samedi 12 octobre 2019

Halloween 5 : la Revanche de Michael Myers


Titre : Halloween 5 : la revanche de Michael Myers (Halloween 5)
Réalisateur : Dominique Othenin-Girard
Acteurs : Donald Pleasance, Ellie Cornell, Matthew Walker
Date de sortie en France : 28 novembre 1990
Genre : slasher

Synopsis : 
Laissé pour mort, Michael Myers cherche à mettre la main sur sa nièce, traitée par le docteur Loomis... 

Avis :
On continue à creuser avec cet Halloween 5, deuxième volet de ce qui sera finalement une trilogie au sein de la saga (les épisodes 4-5-6 forment un ensemble, que l’on ne pourra néanmoins pas qualifier de cohérent). Au menu, un Myers perdant une bonne partie de son aura et devenant un vulgaire tueur de bas étage, un Dr Loomis toujours plus fou, et des victimes toujours plus creuses. 


Comme d’habitude, Myers n’est pas vraiment mort à la fin de l’épisode précédent. On nous montre qu’il a réussi à s’enfuir comme un rat, dans une séquence qui flingue donc une partie du mythe : avait-on vraiment besoin de voir ce tueur inarrêtable se comporter comme un humain lambda, là où une ellipse aurait préservé le mystère ? De nouveau, il va chercher à trucider sa nièce, devenue muette et encore plus agaçante depuis le final dramatique du Retour de Michael Myers. Sur sa route, The Shape va enchaîner les meurtres de jeunes adultes sans intérêt, qui rivalisent de stupidité : la palme revient-elle à ce couple dans la grange, au duo de policiers idiots (il y a vraisemblablement un gag qui m’a échappé pour ces personnages), à Tina et Mike ?

Non, cette palme, il convient de la décerner au Dr. Loomis et à Myers. Totalement illuminé, le psy tente encore de sauver son patient, après avoir martelé pendant 4 films qu’il n’y avait plus rien à faire. Quant à Myers, comme indiqué plus haut, il devient un simple être humain, avec ses doutes, ses peurs, allant jusqu’à pleurer et se faisant capturer comme une merde à la fin. Grotesque…

Halloween 4 ne volait pas bien haut, mais avait au moins le mérite d’être un minimum divertissant. Cet Halloween 5 est un vrai navet, dont l’unique qualité ne sera finalement que d’être moins lamentable que sa suite, l’improbable Halloween 6, qui va exploiter certains éléments mis en place ici (le mystérieux étranger, le mystérieux symbole…) avec un sens profond du n’importe-quoi.

Note : 1/10

 

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