Oubliées donc les interminables séquences d’entraînement ou les longs tunnels scénaristiques sans grand intérêt : Full contact va à l’essentiel, en nous offrant régulièrement des combats. Et ces derniers sont plutôt réussis, notamment grâce à des décors relativement variés (sous un pont, dans un parking, dans une salle de squash…) et un Van Damme qui en prend quand même pas mal dans la tête – avant de gagner, évidemment.
Le clou du spectacle sera l’affrontement avec Attila, interprété par l’impressionnant Abdel Qissi, l’un des antagonistes les plus mémorables du genre, dans un combat là encore très réussi. Lisible, bien chorégraphié, bien scénarisé, sans aller trop loin dans le syndrôme « monstre invincible pendant tout le combat et finalement détruit par le courage du héros ». Là encore, la comparaison avec l’affrontement final de Kickboxer saute aux yeux.
Full contact constitue donc l’un des films les plus recommandables de JCVD, en trouvant un bon équilibre entre son histoire et ses combats. Pas au niveau d’un Tous les coups sont permis, dont il reprend certains éléments (le duo lancé à la poursuite du héros déserteur) mais vraiment sympathique !
Comme son nom l’indique, Benedetta est l’adaptation cinématographique de la vie de Benedetta Carlini, une religieuse catholique italienne du dix-septième siècle, condamnée pour saphisme. Un thème particulièrement fort, mêlant sexualité (homosexualité, même!) et sacré. Et il faut bien avouer que Paul Verhoeven, décidément à l’aise dans les reconstitutions historiques (La Chair et le sang, Black book) n’y va pas avec le dos de la cuillère.