Titre : Monsters
Réalisateur : Gareth Edwards
Acteurs : Whitney Able, Scoot McNairy, Justin Hall
Date de sortie en France : 1er décembre 2010
Genre : fantastique, science-fiction, drame
Synopsis :
Une sonde de la NASA s’écrase dans la jungle mexicaine, libérant sur
terre des particules d’une forme de vie extra-terrestre. Six ans plus
tard, le Mexique et le Costa-Rica sont devenus des zones de guerre
désertées par les populations locales, mises en quarantaine et peuplées
de créatures monstrueuses. Un photographe est chargé d’escorter une
jeune femme à travers cette zone dévastée. Seuls sur la route, ils vont
tenter de rejoindre la frontière américaine...
Avis :
Petit film indépendant réalisé en 2010 pour un budget de seulement 500 000 dollars, Monsters avait créé la sensation au moment de sa sortie, montrant qu'il n'était pas nécessaire de dépenser des millions pour aboutir à une oeuvre de qualité. Ecrit et réalisé par Gareth Edwards, qui s'est également occupé de la photographie, des décors et des effets visuels, Monsters met donc en scène le périple de deux personnes contraintes de traverser une zone mise en quarantaine en raison de la présence d'organismes d'origine extraterrestres.
La première partie du film est destinée à présenter le duo et l'évolution de leur relation, tout en nous familiarisant avec cette zone interdite par le biais de reportages à la télé, de témoignages, des cicatrices laissées par les affrontements entre l'armée et les créatures, des combats que nous n'apercevrons que de très loin. Edwards choisit une approche assez intimiste, insistant sur les difficultés pour retourner aux Etats-Unis entre blocus imminent et corruption généralisée.
Et quand nous entrerons enfin dans la zone infectée, le réalisateur restera dans cette logique réaliste : pendant longtemps, nous ne verrons pas grand chose des créatures sauvages, cachées dans la rivière ou camouflées dans la forêt. Cela renforcera l'impact de la première attaque, de nuit, où de gigantesques créatures réduisent en poussière les véhicules et éliminent une grande partie du groupe, ne laissant derrière que les deux héros qui, dès lors, traverseront la zone dévastées, les villes abandonnées ou détruites par les bombardements.
Si le scénario emprunte quelques raccourcis et use de quelques ficelles (les sentiments naissant entre les deux personnages, leur invulnérabilité), Monsters se révèle très prenant, jusqu'à un final sublime, étonnamment poétique, où ces immenses organismes aux allures de pieuvres bioluminescentes sont parfaitement mises en valeur, grâce à des effets spéciaux très réussis. Une très belle réussite dans un genre généralement réservé aux productions fortunées, auxquelles se frotte actuellement Gareth Edwards, qui réalise le futur Godzilla américain.
Note : 7,5/10
La première partie du film est destinée à présenter le duo et l'évolution de leur relation, tout en nous familiarisant avec cette zone interdite par le biais de reportages à la télé, de témoignages, des cicatrices laissées par les affrontements entre l'armée et les créatures, des combats que nous n'apercevrons que de très loin. Edwards choisit une approche assez intimiste, insistant sur les difficultés pour retourner aux Etats-Unis entre blocus imminent et corruption généralisée.
Et quand nous entrerons enfin dans la zone infectée, le réalisateur restera dans cette logique réaliste : pendant longtemps, nous ne verrons pas grand chose des créatures sauvages, cachées dans la rivière ou camouflées dans la forêt. Cela renforcera l'impact de la première attaque, de nuit, où de gigantesques créatures réduisent en poussière les véhicules et éliminent une grande partie du groupe, ne laissant derrière que les deux héros qui, dès lors, traverseront la zone dévastées, les villes abandonnées ou détruites par les bombardements.
Si le scénario emprunte quelques raccourcis et use de quelques ficelles (les sentiments naissant entre les deux personnages, leur invulnérabilité), Monsters se révèle très prenant, jusqu'à un final sublime, étonnamment poétique, où ces immenses organismes aux allures de pieuvres bioluminescentes sont parfaitement mises en valeur, grâce à des effets spéciaux très réussis. Une très belle réussite dans un genre généralement réservé aux productions fortunées, auxquelles se frotte actuellement Gareth Edwards, qui réalise le futur Godzilla américain.
Note : 7,5/10
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