lundi 28 décembre 2015

The Walk - Rêver plus haut


Titre : The Walk - Rêver plus haut (The Walk)
Réalisateur : Robert Zemeckis
Acteurs : Joseph Gordon-Levitt, Ben Kingsley, Charlotte Le Bon
Date de sortie en France : 28 octobre 2015
Genre : biopic, aventures

Synopsis : 
Biopic sur le funambule français Philippe Petit, célèbre pour avoir joint en 1974 les deux tours du World Trade Center sur un fil, suspendu au-dessus du vide.

Avis : 
Réalisé par Robert Zemeckis (Flight, Forrest Gump), The Walk retrace donc l'histoire d'une des plus étonnantes prouesses du vingtième siècle : la traversée par Philippe Petit de l'espace situé entre les tours jumelles du World Trade Center sur un fil, à plus de 400 mètres du haut. Le film revient brièvement sur les jeunes années du funambule, avant de se concentrer sur le projet et sa préparation, avant de mettre en images la traversée proprement dite.


Traitée comme la préparation de l'attaque d'une banque, la préparation du "coup" va nous permettre de redécouvrir le World Trade Center, mais aussi d'apprécier le personnage de Philippe Petit, tour à tour enthousiaste, primesautier, inquiet, jusqu'aux limites de la folie paranoïaque. Impeccablement interprété par Joseph Gordon-Levitt (Don Jon, Inception), le personnage est passionnant et attachant, et est l'un des gros points forts du film.

L'autre élément remarquable du film est évidemment la traversée. Ou plutôt les traversées, le personnage multipliant les allers-retours sur son fil entre les deux tours, enchaînant les prouesses, s'allongeant, s'agenouillant, saluant la foule située à plusieurs centaines de mètres en contrebas. Au cinéma et en 3D, la séquence est à couper le souffle, et restitue à merveille le sentiment de vertige que l'on pourrait ressentir à cette hauteur. Une séquence étonnante et d'une efficacité totale.

The Walk est donc une nouvelle réussite pour Robert Zemeckis, qui parvient )à mettre en scène un personnage très attachant dans des séquences très réussies. On n'échappera pas à certains clichés sur le Paris bohème du vingtième siècle, mais ce n'est qu'un détail devant un film qui scotche le spectateur sur son siège... à 400 mètres au-dessus des rues de Manhattan, entre deux tours auxquelles le réalisateur offre un hommage aussi sobre qu'indispensable.

Note : 8.5/10


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire