ne citer que le plus évident) : Ouija Shark va affronter... Tarot-Gator. Deux créatures gigantesques, qui vont se foutre sur la tronche au beau milieu d'une ville, tandis que Nathan et Caldura vont multiplier les boules d'énergie et les boucliers mystiques en parallèle. Un joyeux bordel, magnifié par des effets spéciaux superbement mauvais (Ouija shark est... une peluche) et un sens de l'à-propos franchement réjouissant, que ce soit dans les scènes de panique, les réactions de certains personnages (le journaliste, et surtout l'homme qui savoure les mésaventures de son ex), l'apparition furtive de Lloyd Kaufman, les transitions entre les scènes ou l'interprétation de chaque acteur. </p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNqPmCIl2DdoRhm7KRWQClQmftqr1dRXFuGuthflJA9203S-nOGSCOfYPMz2CHdGXdo4fFsboyp3bj4b3eGPEzya61PEOZJAa-4Trm-DcfxOkeHEMH3FLuPv9-NCr8hDDs23qVjDWeZOc-HglIE0_SGrUTZQ0E3FmWrjaqrrtRLw0OO00JR8-5CPCbiQ/s400/ouija%20shark%202%204.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNqPmCIl2DdoRhm7KRWQClQmftqr1dRXFuGuthflJA9203S-nOGSCOfYPMz2CHdGXdo4fFsboyp3bj4b3eGPEzya61PEOZJAa-4Trm-DcfxOkeHEMH3FLuPv9-NCr8hDDs23qVjDWeZOc-HglIE0_SGrUTZQ0E3FmWrjaqrrtRLw0OO00JR8-5CPCbiQ/s320/ouija%20shark%202%204.jpg" width="320" /></a></div><br />Difficile d'ailleurs de ne pas évoquer la performance de Deborah Jayne Reilly Smith, parfaite dans cette capacité presque surnaturelle à rester constamment monoexpressive ou à rendre chacune de ses actions terriblement fastidieuse, à l'image de son long, très long périple dans la forêt où chaque petite branche posée au sol devient un obstacle difficile à surmonter. <p></p><p>Et le pire, c'est que tous ces éléments semblent, comme je l'ai dit en introduction, totalement volontaires, mais sans le cynisme qui accompagne par exemple la saga <b>Sharknado</b>. On sent chez John Migliore une volonté de s'amuser, de partager son délire avec les spectateurs, mais aussi un amour certain du cinéma (jusqu'à ici, de façon totalement inattendue, <b>Le Septième Sceau</b> !). Si le premier <b>Ouija shark</b> restait finalement assez sage, sa suite explose absolument tout sur son passage. Reste à savoir l'impact d'un tel film sur un spectateur le découvrant seul chez soi, alors qu'il est parfait sur grand écran, avec un public acquis à sa cause. </p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/psvFGOhpALU" width="320" youtube-src-id="psvFGOhpALU"></iframe></div><br /> <br /><p></p>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-90399483910860234462022-11-22T22:03:00.000+01:002022-11-22T22:03:08.786+01:00Reptilicus, le monstre des mers<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgICQT_ahZUOdp5F_-6zPKZUGCHxNk9BCKFI06wfptg631qwXKyBEdhobegt-wq61XbR5USKTEFlQIveFFMnwezuj9x3LgxQnxW5vErpOm9gTAOoUx3gWZ_KsIidnupZxxLU7TKl-VIeRkKCR5DGWeCPxqlB-kvR465yONCK3MbT55_cyP9ZpC7Yr9S-w/s400/reptilicusbis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgICQT_ahZUOdp5F_-6zPKZUGCHxNk9BCKFI06wfptg631qwXKyBEdhobegt-wq61XbR5USKTEFlQIveFFMnwezuj9x3LgxQnxW5vErpOm9gTAOoUx3gWZ_KsIidnupZxxLU7TKl-VIeRkKCR5DGWeCPxqlB-kvR465yONCK3MbT55_cyP9ZpC7Yr9S-w/w400-h240/reptilicusbis.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Reptilicus, le monstre des mers (Reptilicus)</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Sidney W. Pink</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs :</b>Carl Ottosen, Ann Smyrner, Mimi Heinrich</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie : </b>1961</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>catastrophe</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> <b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;">Découvert lors des travaux menés par une compagnie d'extraction de combustible, un reptile
monstrueux et gigantesque, mis en observation scientifique, sort de son
état de léthargie primitif pour semer la mort et la désolation sur son
parcours.</div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Unique incursion danoise dans l'univers du film de monstres, <b>Reptilicus</b> est surtout perçu comme un bon gros nanar, cumulant à peu près tous les défauts de ce type de production. Et effectivement, alors que je découvre enfin ce film en 2022, difficile de ne pas sourire devant un film terriblement naïf et son indescriptible créature. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr_nXctzRvteGAuxT0EXpW3Tse1PCofhO4SaPDnso5WdPxWBnO-7MKtgNMQ1wlDZYmoKOV6Lzr-TN_XoJ1KEGWV6xhsh217GnVhLygwZA5cFZjgJHpYyCUneetVb59GcZjB0WyWhUa9o035K0bLuPloNqpOwNDYwPgQ4BZzVg-3G_jvWogoCfENRvBbg/s400/reptilicuss.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr_nXctzRvteGAuxT0EXpW3Tse1PCofhO4SaPDnso5WdPxWBnO-7MKtgNMQ1wlDZYmoKOV6Lzr-TN_XoJ1KEGWV6xhsh217GnVhLygwZA5cFZjgJHpYyCUneetVb59GcZjB0WyWhUa9o035K0bLuPloNqpOwNDYwPgQ4BZzVg-3G_jvWogoCfENRvBbg/s320/reptilicuss.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: left;">Pourtant, cette histoire de créature capable de se régénérer et réveillée par un forage n'est pas un prétexte plus idiot que la moyenne, et la première partie du film est, à mon sens plutôt réussie, même si l'on sent clairement le manque de moyens, avec ces locaux scientifiques bien vides, et de professionnalisme chez certains acteurs. Mais c'est vraiment lorsque le Reptilicus apparaît que le film entre dans une nouvelle dimension. </div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;">Entre les soldats qui remarquent l'efficacité des flammes pour repousser le monstre... mais n'utiliseront plus jamais cette arme et les figurants qui "fuient" la catastrophe totalement hilares,<b> </b>la créature aux faux airs de dragon asiatique se taille la part du lion. C'est simple, on