Titre : Inside Llewyn Davis
Réalisateur : Ethan & Joel Coen
Acteurs : Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake
Date de sortie en France : 6 novembre 2013
Genre : drame, musical
Synopsis :
Inside Llewyn Davis raconte une semaine
de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de
Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins.
Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa
guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte
des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se
crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des
amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des
cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le
conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud
Grossman, avant de retourner là d'où il vient.
Avis :
Nouveau film des frères Coen, Inside Llewyn Davis offre une tranche de vie d'un jeune chanteur dans le New York des années '60. A l'image de Frances Ha (mais en bien moins énergique), nous suivons donc un artiste vivant au jour le jour, se débrouillant comme il peut, squattant sur les canapés de ses connaissances et tentant vainement de vivre de sa musique. Bref, le Grand Prix du Jury du 66ème festival de Cannes nous plonge dans la banalité remarquable du parcours de Llewyn Davis.
Un seul problème, mais il est de taille : on s'en fout un peu. Oscar Isaac (Drive, Robin des bois) est attachant, sa musique sympathique, mais il faut bien avouer qu'on s'intéresse beaucoup plus aux autres personnages, de ce magnifique chat roux à la formidable Carey Mulligan (Drive, Gatsby le magnifique), en passant par un John Goodman qui vole la vedette à tout le monde le temps d'une trop courte apparition.
Inside Llewyn Davis correspond en fait à l'idée que je me fais la musique folk, et que l'on retrouve dans le film : une histoire plutôt banale, sans véritable temps fort, qui transporte doucement le spectateur du début à son final, avec un refrain consistant ici à la faculté qu'a l'artiste de trouver un canapé sur lequel passer la nuit. Ainsi, les diverses péripéties ne débouchent sur rien, ni les opportunités musicales de Llewyn Davis, ni la grossesse de Carey Mulligan. Tout cela est suspendu, le film terminant comme il a commencé, au milieu du quotidien sans relief du musicien, comme pour démontrer l'absence totale d'évolution, cette boucle perpétuelle que constituent sa vie et sa carrière.
Bref, pour la première fois, j'ai été déçu par un film des frères Coen. S'il ne manque pas d'intérêt, son aspect très linéaire, sans aucun moment fort, m'a régulièrement ennuyé, contrairement à un Frances Ha bien plus énergique, qu'on lui préfèrera largement.
Note : 6,5/10
Inside Llewyn Davis correspond en fait à l'idée que je me fais la musique folk, et que l'on retrouve dans le film : une histoire plutôt banale, sans véritable temps fort, qui transporte doucement le spectateur du début à son final, avec un refrain consistant ici à la faculté qu'a l'artiste de trouver un canapé sur lequel passer la nuit. Ainsi, les diverses péripéties ne débouchent sur rien, ni les opportunités musicales de Llewyn Davis, ni la grossesse de Carey Mulligan. Tout cela est suspendu, le film terminant comme il a commencé, au milieu du quotidien sans relief du musicien, comme pour démontrer l'absence totale d'évolution, cette boucle perpétuelle que constituent sa vie et sa carrière.
Bref, pour la première fois, j'ai été déçu par un film des frères Coen. S'il ne manque pas d'intérêt, son aspect très linéaire, sans aucun moment fort, m'a régulièrement ennuyé, contrairement à un Frances Ha bien plus énergique, qu'on lui préfèrera largement.
Note : 6,5/10
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