Titre : Evil dead trap (Shiryo no wana)
Réalisateur : Toshiharu Ikeda
Acteurs : Miyuki Ono, Aya Katsuragi, Hitomi Kobayashi
Date de sortie en France :15 février 2022 (Blu ray)
Genre : horreur
Synopsis :
Nami Tsuchiya, présentatrice d'une émission TV de nuit, reçoit un jour la cassette vidéo d'un snuff movie tourné dans une base militaire désaffectée. Avec son équipe, elle se rend sur les lieux où un tueur entreprend de les décimer les uns après les autres...
Avis :
Si les mots « culte » et « ovni cinématographique » sont souvent galvaudés, ils sont particulièrement adaptés à Shiryo no wana, ce film d’horreur absolument unique venu du Japon et mieux connu dans nos contrées sous le titre de Evil dead trap. Longtemps invisible chez nous, le titre s’est dévoilé petit à petit, évoqué par des fanzines spécialisés, raconté par des téméraires ayant pu en voir une version sans sous-titres. Et si on peut depuis quelques années le voir relativement facilement, le Chat qui fume permet enfin de (re)découvrir ce film dans des conditions royales.
Evil dead trap (le film n’a rien à voir avec celui de Sam Raimi, et n’est là que pour faciliter son exploitation internationale) ne ressemble à aucun autre film. Mélange de thriller, de slasher, de giallo, il enchaîne les séquences folles à un rythme soutenu : de l’introduction à la Guinea Pig aux célèbres mises à mort de ses personnages (l’empalement, la scène de l’arbalète), le film de Toshiharu Ikeda prend un malin plaisir à nous surprendre et à nous terrifier, grâce à une ambiance très travaillée (ce bâtiment désaffecté, aussi froid que poisseux), une réalisation très solide et une superbe partition musicale (qui rappelle étrangement celles des Goblin).
Finalement, seul le final, bien qu’entraînant le film vers de nouveaux sommets de bizarreries, me laisse un peu sur ma faim. Cela n’empêche pas d’avoir envie de revoir régulièrement ce Evil dead trap qui, quelque part entre Cronenberg, Argento, Bava, se fait une place de choix… et est régulièrement, à son tour, cité par des réalisateurs contemporains tels que James Wan (Saw en reprend par exemple l’idée de l’appareil photo et des pièges, et Malignant pour un hommage encore plus appuyé). Une petite perle made in Japan !
Finalement, seul le final, bien qu’entraînant le film vers de nouveaux sommets de bizarreries, me laisse un peu sur ma faim. Cela n’empêche pas d’avoir envie de revoir régulièrement ce Evil dead trap qui, quelque part entre Cronenberg, Argento, Bava, se fait une place de choix… et est régulièrement, à son tour, cité par des réalisateurs contemporains tels que James Wan (Saw en reprend par exemple l’idée de l’appareil photo et des pièges, et Malignant pour un hommage encore plus appuyé). Une petite perle made in Japan !
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