est face à une marionnette franchement ridicule (surtout si on la compare aux affiches du film !), animée avec des câbles, poussant des cris grotesques... et crachant une bouillie verte acide dans un effet imprimé directement sur la pellicule ! </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">On ne s'ennuie pas devant ce film de monstre danois, délicieusement naïf et ringard, même pour l'époque (on est quelques années après <b>Le Monstre des temps perdus</b> ou <a href="https://lehuitiemepassager.blogspot.com/2013/05/godzilla.html"><b>Godzilla</b></a>), qui restera surtout dans les mémoires pour son <i>craignos monster</i>... dont on aurait aimé voir la suite, un moment annoncée au moment du <a href="https://lehuitiemepassager.blogspot.com/2014/03/godzilla-1998.html"><b>Godzilla</b></a> de Emmerich, ou les séquences de vol, apparemment présentes sur certaines versions. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/OWR7Rqk3kv4" width="320" youtube-src-id="OWR7Rqk3kv4"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-21254020513733549082022-11-05T20:21:00.000+01:002022-11-05T20:21:39.678+01:00Le Jour du dauphin<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkyczF57ctXIBF7JJcMJ1o__hdVH1i3fYI9CXoBpU_vN7BMWoTbau0l-BxpZYmkyWB-x1xalpsEyMb1d_Gsz8jzI99Qu19HduZoH5u7gmEa4S8lkKMPdofCKHqxiAlkMBsl88XE5FYk8Cjo2QyY4GQZMDvWX3hPbwfjYTR2H5s8UJNrzhJNYYhxiaf-A/s400/jour%20du%20dauphin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkyczF57ctXIBF7JJcMJ1o__hdVH1i3fYI9CXoBpU_vN7BMWoTbau0l-BxpZYmkyWB-x1xalpsEyMb1d_Gsz8jzI99Qu19HduZoH5u7gmEa4S8lkKMPdofCKHqxiAlkMBsl88XE5FYk8Cjo2QyY4GQZMDvWX3hPbwfjYTR2H5s8UJNrzhJNYYhxiaf-A/w400-h240/jour%20du%20dauphin.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Le Jour du dauphin (The Day of the dolphin)</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Mike Nichols</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>George C. Scott,
Trish Van Devere,
Paul Sorvino</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France :</b>15 mars 1974<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>science-fiction</div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis :</b> </div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt ">
Alors qu’il est sur le point de trouver un moyen de communiquer avec les
dauphins, un biologiste ne soupçonne pas que sa découverte puisse être
détournée à d’autres fins. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><b>Avis : </b></div><div class="content-txt ">Réalisé par Mike Nichols (<b>Le Lauréat</b>, <b>Ce plaisir qu'on dit charnel</b>...), Le Jour du Dauphin s'inspire du roman <i>Un animal doué de raison</i> de Robert Merle. Il nous propose de suivre les expériences du Dr. Jake Terrell, qui a élevé Alpha, un dauphin qu'il a recueilli tout bébé. Un véritable lien s'est créé entre l'homme et l'animal, un lien renforcé par le fait que Terrell a appris à "Pha" à... parler. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPz1XV7ZmAlhJxNwoRjZVGJyfP2yxajaUMn7LnONv2sksRe1x84EjnsIX4qANch_Mi9i0lLxWxF_MB1ZsxPIWLWht_AgE5JTbyC17ZQ3yvL_RS7r-WJfBEnF0Jo5VqUx2NxVqhvomdAoJ5AGVbB99NfK1-t7TGF9eGqk18i34K-EcGi8Y5I4eraEioOQ/s400/jour%20du%20dauphinn.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPz1XV7ZmAlhJxNwoRjZVGJyfP2yxajaUMn7LnONv2sksRe1x84EjnsIX4qANch_Mi9i0lLxWxF_MB1ZsxPIWLWht_AgE5JTbyC17ZQ3yvL_RS7r-WJfBEnF0Jo5VqUx2NxVqhvomdAoJ5AGVbB99NfK1-t7TGF9eGqk18i34K-EcGi8Y5I4eraEioOQ/s320/jour%20du%20dauphinn.jpg" width="320" /></a></div> </div><div class="content-txt ">Bien sûr, il s'agit surtout pour l'animal de comprendre ce que dit l'humain, mais il est également capable de prononcer quelques mots et de se faire comprendre. L'effet est, il faut bien le dire, assez ridicule la première fois, mais on finit par s'y faire, d'autant que le film n'en abuse pas, du moins dans sa première partie, consacrée aux études du biologiste et aux capacités de Pha, puis de Bea. L'ensemble est certes assez naïf, mais entre les images, superbes, et la musique, on est surtout là pour admirer les dauphins, quitte à se contenter d'un scénario ténu et prétexte. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt ">Un scénario léger qu'on vient presque à regretter lorsque le film bascule, sans vraiment prévenir, dans le film d'espionnage, avec des grands méchants voulant utiliser les requins comme des armes. Là encore, on nage en pleine naïveté, on se croirait sortis d'un épisode de la série Flipper, mais cela fonctionne beaucoup moins. Cela aboutira néanmoins sur un final émouvant ("Pha loves Pa"), conclusion parfaite d'un film finalement assez simple et bon enfant, ce qui fait aussi du bien !</div><div class="content-txt "><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/T6N6wLn4-mI" width="320" youtube-src-id="T6N6wLn4-mI"></iframe></div><br /><div class="content-txt "><br /></div></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-6117760285107654272022-11-01T13:10:00.000+01:002022-11-01T13:10:33.866+01:00Mako<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3tiDDawc1AgjkXJErM-NEKDErSq19fgLZSMOTKaXDOTv8RiC4FCq3w4lmIhbK-Hntz9gs6nPYGFa9AvbfkLDTse4pYLDQV2PxTKIOgu8P5Ld-p4_Q6iwDn6_rR98J6rnUgNVlVyzRdxU2xCTTHVQ9DqouVcbYxL4t87F8u6AvG8UfBJRJCspZRA0AUA/s400/makoooo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="400" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3tiDDawc1AgjkXJErM-NEKDErSq19fgLZSMOTKaXDOTv8RiC4FCq3w4lmIhbK-Hntz9gs6nPYGFa9AvbfkLDTse4pYLDQV2PxTKIOgu8P5Ld-p4_Q6iwDn6_rR98J6rnUgNVlVyzRdxU2xCTTHVQ9DqouVcbYxL4t87F8u6AvG8UfBJRJCspZRA0AUA/w400-h225/makoooo.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Mako</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Mohamed Hesham El-Rashidy</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Nicolas Mouawad, Murat Yildirim, Basma</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur</div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b> </div><div style="text-align: left;">Une
