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mercredi 27 avril 2016

Panic sur Florida Beach


Titre : Panic sur Florida Beach (Matinee)
Réalisateur : Joe Dante
Acteurs : John Goodman, Cathy Moriarty, Simon Fenton
Date de sortie en France : 28 juillet 1993
Genre : comédie

Synopsis : 
Key West, Floride, 1962. Alors que le monde est au bord de l'anéantissement nucleaire, Lawrence Woosley presente en premiere mondiale son nouveau film d'horreur. Les habitants de Key West, Gene et ses amis, s'apprêtent a vivre un samedi après-midi qu'ils n'oublieront pas.

Avis : 
Alimentée par la peur d'un conflit nucléaire avec le rival soviétique, la science-fiction américaine des années 50 est peuplée d'une multitude de monstres atomiques, du Monstre des temps perdus aux insectes géants (Beginning of the end, La Chose surgit des ténèbres) en passant par les êtres humains victimes de terribles mutations (L'Homme qui rétrécit, La Mouche noire). Une époque et tout un pan du cinéma fantastique auxquels va rendre hommage Joe Dante dans son Panic sur Florida Beach.


Le réalisateur de Gremlins va ainsi s'amuser, signant une parodie en forme de film dans le film avec l'inénarrable Mant, tournant en dérision la paranoïa de l'époque et les réactions absurdes qu'elle générait, se moquant clairement de la censure bien-pensante, mais aussi, et surtout, en mettant en scène le fils spirituel de William Castle (La Nuit de tous les mystères), avec tous ses gadgets destinés à faire frissonner le spectateur des années 60, et d'Alfred Hitchcock.

John Goodman (The Big Lebowski, 10 Cloverfield lane) est parfait dans le rôle du réalisateur loufoque, et contribue à insuffler une énergie folle à un film aussi généreux que drôle. Comble du plaisir, on peut retrouver en intégralité le fameux court-métrage Mant parmi les bonus du DVD, comme la continuation parfaite de ce divertissement terriblement réjouissant.

Note : 9/10




samedi 28 février 2015

Birdman (ou la surprenante vertu de l'ignorance)


Titre : Birdman (ou la surprenante vertu de l'ignorance) (Birdman or the unexpected virtue of ignorance)
Réalisateur : Alejandro Gonzalez Iñarritu
Acteurs : Michael Keaton, Zach Galifianikis, Edward Norton
Date de sortie en France : 25 février 2015
Genre : drame, comédie

Synopsis : 
À l’époque où il incarnait un célèbre super-héros, Riggan Thomson était mondialement connu. Mais de cette célébrité il ne reste plus grand-chose, et il tente aujourd’hui de monter une pièce de théâtre à Broadway dans l’espoir de renouer avec sa gloire perdue. Durant les quelques jours qui précèdent la première, il va devoir tout affronter : sa famille et ses proches, son passé, ses rêves et son ego… S’il s’en sort, le rideau a une chance de s’ouvrir...

Avis : 
Grand gagnant de la cérémonie des Oscars 2015, Birdman met en scène Michael Keaton dans le rôle d’un acteur en bout de course, uniquement reconnu pour son interprétation d’un super-héros il y a bien longtemps et qui tente maintenant de prouver ses talents d’interprétation. Bref, un rôle qui résonne comme une véritable mise en abîme quand on regarde la carrière de celui qui reste attaché aux yeux du public à son rôle de Batman dans les films de Tim Burton il y a maintenant 25 ans.


 Le film d’Alejandro Gonzales Iñarritu (Babel) va d’ailleurs tourner en dérision les mécanismes Hollywoodiens actuels, notamment en montrant comment un acteur peut être oublié, ou relié à un unique rôle par le public et les médias, pendant que leur entourage se déchire et que d’autres acteurs doués se contentent d’apparaître dans des blockbusters… dans des films qui ont fait la gloire de Thomson / Kilmer il y a si longtemps. On sent même l’ironie se déplacer vers ces retours, vingt ans après, de certains personnages (les Expendables et compagnie) avec cette tentation omniprésente d’accepter de porter à nouveau le costume du Birdman pour un nouveau volet.

Devant la mise en scène étourdissante d’Iñarritu, le casting s’en donne à cœur joie, singeant avec beaucoup plus de finesse que le Maps tothe stars de Cronenberg les relations entre vedettes et leurs petits caprices. Edward Norton est ainsi parfait dans le rôle de cet acteur surdoué et prétentieux, capable de ruiner le travail de ses collègues pour un simple détail. Il ne vole cependant pas la vedette à Keaton, méconnaissable et impressionnant dans un rôle qui semble avoir été fait pour lui.


Birdman est ainsi un film jubilatoire, démontant avec un cynisme joyeux les mécanismes du cinéma actuel, et offrant à Michael Keaton un rôle fantastique pendant qu’Iñarritu joue les virtuoses avec sa caméra, flottant e dansant autour de ses personnages dans quelques plans magnifiques. Un Oscar du meilleur film pleinement mérité ! 

Note : 9/10


mardi 21 janvier 2014

King Kong (2005)


Titre : King Kong
Réalisateur : Peter Jackson
Acteurs : Naomi Watts, Jack Black, Adrien Brody
Date de sortie en France : 15 décembre 2005
Genre : aventures, fantastique

Synopsis : 
New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures...
Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action.
Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que "quelque chose" l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...

Avis : 
On parle souvent de magie en évoquant le cinéma. Pourtant, peu de films peuvent se vanter de représenter autant ce caractère magique que King Kong, le film d'Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper. Face à une oeuvre si marquante, dont les moments de bravoure font partie de l'Histoire du cinéma et restent gravés dans la mémoire du spectateur et, plus fort encore, de celui qui n'a pas forcément vu le film, l'idée même d'un remake semble saugrenue. John Guillermin s'y est cassé les dents en 1976. Et en 2005, c'est Peter Jackson, grand fan déclaré du film de 1933, qui va nous en livrer sa version. Le spectaculaire en plus, la magie en moins.


On connaît le goût du réalisateur néo-zélandais pour la démesure : elle ne sera jamais aussi flagrante - et épuisante - que dans son remake de King Kong. Car passée une première partie consacrée aux préparatifs du voyage puis à la traversée jusqu'à l'île, Jackson va s'en donner à coeur joie, dans une volonté d'en faire toujours plus que l'on remarque souvent chez les jeunes enfants : il joue ainsi avec ses figurines, leur faisant défier les lois de la pesanteur, les précipitant dans des gouffres sans fin, organisant des mêlées indescriptibles, cultivant l'art du sauvetage in extremis, et sachant difficilement s'arrêter. Dans une orgie d'effets numériques déjà datés pour beaucoup, il nous épuise et nous agace, banalisant le spectaculaire jusqu'à nous arracher des soupirs.

En fait, il ne va réussir qu'une seule chose : Kong. Le singe monstrueux n'a jamais eu un aspect aussi simiesque...ni un comportement aussi humain. Bénéficiant d'effets incroyables et du talent d'Andy Serkis, Kong est en fait le seul personnage convaincant, offrant une variété d'expressions qui ne font que renforcer le statisme de Naomi Watts, particulièrement mauvaise, Jack Black et Adrien Brody. On sent que le réalisateur a voulu offrir une place de choix au véritable héros du film, quitte à déséquilibrer totalement son oeuvre (les scènes sans Kong n'ont aucun intérêt) et à concentrer sur le singe la majeure partie du budget dédié aux effets spéciaux (en dehors de Kong, la plupart des effets sont vraiment moches...). On s'attache ainsi facilement à la créature, et on aimerait qu'elle écrase maladroitement Naomi Watts afin d'éviter d'être capturée.

Le King Kong de Peter Jackson remplace donc la magie de l'original par la démesure puérile et épuisante du réalisateur néo-zélandais. Les scènes d'action sont ainsi bien trop longues et finissent par être lassantes et/ou grotesques. Dommage, car le héros du film, Kong, est une des plus belles créations du cinéma. Mais il est bien seul dans ce film...

