Titre : Les Nouvelles aventures d'Aladin
Réalisateur : Arthur Benzaquen
Acteurs : Kev Adams, Jean-Paul Rouve, Vanessa
Guide
Date de sortie en France : 14 octobre 2015
Genre : comédie ?
Synopsis :
À la veille de Noël, Sam et son meilleur pote Khalid se
déguisent en Père-Noël afin de dérober tout ce qu’ils peuvent aux Galeries
Lafayette. Mais Sam est rapidement coincé par des enfants et doit leur raconter
une histoire... l’histoire d’Aladin... enfin Sa version. Dans la peau d’Aladin,
Sam commence alors un voyage au coeur de Bagdad, ville aux mille et une
richesses... Hélas derrière le folklore, le peuple subit la tyrannie du terrible
Vizir connu pour sa férocité et son haleine douteuse. Aladin le jeune voleur,
aidé de son Génie, pourra-t il déjouer les plans diaboliques du Vizir, sauver
Khalid et conquérir le coeur de la Princesse Shallia ? En fait oui, mais on ne
va pas vous mentir, ça ne va pas être facile !
Avis :
Il faut bien reconnaître une chose à ce synopsis tiré
d'Allociné : sa conclusion résume parfaitement le film. En effet, il n'a
pas été facile d'aller au bout de ce nouveau représentant de ce que la...
comédie française a de pire à offrir. A l'heure où la relecture live des contes
de notre enfance est à la mode, la France a donc décidé d'envoyer ses comiques
les plus contestables en tête d'affiche d'adaptations pipi-cracra. Après Robindes bois, la véritable histoire, voilà donc Les Nouvelles aventures
d'Aladin.
Véritable ode à la gloire de sa vedette pour adolescente
pré-pré-prépubère, le film nous propose donc de redécouvrir les aventures
d'Aladin racontées par un jeune ado attardé (un rôle sur mesure donc). Un procédé
habile, qui a pour unique but de permettre d'excuser en amont toutes les
incohérences, les anachronismes et l'aspect nombriliste du film : puisque
celui qui raconte l'histoire est un con, c'est assez logique que ce qu'il
raconte soit débile, non ? Bref, un bel aveu de médiocrité de la part du
scénariste.
Pour le reste, cet Aladin ne semble animé que par
la volonté de caser le plus de gags possibles. Mais attention, interdiction
absolue de viser au-dessus de la ceinture, quitte à faire péter le génie à
peine sorti de sa lampe ou faire jouer de la flûte à Kev Adams par l'anus. Et
si cela ne vous a pas tué de rire, vous pourrez toujours admirer ce grand
moment de malaise cinématographique quand le comique pousse la chansonnette
dans un horrible clip musical.
On touche donc le fond pendant plus d'1h30 avec cette
comédie insipide, qui ne parviendra à arracher quelques sourires que lors d'une
ou deux répliques de Jean-Paul Rouve. Pour le reste, le film est au niveau d'un
coussin péteur, l'imagination en moins, mais parvient, grâce à sa nullité, à
détourner l'attention des nombreux éléments racistes, homophobes et sexistes
qu'il contient... Presque une performance.
Note : 0,5/10
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