équipe de journalistes part explorer l'épave d'un bateau ayant coulé
quelques années plus tôt afin de préparer un documentaire. </div><div style="text-align: left;"><div class="field field--name-field-movie-french-plot field--type-string-long field--label-hidden field__item">
</div><b> </b> <br /></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Le 3 février 2006, le ferry Al-Salam Boccaccio 98 a coulé au large du port égyptien de Safaga, suite à un
incendie, entraînant la disparition de plus de 1000 passagers. Pour le premier shark movie égyptien, le
réalisateur s’inspire de cette catastrophe, en nous emmenant visiter l’épave du bateau, au fond de la
mer Rouge. Une mer réputée pour ses incidents réguliers entre plongeurs et requins. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPEh65EhaU3DGah4kV9ap0EV5wYWku9bO_FkopONy8BLlvxZQ-9kQFo51PsB3grR0b7Ql6MRjD-wAdvnjyD6DEIdfaDK8XzdvI6auqbIGDHU8BJdyptjpQRDhc2ZHHYsTlsYigjNErMgWvmYFl9bGn7cvIHMsm6aRwcevT5DHMYmO5_HQc6_7ZRvx8xw/s800/mako.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPEh65EhaU3DGah4kV9ap0EV5wYWku9bO_FkopONy8BLlvxZQ-9kQFo51PsB3grR0b7Ql6MRjD-wAdvnjyD6DEIdfaDK8XzdvI6auqbIGDHU8BJdyptjpQRDhc2ZHHYsTlsYigjNErMgWvmYFl9bGn7cvIHMsm6aRwcevT5DHMYmO5_HQc6_7ZRvx8xw/s320/mako.jpg" width="320" /></a></div></div><p>Il faut bien avouer qu’entre le relatif exotisme du film et le décor prometteur d’une immense épave,
Mako intrigue. Cette impression sera confirmée par le début du film, qui prend le temps de présenter ses
personnages, avec leurs personnalités, leurs blessures, leurs conflits. On se demandera juste qui sont ces
pêcheurs que l’on voit régulièrement, et qui semblent passer 4 jours pour attraper un requin. Le film
n’apportera aucune réponse à cette question.
Ce sera d’ailleurs son principal défaut : Mako multiplie les intrigues, lance de nombreuses pistes... mais
en laisse beaucoup en suspens. </p><p>On s’interrogera ainsi sur les séquences du bateau resté en surface pendant
que l’équipe de journalistes est sous l’eau, et sur le final incroyablement abrupt. On a en fait le sentiment
qu’il manque des morceaux de film, que certains éléments ont été coupés, mais sans vérifier la cohérence
avec le reste du film.
Cela donne un film parfois frustrant, d’autant que l’on ne pourra pas vraiment se consoler sur le reste du
film. A partir du moment où l’équipe plonge vers l’épave, le film plonge également vers l’ennui. </p><p>Malgré
quelques séquences très réussies, le film devient soudain bavard, avare en attaques, avec de gros soucis de
cohérence, un décor finalement très peu exploité – moins que dans Les Dents de la mer 4, par exemple - et tout le travail effectué lors des premières vingt minutes sur les personnages est mis en charpie pour revenir à des réactions souvent très connes de personnages de série B.
Et c’est bien dommage, car le film avait une vraie carte à jouer en lorgnant vers l’horreur psychologique,
par le biais du passé trouble de l’un des personnages... mais là encore, c’est sous-exploité. </p><p>En bref, ce
« premier shark movie » venu des pays des pharaons est une vraie déception, souvent ennuyeuse et,
surtout, terriblement frustrant. J'aurais vraiment aimé voir le film s'attarder davantage sur les problèmes d'égalité hommes / femmes, ou voir le bon gros méchant tout moche avoir une vraie importance. J'aurais adoré voir les requins mako mis en valeur. Ou tout simplement un vrai final...</p>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-90214153432911198942022-10-31T22:10:00.003+01:002022-11-08T20:59:57.998+01:00Halloween ends<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjqyU03tMG_BK2gYC-GbSK66-3_B8Ra_cmGQElLCkRBwb7kUU-t3-5uqxkMdbHyFzDN_GBGMNZtvsLNYB8xpYkexlxSYiI1LUD0hRshBFvlFku1ZaJs5GqRuD7fw2T8iBot6yb_8AQcoLpI0iEcedU96UVpmPtk4UHljJNlcI1pv6LmnDwNNlECD88aA/s400/halloween%20ends.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjqyU03tMG_BK2gYC-GbSK66-3_B8Ra_cmGQElLCkRBwb7kUU-t3-5uqxkMdbHyFzDN_GBGMNZtvsLNYB8xpYkexlxSYiI1LUD0hRshBFvlFku1ZaJs5GqRuD7fw2T8iBot6yb_8AQcoLpI0iEcedU96UVpmPtk4UHljJNlcI1pv6LmnDwNNlECD88aA/w400-h240/halloween%20ends.jpg" width="400" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Halloween ends</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>David Gordon Green</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Jamie Lee Curtis, Andi Matichak, Rohan Campbell</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>12 octobre 2022</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt ">
Quatre ans après les événements d’Halloween Kills, Laurie vit désormais
avec sa petite-fille Allyson et achève d’écrire ses mémoires. Michael
Myers ne s’est pas manifesté ces derniers temps. Après avoir laissé
l’ombre de Michael planer sur le cours de son existence pendant des
décennies, elle a enfin décidé de s’affranchir de la peur et de la
colère et de se tourner vers la vie. Mais lorsqu’un jeune homme, Corey
Cunningham, est accusé d’avoir assassiné un garçon qu’il gardait, Laurie
devra affronter une dernière fois les forces maléfiques qui lui
