mercredi 9 décembre 2015

Pourquoi j'ai pas mangé mon père


Titre : Pourquoi j'ai pas mangé mon père
Réalisateur : Jamel Debbouze
Acteurs : Jamel Debbouze, Mélissa Theuriau, Arié Elmaleh
Date de sortie en France : 8 avril 2015
Genre : animation, comédie

Synopsis :
L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.

Avis :
Il aura fallu 7 ans à Jamel Debbouze pour mener à bien ce projet. D'abord simple voix, puis scénariste et enfin réalisateur, l'humoriste adapte à sa sauce le Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis, afin d'évoquer les thèmes de l'insertion sociale, de la différence, des problèmes de banlieue, du refus du conventionnel...


 Enfin ça, c'est ce qu'il prétend dans les interviews. Car dans le film, on ne retrouve absolument pas ces thèmes forts, largement noyés sous la surenchère de gags Debbouziens, à base d'anachronismes, de bégaiements, de français approximatif et de pîpi-caca. Dans cette rencontre improbable entre Le Roi lion (mais sans l'émotion ni le côté épique) et... RRRrrrr !!! (mais en bien moins drôle), il ne ressort pas grand chose de mémorable, à l'exception de trop rares répliques amusantes.

Plus problématique encore : c'est quand même très moche. Les Simiens sont d'une laideur à toute épreuve, pas toujours bien animés, parfois plongés dans des séquences grotesques (le sport, les danses de célébration). Comble du mauvais goût : le film vient insulter la mémoire de Louis de Funès en lui offrant un rôle complètement raté.

Pas grand chose à sauver du naufrage donc, pour un film entièrement voué à la gloire du seul Jamel. J'imagine que si on est fan de l'humoriste (ou ami avec lui), ça doit distraire, mais si on cherche à rire et à réfléchir, on évitera cette œuvre tristement conventionnelle et souvent vulgaire...


Note : 2,5/10


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