Note : 4/10


mercredi 11 septembre 2013

Perfect mothers


Titre : Perfect mothers (Adore)
Réalisatrice : Anne Fontaine
Acteurs : Naomi Watts, Robin Wright, Xavier Samuel
Date de sortie en France : 3 avril 2013
Genre : drame

Synopsis : 
Inséparables depuis le premier âge, Lil et Roz vivent en parfaite osmose avec leurs deux enfants, deux jeunes garçons à la grâce singulière et qui semblent des prolongements d’elles-mêmes. Les maris sont absents. Inexplicablement, et pourtant comme à l’évidence, chaque femme se rapproche du fils de l’autre, nouant avec lui une relation passionnelle.

Avis : 
Il est assez difficile de comprendre où Anne Fontaine a voulu en venir avec ce film. Reprenant le thème très à la mode de la couguar, elle va ici le mêler à quelque chose de plus malsain, avec des relations proches de l'inceste, mais sans jamais prendre position ni même sembler consciente des sujets présents dans son film.


Dans Perfect mothers, nous avons donc deux femmes qui sont amies depuis leur enfance, et dont les fils sont unis comme des frères. Mais que voulez-vous : comme ils sont bien foutus et trop cool sur leurs planches de surf, les femmes décident de céder à leurs avances, la beauté semblant dans le film légitimer l'inceste. D'ailleurs, si les deux jeunes adultes sont des apollons, les deux femmes ne sont pas en reste, Naomi Watts et Robin Wright étant évidemment magnifiques.

Les personnages eux-même semblent se contrefoutre de la situation, chacun s'envoyant en l'air au vu et au su de l'autre. Le doute des aînées se limitera à "faudra arrêter quand même", quelques minutes avant de céder sans résistance devant cet étalage de chair fraiche. Les jeunes, quant à eux, ne parleront jamais de cette double-relation étrange, se contentant de se battre sans qu'on sache pourquoi, avant de redevenir les deux meilleurs amis du monde. En fait, la grande majorité des dialogues des deux acteurs se limitent  à "moi vouloir baiser toi".

Perfect mothers est ainsi d'une incroyable idiotie, Anne Fontaine se contentant de suivre des ficelles scénaristiques énormes pour faire progresser son histoire. Il se dégage en plus du film un aspect assez malsain, entre cette obsession pour la beauté physique, cette absence totale de réflexion sur l'inceste et l'adultère, ou même ces passages aux limites de l'homophobie.

Note : 1,5/10


mercredi 19 juin 2013

My movie project


Titre : My movie project (Movie 43)
Réalisateurs : Peter Farrelly, James Gunn, Brett Ratner, etc...
Acteurs : Hugh Jackman, Kate Winslet, Naomi Watts...
Date de sortie en France : 19 juin 2013
Genre : comédie, sketches

Synopsis : 
Trois adolescents recherchent un film, Movie 43, inventé pour un Poisson d'Avril. Durant la recherche dans le Web profond, ils verront quatorze films interdits de diffusion dans certains pays.

Avis : 
Amateurs de mauvais goût, vous êtes ici en terrain conquis : Peter Farrelly, déjà connu pour des films pas toujours très subtils en compagnie de son frère Bobby (Dumb & dumber, Mary à tout prix), va vous offrir un film à sketches uniquement ciblé sur le dessous de la ceinture. Réunissant pour l'occasion une sacrée liste d'acteurs hollywoodiens (en vrac, Hugh Jackman, Kate Winslet, Halle Berry, Anna Faris, Naomi Watts, Richard Gere ou Emma Stone), il nous propose une anthologie de 14 segments, pour autant de réalisateurs (parmi lesquels James Gunn - Tromeo and Juliet, Horribilis, Super ; et Brett Ratner - X-Men : l'affrontement final).