échappent, dans un déferlement de violence et de terreur… </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><b>Avis : </b></div><div class="content-txt ">Le voici enfin, le dernier épisode de cette étrange trilogie censée faire suite aux événements du film de John Carpenter. Dans le précédent volet, Michael Myers s'était transformé en Jason Voorhees et massacrait des groupes de personnes, qui se regroupaient d'ailleurs en milice pour abattre le monstre invulnérable. Pour cette suite, Myers s'inspire cette fois de Pennywise, en se cachant dans les égouts et en faisant ressortir toute la noirceur d'Haddonfield, comme la créature de <b>CA</b> l'avait fait avec Derry. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrUlJZ77pmaWJdwN875IYma8P1B6FrgvHPfPHn5O8YtMhGNCzAqK45Q79TB8FvzirJT21gF8dF7_poVEUHKCeEzXXJcM8rG_SC6DWzOLN7_HH-OTLccDt03yt9T5L-fmXj9fre7kQ0-XS4BcWRPrBmmmFlLMEAPKfcTNo3Cmro-mIGtdIvR0pMf-_nXg/s400/halloween%20endss.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrUlJZ77pmaWJdwN875IYma8P1B6FrgvHPfPHn5O8YtMhGNCzAqK45Q79TB8FvzirJT21gF8dF7_poVEUHKCeEzXXJcM8rG_SC6DWzOLN7_HH-OTLccDt03yt9T5L-fmXj9fre7kQ0-XS4BcWRPrBmmmFlLMEAPKfcTNo3Cmro-mIGtdIvR0pMf-_nXg/s320/halloween%20endss.jpg" width="320" /></a></div> <br /></div><div class="content-txt ">Ainsi, alors qu'il était en forme olympique dans <b>Halloween kills</b>, le tueur masqué est largement en retrait dans <b>Ends</b>, laissant la place aux habitants de la ville, contaminés par un Mal décidément bien contagieux. Les babysitters tuent par accident les gamins qu'ils gardaient, les fils à papa harcèlent les marginaux, la radio ressasse en boucle les exploits de The Shape, les familles semblent toutes malsaines et tout le monde semble en vouloir à Laurie qui, elle, semble vivre sa meilleure vie depuis le décès de sa fille. </div><div class="content-txt "><br /></div><div class="content-txt ">Toute cette noirceur va peu à peu s'incarner dans les personnages de Corey, qui va se transformer au fil du film en rebelle des années 80-90, et de Allyson, la petite fille de Laurie Strode, qui ne parvient pas à trouver sa place dans l'univers formidable d'Halloween, constamment écartelée entre sa volonté d'émancipation et son statut de <i>SURVIVANTE</i>. Si l'évolution des deux personnages reste, à mon sens, une idée plutôt intéressante, et qui aurait presque mérité d'être développée dans un autre film qu'un Halloween, l'interprétation de Andi Matichak et surtout de Rohan Campbell permet difficilement de croire ou de les prendre au sérieux, d'autant que l'ensemble a été écrit à la truelle. </div><div class="content-txt "><br /></div><div class="content-txt ">On se retrouve ainsi devant un <b>Halloween</b> qui ne veut pas vraiment être un <b>Halloween</b>, mais qui multiplie les clins d'oeil appuyés au film de Carpenter. Plus étrange encore, le traitement réservé à Myers, qui passe d'un monstre surpuissant à un vieillard claudiquant et n'est plus que... l'ombre de lui-même, sans explication. Sans doute était-il alimenté par le Mal, et qu'à force de le transmettre, il s'est affaibli ? Reste que son ultime confrontation avec Laurie arrive comme un cheveu sur la soupe, dans une séquence terriblement anti-climacique. </div><div class="content-txt "><br /></div><div class="content-txt ">Finalement, on n'est pas mécontents de voir cette trilogie se terminer... même si l'on sait qu'en cas de succès, Michael Myers reviendra immanquablement. Sans Jamie Lee Curtis, a priori.<br /></div><b> </b> </div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-73451101805115249052022-10-31T11:48:00.000+01:002022-10-31T11:48:18.022+01:00Smile<div style="text-align: left;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqiF1Oz-NxavDmzn6xZkPVJYrjlAuFiPPFzJBkSKAlUGi8zh2HahR6Y8c6mWg52PXXmEQ1B1BnjkRrzke2F4NppNATyQfY3RJIyoaGScuowVpm9dLbfvukdGu-rNiapN2hfGCnlH_Xttl_bDdZe2vCHbxZ9sAp3h1paJ19BnXrs8fhg2v04k38wynwQw/s400/smile.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqiF1Oz-NxavDmzn6xZkPVJYrjlAuFiPPFzJBkSKAlUGi8zh2HahR6Y8c6mWg52PXXmEQ1B1BnjkRrzke2F4NppNATyQfY3RJIyoaGScuowVpm9dLbfvukdGu-rNiapN2hfGCnlH_Xttl_bDdZe2vCHbxZ9sAp3h1paJ19BnXrs8fhg2v04k38wynwQw/w400-h240/smile.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Smile</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Parker Finn</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Sosie Bacon, Jessie T. Usher, Kyle Gallner</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>28 septembre 2022</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>épouvante, horreur</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b> </div><div style="text-align: left;">Après avoir été témoin d'un incident traumatisant impliquant l’une de ses patientes, la vie de la psychiatre Rose Cotter tourne au cauchemar. Terrassée par une force mystérieuse, Rose va devoir se confronter à son passé pour tenter de survivre…</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b></div><div style="text-align: left;">Vous souvenez-vous de ces vidéos sans intérêt, où l'on devait regarder une vidéo d'une pièce vide ou d'une voiture sur une route de campagne, jusqu'à un bon gros screamer des familles destinés à nous faire sursauter ? Quelque chose me dit que Parker Finn a vu ses vidéos, et s'en est fortement inspiré pour son premier film, <b>Smile</b>. Car, comme trop souvent ces dernières années, on se retrouve ici devant une énième foire aux jump-scares, d'autant plus frustrante que le film aurait sans doute très bien fonctionné sans ces artifices. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWIzSikn1WhlHBCkfvjMNFDM-OT0fZxkPDGmVrzOjq4d4NrhUcmKdi5HhGPC6bdRAO4yCh88_YVF4FjRCg_eQt5K7OzusGCJtk8aZIsN9soHPXVM-TZe-mgAIuvNpCkf3EwtVLb2-afEyWgD6Vm39fPlGHJ0UdkDAGagPBDuwHK5RnKjJqb6Ud_hCgbA/s400/smilee.