Titre : Le Projet Atticus (The Atticus Institute)
Réalisateur : Chris Sparling
Acteurs : Rya Kihlstedt, William Mapother, John Rubinstein
Date de sortie en France : 18 mars 2015
Genre : épouvante, thriller
Synopsis :
Fondé en 1976 par le Dr Henry West, l’Institut Atticus était spécialisé dans l’étude de personnes développant des capacités paranormales : parapsychologie, voyance, psychokinésie, etc. Des centaines de personnes présentant ce genre d’aptitudes ont été étudiées par les chercheurs de l’institut et de nombreux articles annonçant leurs résultats ont été publiés. Mais aucun cas étudié jusque-là n’avait préparé le Dr West et son équipe à l’arrivée de Judith Winstead…
Avis :
Alors que les films de possession se suivent sans imagination sur grand écran (seul le sympathique Délivre-nous du mal sortait un peu du lot tout en restant assez moyen), le marché DVD nous offre une petite surprise avec ce Projet Atticus qui, adoptant la forme d'un faux documentaire, va se révéler beaucoup plus efficace que la plupart des films de genre bénéficiant d'une sortie au cinéma.
A la manière de The Bay ou de Lake Mungo ces derniers mois, Le Projet Atticus choisit donc de nous présenter son histoire comme réelle, avec photos d'archives, interviews et documents d'époque montés à la manière d'un véritable documentaire. Un procédé qui va donner à cette histoire paranormale un charme tout particulier, en apportant une crédibilité assez surprenante.
Un crédibilité renforcée par une relative sobriété des effets horrifiques : si les éléments habituels des films de possession sont bien présents (vomissements, voix déformées, télékinésie...), ceux-ci sont utilisés de façon raisonnable et cohérente, avec une progression crédible (l'idée même de la possession arrive finalement assez tard dans le film) et parfois assez subtile. L'ensemble fonctionne d'autant mieux que l'actrice interprétant Judith Winstead est remarquable, assez effrayante lors des manifestations de ses pouvoirs.
On regrettera néanmoins la présence de quelques acteurs connus, comme Harry Groener (How I met your mother) ou William Mapother (Lost), ainsi que certains procédés trop artificiels pour faire naître la tension et s'accordant moins avec le style documentaire. Reste un petit film très sympathique à défaut de révolutionner le genre, beaucoup plus digeste en tout cas que la plupart des films de genre que l'on peut voir sur grand écran ces derniers mois...
Note : 6,5/10
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