Un homme atteint de couillo-mentonite (une horrible maladie déjà présente dans un épisode de South Park), une jeune femme qui demande à son fiancé de lui déféquer dessus, une adolescente confrontée à ses premières règles dans le salon d'un de ses camarades...Voilà quelques exemples de ce que vous trouverez dans ce Movie 43, dont certains sketches seront, comme souvent, bien plus réussis que les autres : on remarquera ainsi The Catch, qui nous montre donc Hugh Jackman (X-Men, Les Misérables) arborant une magnifique paire de testicules sur le cou alors qu'il dîne avec Kate Winslet (Titanic, The Reader) ; Homeschooled, segment assez glauque où Naomi Watts (Mulholland Drive, The Impossible) et Liev Schreiber (Scream) ont décidé de prendre en main l'éducation, autant intellectuelle et physique que...sexuelle de leur fils ; et Happy Birthday, un peu moins vulgaire que les autres, avec Johnny Knoxville (Jackass) et Sean William Scott (American Pie 1-2-3-4) face à des leprechauns.

D'autres segments sont au contraire sans grand intérêt, comme Super hero speed dating, où un Batman lubrique et un Robin timide tentent de draguer Loïs Lane (Uma Thurman) et Supergirl, ou Beezel, sketch interminable où un chat de cartoon tente d'évincer la nouvelle petite amie de son maître. On s'amusera en revanche des fausses publicités, qui constituent presque les passages les plus drôles du film, bien plus que le fil conducteur dont l'intérêt s'approche du néant.

C'était la promesse du film : réunir de grandes stars hollywoodiennes dans un film aussi trash que possible. De ce côté là, My movie project remplit parfaitement son contrat, allant toujours plus loin dans l'humour gras et vulgaire. Un parti pris qui finit forcément par lasser, d'autant que les segments sont très inégaux. Finalement, on risque surtout de n'en retenir que l'image des couilles pendant au cou de Hugh Jackman !

Note : 6,5/10


mardi 30 avril 2013

The Impossible


Titre : The Impossible (Lo Imposible)
Réalisateur : Juan Antonio Bayona
Acteurs : Naomi Watts, Ewan McGregor, Tom Holland
Date de sortie en France : 21 novembre 2012
Genre : drame, catastrophe

Synopsis : 
L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004. Au milieu de centaines de milliers d’autres personnes, ils vont tenter de survivre et de se retrouver. D’après une histoire vraie. 

Avis : 
Après le très moyen Au-delà de Clint Eastwood, The Impossible revient à son tour sur le tsunami qui a frappé les côtés Thaïlandaises en 2004. Inspiré de l'histoire vraie de María Belón, une espagnole séparée de sa famille par le drame mais qui a fini par les retrouver, le film est réalisé par Juan Antonio Bayona, à qui l'on doit déjà L'Orphelinat, film fantastique dont l'esthétique soignée ne faisait pas oublier le scénario horriblement classique. Un classicisme qui se transforme ici en banalité, tant The Impossible s'acharne à rassembler les poncifs les plus horribles du cinéma.


Le film tente vainement de nous extirper des larmes, à grand renfort de surjeu (Naomi Watts et Ewan McGregor n'ont jamais aussi mal joué...), de musique mielleuse et de ficelles scénaristiques grotesques. Les personnages se ratent parfois d'un cheveu, sont de véritables héros, dans une vision horriblement artificielle du drame. Artificielle et surtout irritante, tant le drame finit par être minimisé au profit d'une vision fantasmée de l'humanité, où tout le monde est gentil, tout le monde est solidaire, même si cela doit réduire ses chances de retrouver sa famille. Un seul homme refusera de prêter son téléphone, et sera pour la peine présenté comme un méchant, d'autant que le prochain sacrifiera sa batterie pour offrir généreusement deux appels à Ewan McGregor !

A vouloir réunir les pires clichés du cinéma pour exploiter un drame catastrophique, The Impossible dépasse même le statut de simple mauvais film pour devenir assez nauséabond. Il véhicule ainsi une vision fortement déplaisante des faits et des valeurs discutables, mettant en scène de véritables héros incroyablement hollywoodiens (alors même que le film est espagnol), absolument sans reproche (le petit garçon se détournant en voyant la poitrine nue de sa mère) et dont le destin reste la seule chose importante, peu importe si des dizaines de personnes meurent sur leur chemin, jusqu'à un happy end indigeste. Le pire film de 2012 en ce qui me concerne...

Note : 0/10