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWIzSikn1WhlHBCkfvjMNFDM-OT0fZxkPDGmVrzOjq4d4NrhUcmKdi5HhGPC6bdRAO4yCh88_YVF4FjRCg_eQt5K7OzusGCJtk8aZIsN9soHPXVM-TZe-mgAIuvNpCkf3EwtVLb2-afEyWgD6Vm39fPlGHJ0UdkDAGagPBDuwHK5RnKjJqb6Ud_hCgbA/s320/smilee.jpg" width="320" /></a></div> </div><div style="text-align: left;">De manière générale, on aura en fait une grosse impression de maladresse, peut-être parce qu'il s'agit d'un premier long métrage. D'un côté, on a cette idée séduisante de malédiction qui se transmet, à la manière de certains classiques de la J-Horror ou du récent <b>It follows</b>. L'utilisation du sourire comme élément inquiétant n'est certes pas nouvelle (de <b>L'Homme qui rit</b> à <b>Joker</b> en passant par de nombreux tueurs en série du cinéma), mais intrigue et met assez mal à l'aise lors de la première séquence où il apparaît. Malheureusement, on aura le sentiment que cet aspect est sous-exploité, ses trop rares utilisations manquant singulièrement de finesse. J'aurais par exemple aimé que la menace soit plus présente, quitte à ne pas être systématiquement perçue par l'héroïne... un peu comme dans <b>It follows</b>, quelque part. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Mais cela vient probablement du fait que le réalisateur et scénariste a souhaité jouer sur la psychologie de son personnage principal, nous laissant très longtemps face à deux interprétations possibles : celle de la folie du personnage, ou celle de la menace démoniaque. Dans les deux cas, on n'échappera pas à certains poncifs, comme le trauma d'enfance (on pense cette fois à <b>Simetierre</b>), l'alarme qui se déclenche pour rien ou la disparition du chat, mais on appréciera le fait que les proches de Rose soient franchement perdus face à la situation, rejetant violemment l'explication irrationnelle et tentant de se rassurer derrière des postures toutes faites : "c'est dans ta tête, Rose", "tu devrais voir un psy, Rose", "c'est à cause de ton enfance, Rose", etc. Dans un genre où les personnages ont souvent les réactions les plus connes possibles, voir l'héroïne (interprétée par une étonnante Sosie Bacon) tenter d'obtenir l'aide de ses proches et la voir s'effriter petit à petit face à son compagnon, à sa famille ou à son supérieur est clairement un bon point pour <b>Smile</b>. <br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Au final, alors que je n'en attendais pas grand chose, <b>Smile</b> m'a laissé un goût étrange, celui d'un film qui aurait pu être bien meilleur s'il s'était contenté de développer simplement son histoire, de jouer sur son ambiance, plutôt que de céder aux sirènes du film d'épouvante 2020s, avec ses jump-scares téléphonés, agaçants, et parfois sans aucun sens. <br /></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/1GyvWF7Av04" width="320" youtube-src-id="1GyvWF7Av04"></iframe></div><br /><br /></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-32189686517539095802022-09-03T12:53:00.000+02:002022-09-03T12:53:59.493+02:00Esther 2 : les origines<div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg76VgjTq-UWk6EFptW1VceXE12Gt6NnUgtoaRSZLwLvxD24lkup_-9seUU1jVKXvtVISRtgDTBHDVDKrV3hXwxg3-_J6be70eNE-bjXyLJOsIrillPXAaYdinEC7wF9XlmdD9C29F5hAlFwR_tzM-GvFZtkzfzGROAsCs8Hd4-2INn-l0s-rAZaB6eYg/s400/esther%202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg76VgjTq-UWk6EFptW1VceXE12Gt6NnUgtoaRSZLwLvxD24lkup_-9seUU1jVKXvtVISRtgDTBHDVDKrV3hXwxg3-_J6be70eNE-bjXyLJOsIrillPXAaYdinEC7wF9XlmdD9C29F5hAlFwR_tzM-GvFZtkzfzGROAsCs8Hd4-2INn-l0s-rAZaB6eYg/w400-h240/esther%202.jpg" width="400" /></a></div><br /> <b>Titre : </b>Esther 2 : les origines (Orphan: first kill)</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>William Brent Bell</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Isabelle Fuhrman, Julia Stiles, Rossif Sutherland</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>17 août 2022</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>épouvante, horreur, thriller</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt ">
Esther revient ! La saga terrifiante se poursuit dans cette préquelle
palpitante. Après avoir orchestré une brillante évasion d'un
établissement psychiatrique, Esther se rend en Amérique en se faisant
passer pour la fille disparue d'une famille aisée. Mais, face à une mère
prête à tout pour protéger sa famille, son plan va prendre une tournure
inattendue. Il vous reste beaucoup de choses à découvrir sur Esther… </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><b>Avis : </b></div><div class="content-txt ">Il faut bien avouer qu'on ne l'attendait pas : une préquelle, 13 ans plus tard, avec la même actrice dans le rôle titre, d'un film mettant en scène une gamine tueuse ? Et pourtant, magie du cinéma, le très sympathique <b>Esther</b> voit donc débarquer en 2022 un second volet censé raconter "les origines" du personnage, avec une actrice qui a désormais 25 ans dans le rôle de la (fausse) gamine psychopathe. </div><div class="content-txt "> </div><div class="content-txt "><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQvLNCsA8Z1WrRkNwBeicpPlbXpP7Xw686ZMMjYYMqBVhvW3EAMg1MGXo7L8_WgJj-cXu_x545-LoGYm7ExHQl7RCNYXpS9vLUDxOPcZLOOq5IUMgGELo_WGMvEAEVhDaFKEdqZPaVr4IL5awr8HmzF9Nlk1bXTyKQAnbYp2WcEaJ3Rg14qnSDMaoLbw/s400/esther%202a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQvLNCsA8Z1WrRkNwBeicpPlbXpP7Xw686ZMMjYYMqBVhvW3EAMg1MGXo7L8_WgJj-cXu_x545-LoGYm7ExHQl7RCNYXpS9vLUDxOPcZLOOq5IUMgGELo_WGMvEAEVhDaFKEdqZPaVr4IL5awr8HmzF9Nlk1bXTyKQAnbYp2WcEaJ3Rg14qnSDMaoLbw/s320/esther%202a.jpg" width="320" /></a></div> <br /></div><div class="content-txt ">Evidemment, cet étrange choix sera le principal défaut du film. Le problème, quand on tente de grimer une actrice de 25 ans en gamine de 9 ans... c'est que ça la vieillit, et donne l'impression qu'Isabelle Fuhrman a 40 ans. Pire encore, ça donne surtout l'impression d'un cosplay raté, où d'une personne âgée en