Titre : Taken 2
Réalisateur : Olivier Megaton
Acteurs : Liam Neeson, Famke Janssen, Maggie Grace
Date de sortie en France : 3 octobre 2012
Genre : action
Synopsis :
Dans Taken, Bryan Mills, ex-agent de la CIA aux compétences si particulières, a réussi à arracher sa fille des mains d’un gang mafieux. Un an plus tard, le chef du clan réclame vengeance. Cette fois-ci, c’est après lui qu’ils en ont.
Avis :
Après un premier volet aussi bourrin que stupide, Liam Neeson prête à nouveau ses traits au personnage de Bryan Mills, surhomme aussi incapable d'avoir une relation normale avec sa fille ou son ex-femme que doué pour éliminer des dizaines d'hommes de main sans sourciller. Et ça tombe plutôt bien : cette fois, les méchants en ont après lui, ils veulent se venger et le tuer !
Evidemment, le début du plan fonctionne presque parfaitement : l'ex-agent et son ex-épouse son capturés et enfermés. Mais premier hic, ils ne parviennent pas à mettre la main sur la fille. Pas de bol, la cruche écervelée va se transformer en super héroïne, sautant de toit en toit avant de conduire un taxi à toute vitesse dans les rues de la ville turque (alors qu'on apprend un peu plus tôt qu'elle n'a pas son permis, incapable de réussir un créneau). Et comme en plus Liam Neeson a réussi à dissimuler un téléphone dans ses chaussettes, et va tranquillement se libérer, les méchants vont vite s'apercevoir qu'on ne bave pas sur les rouleaux d'un ex-agent !
Ce Taken 2 est, exactement comme le premier, un véritable plaisir coupable. C'est bourré d'invraisemblances, de raccourcis et d'incohérences, les gentils sont invincibles et ont une incroyable grandeur d'âme, et les méchants sont incompétents et stupides (voir ce passage hilarant où Liam Neeson, après avoir zigouillé une centaine de sous-fifres, propose au chef des méchants de l'épargner, parce que la violence, c'est pas bien)...et c'est clairement pour ça qu'on va voir ce genre de film, pour mettre le cerveau sur "off" pendant 90 minutes, quitte à fermer les yeux sur le propos douteux (ça reste une production Besson, avec le populisme beauf que ça entraîne).
Note : 5/10
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