Titre : 300 : la naissance d'un Empire (300: rise of an Empire)
Réalisateur : Noam Murro
Acteurs : Sullivan Strapleton, Eva Green, Lena Headey
Date de sortie en France : 5 mars 2014
Genre : péplum, action
Synopsis :
Le général grec Thémistocle tente de mobiliser toutes les forces de la Grèce pour mener une bataille qui changera à jamais le cours de la guerre. Il doit désormais affronter les redoutables Perses, emmenés par Xerxès, homme devenu dieu, et Artémise, à la tête de la marine perse…
Avis :
Etait-il vraiment nécessaire de faire une suite à 300 ? Clairement non, le film de Zack Snyder démontrant de façon assez claire les limites du parti-pris "artistique" et d'une thématique nauséabonde et puérile sur grand écran. Pourtant, 7 ans plus tard, on retrouve Grecs et Perses pendant la Seconde Guerre Médique avec un film qui se déroule avant, pendant et après la bataille des Thermopyles, théâtre du film précédent.
On va donc évoquer la bataille de Marathon, l'ascension de Xerxès et la bataille de Salamine. Aucune naissance d'un Empire à l'horizon, juste une succession d'affrontements, pour la plupart en mer, avec toujours cette disposition irritante au ralenti ringard, au déluge de sang numérique et à la démesure puérile (parce que les Athéniens, ils enfilent des petits garçons selon les Spartiates, mais ils te font des bons de 10 mètres sans problème !).
Au milieu de tout ça, on aura surtout l'opposition entre Thémistocle (Sullivan Stapleton, vu dans Animal kingdom ou Gangster squad), le héros de la bataille de Marathon, qui a tué le roi Darius Ier et dirige les forces grecques avec ses remarquables stratégies (oui, le film prend encore des libertés avec l'Histoire, fallait-il encore le préciser ?), et Artémise, femme fatale commandant la flotte perse, interprétée par une Eva Green dont l'unique moment fort sera cette hilarante scène de sexe dont on risque de se souvenir très longtemps.
Aussi mauvais que son aîné, le charisme du personnage de Leonidas en moins, 300 : la naissance d'un Empire enfonce le clou d'un divertissement bête et puéril, rarement impressionnant et surtout handicapé par la narration répétitive et sans relief offerte pendant tout le film par le personnage de Gorgo, soudain devenue une déesse du combat et trucidant du Perse à tour de bras. Un film de gonzesses avec des couilles, c'est presque déjà remarquable...
Note : 1,5/10
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