Titre : Albator, corsaire de l'espace (Uchū Kaizoku Kyaputen Hārokku)
Réalisateur : Shinji Aramaki
Acteurs : Shun Oguri, Haruma Miura, Yû Aoi
Date de sortie en France : 25 décembre
Genre : animation, science-fiction, aventures
Synopsis :
2977. Albator, capitaine du vaisseau
Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais reste
insaisissable. Le jeune Yama, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre
dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la
Coalition Gaia afin de défendre sa planète d’origine, la Terre.
Avis :
Créé en 1969 par Leiji Matsumoto dans le manga Dai-kaizoku Harlock, Albator a marqué la jeunesse de beaucoup de garçons dans les années 80 avec les séries Albator, le corsaire de l'espace et Albator 84. Après de nombreuses apparitions en manga, en série animée ou en OAV, il revient en 2013 au cinéma pour un nouveau film d'animation.
La première chose que l'on remarque, c'est le soin apporté au visuel du film. A l'image de Final Fantasy : les créatures de l'esprit, le film repousse le réalisme de l'animation, offrant des milliers de détails et détaillant au maximum certains visages, le tout au service de séquences spectaculaires, notamment lors des batailles dans l'espace où l'Arcadia démontre toute sa puissance et toute sa splendeur. Albator a également bénéficié d'un soin tout particulier, la qualité de son dessin servant à merveille l'aspect badass du personnage, qui n'hésite jamais à tenir la pose, à secouer sa mèche ou à jouer avec sa cape, quitte à sombrer dans un systématisme un peu puéril.
On aurait en revanche apprécié que le scénario bénéficie d'un peu de soin également. Uniquement articulé autour de ficelles grotesques, de multiples trahisons et de retournements de situations artificiels, le film est en effet particulièrement raté à ce niveau là, offrant un sous-texte philosophico-écolo à faire rêver le plus niais des étudiants en philosophie. Pire encore : le scénario parvient à ne réserver absolument aucun moment fort : si les scènes sont visuellement sublimes, aucune ne se démarque véritablement du lot, la faute à une absence d'intensité dramatique assez incroyable et une absence totale de surprise.
Albator, corsaire de l'espace est donc une magnifique coquille vide, dont le scénario inexistant réussit à gâcher l'énorme potentiel spectaculaire en juxtaposition les passages sans véritable enjeu, dans une simple volonté de surenchère typique du shonen japonais, avec trahisons, armes ultimes mais moins ultimes que la suivante et imagerie parfois risible. A voir au cinéma pour en avoir plein les yeux, mais on passera rapidement à autre chose...
Note : 6,5/10
La première chose que l'on remarque, c'est le soin apporté au visuel du film. A l'image de Final Fantasy : les créatures de l'esprit, le film repousse le réalisme de l'animation, offrant des milliers de détails et détaillant au maximum certains visages, le tout au service de séquences spectaculaires, notamment lors des batailles dans l'espace où l'Arcadia démontre toute sa puissance et toute sa splendeur. Albator a également bénéficié d'un soin tout particulier, la qualité de son dessin servant à merveille l'aspect badass du personnage, qui n'hésite jamais à tenir la pose, à secouer sa mèche ou à jouer avec sa cape, quitte à sombrer dans un systématisme un peu puéril.
On aurait en revanche apprécié que le scénario bénéficie d'un peu de soin également. Uniquement articulé autour de ficelles grotesques, de multiples trahisons et de retournements de situations artificiels, le film est en effet particulièrement raté à ce niveau là, offrant un sous-texte philosophico-écolo à faire rêver le plus niais des étudiants en philosophie. Pire encore : le scénario parvient à ne réserver absolument aucun moment fort : si les scènes sont visuellement sublimes, aucune ne se démarque véritablement du lot, la faute à une absence d'intensité dramatique assez incroyable et une absence totale de surprise.
Albator, corsaire de l'espace est donc une magnifique coquille vide, dont le scénario inexistant réussit à gâcher l'énorme potentiel spectaculaire en juxtaposition les passages sans véritable enjeu, dans une simple volonté de surenchère typique du shonen japonais, avec trahisons, armes ultimes mais moins ultimes que la suivante et imagerie parfois risible. A voir au cinéma pour en avoir plein les yeux, mais on passera rapidement à autre chose...
Note : 6,5/10
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