Titre : Transformers : l'âge de l'extinction (Transformers : Age of Extinction)
Réalisateur : Michael Bay
Acteurs : Mark Wahlberg, Stanley Tucci, Kelsey Grammer
Date de sortie en France : 16 juillet 2014
Genre : science-fiction, action
Synopsis :
Quatre ans après les événements mouvementés de Transformers : La Face cachée de la Lune, un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…
Avis :
Après une trilogie à l'intérêt discutable, on pouvait penser que Michael Bay s'était enfin un peu assagi avec le sympathique No pain no gain. Rassurez-vous : le réalisateur de Rock et Armageddon est toujours aussi fan d'explosions, de courses poursuites improbables et de montage ultrarapide. Et si pour l'occasion, Mark Wahlberg remplace Shia Labeouf, ne craignez rien : ça ne change absolument rien tant les humains passent au second plan dans cette folie furieuse mettant en scène des robots qui se transforment en voitures.
La recette reste ainsi la même : des robots extraterrestres viennent se battre sur Terre, foutent un bordel monstrueux, et les gentils finissent par gagner grâce à l'intervention d'un humain que rien ne prédisposait à un tel destin. La seule différence, c'est qu'il y a cette fois des robots-dinosaures-géants, les Dinobots, et que Michael Bay semble vouloir aller encore plus loin dans sa volonté d'explosion visuelle au détriment du scénario.
Plus encore que d'habitude, on a ainsi cette impression étrange que, lorsqu'un plan dure plus de six secondes, il s'agit d'un plan-séquence ! Epuisant, d'autant que le film est bien trop long et que la plupart des scènes d'action s'éternisent, le montage en devient presque hypnotique. Et si certains passages sont effectivement assez énormes pour devenir épiques, le spectacle devient rapidement lassant, faisant agoniser le peu de cerveau que vous aviez décidé d'emmener avec vous pour voir le film.
Transformers 4 est sans doute l'oeuvre la plus aboutie de son réalisateur. Du moins, celle où tout son potentiel de blockbuster formaté (il faut voir les thèmes abordés et les relations entre personnages...), bruyant et débilitant semble enfin s'exprimer, dans l'équivalent cinématographique d'un repas chez McDonald...
Note : 3/10
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