Titre : Les Dossiers secrets du Vatican (The
Vatican tapes)
Réalisateur : Mark Neveldin
Acteurs : Olivia Taylor Dudley, Michael Peña,
Dougray Scott
Date de sortie en France : 29 juillet 2015
Genre : épouvante, horreur
Synopsis :
Angela Holmes, une jeune femme ordinaire de 27 ans,
comprend un jour que sa présence a un effet dévastateur sur son entourage,
infligeant des blessures, voire la mort, à ceux qui l’approchent. Estimant
qu’elle est possédée, le Vatican est sollicité pour pratiquer l’exorcisme. Mais
il s’avère que le mal qui ronge Angela est une ancienne force satanique d’une
puissance hors du commun. Le père Lozano va tenter d’éliminer le redoutable
démon, pas seulement pour sauver l’âme de la jeune femme, mais notre monde...
Avis :
Regarder Les Dossiers secrets du Vatican, c'est un
peu la punition de tout cinéphage masochiste qui persiste, malgré un
enchaînement de navets, à espérer qu'un film de possession pourra offrir
quelque chose d'un peu différent. On sait très bien que le risque de daube
atteint 9 points sur l'échelle Jason Blum, mais une curiosité un peu morbide
nous pousse, toujours, à vérifier par nous-même.
Rien de nouveau donc, sauf peut-être une ou deux idées
sympathiques, comme cette séquence où Angela pousse d'autres patients à
s'entretuer, ou la thématique d'un véritable antéchrist qui ne débouchera que
sur une fin cruellement abrupte, comme si les scénaristes n'avaient eu ni
l'imagination ni la volonté de développer leur seule idée intéressante. Une
impression de bâclage qui touche également l'exorcisme, expédié très rapidement
avec une entité surpuissante et des protagonistes totalement incompétents.
On s'étonnera d'ailleurs de voir Michael Peña dans cette
galère, lui qui est plus habitué à jouer les seconds rôles dans les
blockbusters hollywoodiens (Seul sur Mars, Ant Man, Fury...). On retrouve
également Kathleen Robertson (Scary movie 2, Beverly Hills) dans l'improbable
rôle d'une psychologue, et Djimon Hounsou. L'interprétation est d'ailleurs au
même niveau que le reste du film, prêtant même régulièrement à sourire.
Dieu merci ( !), le calvaire ne dure qu'une
heure : Les Dossiers secrets du Vatican (ah oui, il n'y a aucun
dossier, et on n'évoque pas spécialement le Vatican, mais bon) ne vaut pas
mieux que les autres films de possession qu'on l'on a pu subir ces dernières
années. Il a d'ailleurs l'honnêteté de ne même pas essayer, entre idées vite
abandonnées et phases horrifiques mises de côté. Un candidat idéal au titre de
pire film de l'année s'il n'y avait pas déjà Unfriended...
Note : 1/10
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