pleine régression mentale. C'est simple, à aucun moment on n'a l'impression d'avoir une gamine à l'écran, ni d'être devant une histoire se déroulant avant les événements du premier <b>Esther</b>. On finit même par plutôt y voir une suite, se déroulant des années plus tard avec une adolescente psychopathe. </div></div><p>Et c'est bien dommage, car cet élément parasite tout le film, alors que celui-ci n'est pas la catastrophe à laquelle tous ces choix étranges semblaient le destiner. Au contraire même, si l'on pense d'abord être devant être un copié-collé du premier volet, le scénario a l'excellente idée de bifurquer à mi-chemin pour offrir quelque chose. On regrettera simplement qu'il ne sache pas vraiment quoi faire de cette idée, notamment par rapport au personnage du père ou par rapport à la véritable Esther, dont la psychopathe prend la place. </p><p>Bref, pas une catastrophe, mais loin d'être aussi réussi ou étonnant que son aîné, <b>Esther 2</b> arrive sans doute bien trop tard et aligne maladresse sur maladresse. Apparemment, en cas de succès, un troisième volet pourrait voir le jour : espérons qu'il s'agisse cette fois d'une suite, et qu'on ne fasse pas du personnage un énième slasher sans intérêt...</p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/7l4Fi9LBHLw" width="320" youtube-src-id="7l4Fi9LBHLw"></iframe></div><br /><p><br /></p><p><br /></p>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-3552951302702652122022-08-30T23:52:00.000+02:002022-08-30T23:52:31.418+02:00The Reef<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj0oxIvBW-brJPRZsJ4N_N-igSgHQwtQDOxU_TtivHJp-S56RTuLFX4zb1q_4MD21JI1n__GaaiNS6YL8zio_Yz4hY-SWfu1NL204htL8twkfpQvkLIp1kYD_9K2Zb4QAb9qEqg1uFXa1j49ryP2NwQyBMiwW3vea4k_Mg2J0SceMec3LHXc57Q5AvJQ/s400/reef.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj0oxIvBW-brJPRZsJ4N_N-igSgHQwtQDOxU_TtivHJp-S56RTuLFX4zb1q_4MD21JI1n__GaaiNS6YL8zio_Yz4hY-SWfu1NL204htL8twkfpQvkLIp1kYD_9K2Zb4QAb9qEqg1uFXa1j49ryP2NwQyBMiwW3vea4k_Mg2J0SceMec3LHXc57Q5AvJQ/w400-h240/reef.jpg" width="400" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>The Reef</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Andrew Traucki</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b></div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>21 juin 2011 (DVD)</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>horreur</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;">Luke, Matt, Suzie et Kate embarquent sur le yacht de Warren et profitent du voyage pour s'attarder sur la plage d'une île déserte. Repartant en catastrophe alors que la marée descendante menace d'échouer le bateau, ils reprennent le large. Malheureusement, quelques heures plus tard, ils heurtent un récif coralien retournant l'embarcation, la destinant à couler à moyenne échéance. Le groupe décide alors de rejoindre une île à la nage, mais va rapidement rencontrer un terrible prédateur sur son chemin. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>Avis : </b> <br /></div><div style="text-align: left;">Après le sympathique <b>Black Water</b>, Andrew Traucki récidive dans le domaine du survival animalier réaliste. Succédant au crocodile dans la mangrove du nord de l'Australie, c'est cette fois le grand requin blanc qui menace un groupe perdu en pleine mer. Une situation qui rappelle inévitablement <b>Open Water - en eaux profondes</b>, auquel le précédent film de Traucki pouvait déjà faire penser. Toutefois, The Reef va se réveler complètement différent du film de Chris Kentis, notamment par le biais d'une action un peu plus présente et d'un côté plus spectaculaire. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuCxygWILbS68zl74mE0xbsWyvsIAQX4WfFjPBFD7Ru66Ro_8OpB00O0bCB3-3vnsGA-OeoHuM-47Jahbxh2wKERwSAktx6_q5G9lPW5CEkjXe5uRLyMXJQABx8Ou3e_8gXa3CB81szKc-TOal0_Th6rrd-LJ7WR7SmdXZh2cf6SR57upnJV9BMykkWA/s400/reeff.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuCxygWILbS68zl74mE0xbsWyvsIAQX4WfFjPBFD7Ru66Ro_8OpB00O0bCB3-3vnsGA-OeoHuM-47Jahbxh2wKERwSAktx6_q5G9lPW5CEkjXe5uRLyMXJQABx8Ou3e_8gXa3CB81szKc-TOal0_Th6rrd-LJ7WR7SmdXZh2cf6SR57upnJV9BMykkWA/s320/reeff.jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: left;">"Inspiré de faits rééls", en l'occurrence l'histoire de Ray Boundy, seul survivant d'un incident similaire en 1983, The Reef va rapidement favoriser l'immersion du spectateur grâce à un choix difficile : faut-il rester sur l'épave qui risque de couler dans les prochaines heures pour attendre d'hypothétiques secours, ou faut-il tenter sa chance à la nage vers une île que l'on n'aperçoit pas, dans une eau peut-être infestée de requins ? Le réalisateur choisira de suivre le groupe essayant de rejoindre la terre ferme... et qui sera rapidement confronté à sa pire crainte. Si pendant quelques minutes le périple est peu intéressant, il devient assez vite rythmé par l'impression redondante qu'ont les personnages d'apercevoir quelque chose, ce que l'un d'entre eux, possédant l'unique paire de lunettes de plongée, s'empresse de vérifier à chaque fois... jusqu'à repérer une ombre bien sinistre rodant non loin. Ces quelques minutes durant lesquelles le requin tourne autour du groupe constituent à mon avis le meilleur passage du film. La tension est présente, le suspense progresse de façon très efficace et chaque coup d'oeil jeté sous l'eau est l'occasion de frémir en même temps que le groupe. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Et lorsque l'animal attaque, c'est terriblement impressionnant, notamment grâce à des effets spéciaux très réussis, intégrant de véritables images de grand requin blanc à l'action pour un réalisme saisissant, rarement vu au cinéma.
