Titre : Le Monde perdu : Jurassic Park (The Lost World : Jurassic Park)
Réalisateur : Steven Spielberg
Acteurs : Jeff Goldblum, Julianne Moore, Pete Postlethwaite
Date de sortie en France : 22 octobre 1997
Genre : aventures, fantastique
Synopsis :
Quatre ans après le terrible fiasco de son Jurassic Park, le
milliardaire John Hammond rappelle le Dr Ian Malcolm pour l'informer de
son nouveau projet. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent en
liberté des centaines de dinosaures de toutes tailles et de toutes
espèces. Ce sont des descendants des animaux clônes en laboratoire.
D'abord réticent, Ian se décide à rejoindre le docteur quand il apprend
que sa fiancée fait partie de l'expédition scientifique. Il ignore
qu'une autre expédition qui n'a pas les mêmes buts est également en
route.
Avis :
4 ans après le succès de Jurassic Park, et après avoir entre-temps réalisé La Liste de Schindler, Steven Spielberg revient donner vie à ses dinosaures avec Le Monde perdu, suite du premier volet et adaptation du roman éponyme de Michael Crichton. Cette fois, les professeurs Grant (Sam Neill) et Sattler (Laura Dern) sont absents, laissant Jeff Goldblum endosser le rôle principal dans la peau de Ian Malcolm, aux côtés de Julianne Moore (Hannibal, The Big Lebowski), de Pete Postlethwaite (Usual suspects, The Town) et de Vince Vaughn (Serial noceurs).
S'il faisait parfaitement patienter le spectateur avant de lui révéler ses créatures dans Jurassic Park, Spielberg va cette fois nous présenter une nouvelle espèce (le Procompsognathus) dès l'introduction, et va multiplier le nombre de dinosaures - et le nombre d'espèces - et peupler cette nouvelle île d'un véritable écosystème : Pachycéphalosaures, Parasaurolophus et autres Stégosaures rejoignent donc les Tyrannosaures et Vélociraptors stars du premier opus. Une surenchère que l'on va retrouve dans le nombre des victimes...et dans leur façon de mourir.
Car Spielberg va en fait nous livrer une immense série B totalement décomplexée, avec un humour très présent, autant dans les répliques de Ian Malcolm ou les éléments plus subtils (le Tyrannosaure passant la douane ou mettant en déroute un véhicule de la fourrière) que dans l'aspect cartoonesque de certains passages. A ce titre, le célèbre passage du Tyrannosaure dans San Diego, clin d'oeil évident à King Kong ou au Monde Perdu de Conan Doyle et son adaptation par Harry O. Hoyt, en est l'illustration parfaite, pourchassant des femmes hurlant de peur en gros plan et dévorant le scénariste David Koepp dans un cri de douleur improbable.
Doté d'effets spéciaux toujours aussi parfaits, Le Monde perdu est donc une aventure de science-fiction très réussie, où Spielberg, bien conscient des attentes du public, joue la carte de la surenchère et de l'humour, quitte à en faire un peu trop et à s'éloigner de l'ambiance horrifique du roman éponyme de Michael Crichton. Sans doute le meilleur film de dinosaures après Jurassic Park !
Note : 8,5/10
Car Spielberg va en fait nous livrer une immense série B totalement décomplexée, avec un humour très présent, autant dans les répliques de Ian Malcolm ou les éléments plus subtils (le Tyrannosaure passant la douane ou mettant en déroute un véhicule de la fourrière) que dans l'aspect cartoonesque de certains passages. A ce titre, le célèbre passage du Tyrannosaure dans San Diego, clin d'oeil évident à King Kong ou au Monde Perdu de Conan Doyle et son adaptation par Harry O. Hoyt, en est l'illustration parfaite, pourchassant des femmes hurlant de peur en gros plan et dévorant le scénariste David Koepp dans un cri de douleur improbable.
Doté d'effets spéciaux toujours aussi parfaits, Le Monde perdu est donc une aventure de science-fiction très réussie, où Spielberg, bien conscient des attentes du public, joue la carte de la surenchère et de l'humour, quitte à en faire un peu trop et à s'éloigner de l'ambiance horrifique du roman éponyme de Michael Crichton. Sans doute le meilleur film de dinosaures après Jurassic Park !
Note : 8,5/10
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