On regrettera néanmoins une certaine volonté de spectaculaire qui dessert parfois le film, notamment avec une utilisation trop évidente de la musique, insistant sur les passages dramatiques là où le silence et les bruits naturels auraient peut-être été plus efficaces. Dommage également que le film finisse par ressembler à n'importe quel film mettant en scène un animal tueur, celui-ci étant apparemment décidé à tuer l'intégralité du groupe tel le tueur d'un slasher basique... Enfin, s'il est toujours difficile d'imaginer ce qu'on ferait dans de telles circonstances, certains comportements risqueront de sembler peu probables au spectateur, comme celui menant à la première attaque...</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Ces quelques bémols restent néanmoins des défauts bien trop faibles pour empecher The Reef d'être une réussite qui réussit, malgré un postulat semblable, à se démarquer d'Open Water en misant davantage sur l'action et le spectaculaire, au détriment de la psychologie des personnages. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/0UD2gbjB3vw" width="320" youtube-src-id="0UD2gbjB3vw"></iframe></div><br /> </div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-42552517930046078032022-08-29T13:55:00.001+02:002022-08-29T13:55:12.625+02:00Nope<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI5UyqAvhGDRPO-WXCCE31l0R4zcZ-VKJGOQlGuv_vFSbBBk0Y3FZvSLb-VQSaOWaNhGkQ33iVF4MzLI-qc2UxOgaEZy4cr0Doe8ev2upQ-Zw2e1Zndg0bVwqaJjzje3LwVrZQQlGEJqS-pYZxjFbxkRs-MP81Qltylu9ec34P3eop2pPqPIANzWEyKQ/s400/nope.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI5UyqAvhGDRPO-WXCCE31l0R4zcZ-VKJGOQlGuv_vFSbBBk0Y3FZvSLb-VQSaOWaNhGkQ33iVF4MzLI-qc2UxOgaEZy4cr0Doe8ev2upQ-Zw2e1Zndg0bVwqaJjzje3LwVrZQQlGEJqS-pYZxjFbxkRs-MP81Qltylu9ec34P3eop2pPqPIANzWEyKQ/w400-h240/nope.jpg" width="400" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Nope</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Jordan Peele</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs :</b> Daniel Kaluuya, Keke Palmer, Steven Yeung<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>10 août 2022<br /></div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>science-fiction</div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt">
Les habitants d’une vallée perdue du fin fond de la Californie sont témoins d’une découverte terrifiante à caractère surnaturel. </div><div class="content-txt"> </div><div class="content-txt"><b>Avis : </b></div><div class="content-txt">Je pense pouvoir affirmer sans trop de risques qu'après ses deux premiers films (<b>Get out </b>et <b>Us</b>), Jordan Peele est un réalisateur particulièrement clivant, génie pour les uns et surcôté pour les autres. De mon côté, j'ai trouvé à peu près les mêmes qualités et les mêmes défauts dans ces deux oeuvres : un point de départ très intriguant, une première moitié de film passionnante, une mise en scène très soignée... puis une seconde partie retombant comme un soufflet, et me laissant une impression finale assez mitigée. Autant dire que je n'avais aucune attente ni aucune appréhension avant d'aller voir <b>Nope</b>... mais aussi la chance d'avoir été largement épargné par la campagne promotionnelle française, révélant beaucoup trop d'éléments de l'intrigue. </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim1OIDnk4pUamvdcczNAIRIcbUGeNIC9IU_xmaZOmAU8WRBA4rAaK-G6Kje3C7PEqKio3cYYQAHMAzkB3Aqqmd4_AD2G_ovlbevrSn4_qWQc0AqYf85zhvKYKJpecTY45nuzr4tvoI3XhVhruACf17LW0QMQkIkJ8qY0newdvAAZLk8lf5wVxuWhtDQQ/s400/nopee.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim1OIDnk4pUamvdcczNAIRIcbUGeNIC9IU_xmaZOmAU8WRBA4rAaK-G6Kje3C7PEqKio3cYYQAHMAzkB3Aqqmd4_AD2G_ovlbevrSn4_qWQc0AqYf85zhvKYKJpecTY45nuzr4tvoI3XhVhruACf17LW0QMQkIkJ8qY0newdvAAZLk8lf5wVxuWhtDQQ/s320/nopee.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="content-txt"></div><div class="content-txt">Car <b>Nope</b>, dans sa première partie, cherche largement à entretenir le mystère autour du phénomène se déroulant au-dessus du ranch Haywood. Dans une démarche citant de façon assez évidente les <b>Rencontres du troisième type</b> et <b>Dents de la mer</b> de Steven Spielberg, Peele joue sur l'invisible et sur les éléments extérieurs pour indiquer que la menace est présente : des chevaux en panique, bruits (terrifiants) de hurlements, un fanion semblant descendre d'un nuage, et des perturbations électromagnétiques. On ne devine ainsi que progressivement la nature du phénomène... avant de nous apercevoir, en même temps que les personnages, qu'il n'est pas ce qu'il semblait être. </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="content-txt">On se retrouve ainsi devant deux parties bien distinctes : la première, où l'on tente d'appréhender l'inconnu, et la seconde où cet inconnu est identifié, et où les personnages vont tenter de lui survivre... mais aussi de capitaliser dessus. Peele en profite alors pour nous livrer des séquences très impressionnantes (l'attaque du ranch), la seconde partie offrant le contrepoint spectaculaire de la première, plutôt lente et posée. </div><div class="content-txt"> </div><div class="content-txt"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZCUoYrm6fedqdwn5oe89LQJkf-EERbNLkI6UR1A7bYdnJcUCvwAKPIr4ZCkVDrkbcYEuBTpBAPXf_IXJdZhdpfuIeaBvQqHvqNKuuOqBPVY8oDcqRL4xtxPxnn6v1Miw8wy1kyqJHFrQM3F6pmNZPTWmJZf-80HSVPsUv_9AhIXqh_2FsTecJqq6D8A/s400/nopeeee.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZCUoYrm6fedqdwn5oe89LQJkf-EERbNLkI6UR1A7bYdnJcUCvwAKPIr4ZCkVDrkbcYEuBTpBAPXf_IXJdZhdpfuIeaBvQqHvqNKuuOqBPVY8oDcqRL4xtxPxnn6v1Miw8wy1kyqJHFrQM3F6pmNZPTWmJZf-80HSVPsUv_9AhIXqh_2FsTecJqq6D8A/s320/nopeeee.jpg" width="320" /></a></div> </div><div class="content-txt">Le réalisateur en profite également pour tourner en dérision la recherche permanente du <i>buzz</i>, de la séquence qui fera parler - et enrichira son auteur. Parfois de façon très évidente (le journaliste de TMZ), parfois de façon plus subtile avec le personnage de Jupe (incarné par Steven Yeung, que l'on connaît pour ses rôles dans <b>Mayhem</b> et surtout <b>The Walking dead</b>), ex-enfant star marqué par une expérience traumatisante, qu'il choisit désormais d'utiliser à son profit. On sent également toute l'importance du concept même d'image, autant dans la volonté d'immortaliser l'évènement que dans l'amour que porte le réalisateur pour son art, citant les travaux de Eadweard Muybridge, clamant sa préférence pour les effets spéciaux à l'ancienne, se passionnant pour ces petites mains oubliées ou rejetées par la machine holywoodienne. <br /></div><div class="content-txt"><b> </b></div><div class="content-txt">A mes yeux, si le film semble diviser encore plus que les précédents, <b>Nope</b> réussit même là où <b>Get out </b>et <b>Us </b>échouaient : il va au bon de son concept, et propose une seconde partie très réussie, jusqu'à un final visuellement superbe (on sent que l'influence de l'animation japonaise, et principalement <b>Evangelion</b>, sur Peele, qui en profite aussi pour glisser un clin d'oeil à <b>Akira</b>). Un film que j'ai vraiment hâte de revoir, notamment pour mieux apprécier les moments où Peele se joue de nous, mais aussi parce qu'au-delà de la narration et du visuel du film, j'ai largement apprécié le duo Kaluuya (parfait dans le rôle de ce frère taciturne) - Palmer (rayonnante dans celui de la soeur extravertie). </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/In8fuzj3gck" width="320" youtube-src-id="In8fuzj3gck"></iframe></div><br /><div class="content-txt"><br /></div></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-625988693951474298.post-37556876985094412112022-08-27T12:14:00.000+02:002022-08-27T12:14:46.855+02:00Lords of chaos<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju8qbdO8rsbCsXJVYKVyQvkRqUxVsH7iaaOVlxk71zC9io2rnEgSZ6yRu9PIXB_2ljbeXKzQ9yRg6k6SKg26hGkS0Kj-vgThOENCs_6djYrum-b5PdKdqTFbKetMB6fDuXLLFtDr51INMj-RAn1m7l0ubOkAXF3P1kqyMv9ACdXdUgR47P6aFGxwBhuw/s400/lords%20of%20chaos.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju8qbdO8rsbCsXJVYKVyQvkRqUxVsH7iaaOVlxk71zC9io2rnEgSZ6yRu9PIXB_2ljbeXKzQ9yRg6k6SKg26hGkS0Kj-vgThOENCs_6djYrum-b5PdKdqTFbKetMB6fDuXLLFtDr51INMj-RAn1m7l0ubOkAXF3P1kqyMv9ACdXdUgR47P6aFGxwBhuw/w400-h240/lords%20of%20chaos.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><b>Titre : </b>Lords of chaos</div><div style="text-align: left;"><b>Réalisateur : </b>Jonas Akerlund</div><div style="text-align: left;"><b>Acteurs : </b>Rory Culkin, Emory Cohen, Jack Kilmer</div><div style="text-align: left;"><b>Date de sortie en France : </b>19 juin 2019 (VOD)</div><div style="text-align: left;"><b>Genre : </b>drame, thriller</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Synopsis : </b></div><div style="text-align: left;"><div class="content-txt">
Dans le climat beaucoup trop apaisé de la Norvège des années 1990,
Euronymous fonde le groupe Mayhem et devient l’épicentre de la nouvelle
scène black métal norvégienne. Sa rencontre avec Varg Vikernes, l’homme
derrière le projet musical Burzum, va précipiter les membres de son
cercle dans une surenchère criminelle. </div><div class="content-txt"> </div><div class="content-txt"><b>Avis : </b></div><div class="content-txt">Entre réalité et fantasmes, <b>Lords of chaos</b> retrace les premières années du mythique groupe de black metal norvégien Mayhem, en suivant principalement son leader, Euronymous, dans un film dont l'atmosphère oscille constamment entre noirceur et moquerie. </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilEOjIT3VbMksH2bpIcjh5cSvHzJ2Y_7Qy52nuqdacRtNIwcVLbeqyr4iKEUWr9_0mLax8I7Wdeaqj1aD97qUidJ-G_-iCZ_8EOaDgV8xqRILQId-i8vMB0Am9rdOk4eXRLX7M3ivcTHSsIL4rAJFOgC7vqgPFxTMkPL-sGeB8c7xRjSxn4_fgAfqO4Q/s400/lords%20of%20chaoss.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilEOjIT3VbMksH2bpIcjh5cSvHzJ2Y_7Qy52nuqdacRtNIwcVLbeqyr4iKEUWr9_0mLax8I7Wdeaqj1aD97qUidJ-G_-iCZ_8EOaDgV8xqRILQId-i8vMB0Am9rdOk4eXRLX7M3ivcTHSsIL4rAJFOgC7vqgPFxTMkPL-sGeB8c7xRjSxn4_fgAfqO4Q/s320/lords%20of%20chaoss.png" width="320" /></a></div><br /><div class="content-txt"></div><div class="content-txt">Car il y a constamment le sentiment d'être devant un groupe de pieds-nickelés lorsqu'on suit les membres du groupe. Euronymous et ses camarades ne sont clairement pas présentés comme des lumières, tout comme Varg plus tard, et entre leur amateurisme, leurs moeurs de métalleux de supermarché (prenant des poses un peu ridicules avec des armes blanches) et leurs discours sans queue ni tête (parfois même interrompus de façon improbables, comme lorsqu'il s'agit d'aller récupérer un kebab au comptoir au beau milieu d'un long monologue contre le métal commercial), on peine à prendre au sérieux tout ce beau monde. On peut comprendre que le projet ait été plutôt mal accueilli dans le milieu du black metal...<br /></div><div class="content-txt"><br /></div><div class="content-txt">Mais cet aspect est régulièrement contrebalancé par la violence du film. Car en plus d'être cons, les personnages s'entraînent mutuellement dans un concours de bites pour savoir qui est le plus "true". Alors on brûle des églises, et on finit par tuer, dans des séquences mises en scène de façon extrêmement froide. La scène du suicide de Dead est ainsi assez dure, même s'il y a toujours dans l'air cette espèce de distanciation un peu moqueuse, et le meurtre de Euronymous suit à peu près le même schéma. </div><div class="content-txt"><br /></div><div class="content-txt">Au final, j'ai trouvé le film passionnant, vulgarisant de façon efficace l'histoire de Mayhem pour en faire un thriller aussi efficace... que drôle, alors qu'il montre des événements particulièrement sombres. Et si on ne parle finalement presque jamais de musique, c'est surtout cette jeunesse désoeuvrée et prête à tout pour qu'on parle d'elle que l'on garde en mémoire, avec le sentiment que rien n'a vraiment changé depuis...</div><div class="content-txt"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/M7zrHiqoJ6k" width="320" youtube-src-id="M7zrHiqoJ6k"></iframe></div><br /><div class="content-txt"><br /></div><b></b></div>RShttp://www.blogger.com/profile/08996824766442720745noreply@blogger.com1