Titre : Le Grand tournoi (The Quest)
Réalisateur : Jean-Claude Van Damme
Acteurs : Jean-Claude Van Damme, Roger Moore, James Remar
Date de sortie en France : 24 juillet 1996
Genre : arts martiaux, aventures
Synopsis :
En 1925, Christophe Dubois, acrobate de rue, est le leader d'un groupe
d'orphelins qui vivent de rapine. Leur dernière prise, une mallette
remplie d'argent dérobée à un gangster, va bouleverser sa vie. Retrouvé
par les trafiquants, Christophe s'enfuit et se cache dans les cales d'un
cargo en partance pour l'Extrême-Orient. Découvert par l'équipage, il
est enchainé puis libéré par des pirates qui écument les côtes
chinoises. Lord Dobbs, leur chef, remarque l'extraordinaire aptitude de
Christophe au combat et décide d'un faire un champion de combats
clandestins.
Avis :
Le Grand tournoi est la première réalisation de Jean-Claude Van Damme, à une époque où ses films commencent à rencontrer moins de succès. Souhaitant sans doute rester en terrain connu et exploiter une recette qui a fait ses preuves, il reprend l’idée d’un tournoi auquel le personnage principal n’était à l’origine pas voué à participer. On pense évidemment à Tous les coups sont permis ou Kickboxer, le tout dans une ambiance bien particulière.
Car le film prend place en 1925, dans une île perdue au large du Siam, donnant à l’ensemble un côté film d’aventures au charme un peu désuet mais appréciable. Un charme renforcé par la présence de Roger Moore, qui apporte son flegme tout britannique à un personnage de vieille fripouille à qui l’on donnerait pourtant le bon Dieu sans confession. Mais si l’ancien James Bond tire largement la couverture à lui, on est surtout là pour les combats.
Et il faut bien avouer que ceux-ci sont particulièrement prenants. Les affrontements opposent des combattants d’origines diverses, et on prend un vrai plaisir à voir s’opposer des styles radicalement différents, du sumo à la boxe thaï en passant par la boxe ou la capoeira. Mention spéciale pour le combattant chinois, d’une vivacité impressionnante et qui mime des mouvements d’animaux. Finalement, seul le grand méchant du film, combattant Mongol interprété par l’impressionnant Abdel Qissi (l’adversaire final de Full contact) nous laissera sur notre faim, ne dégageant pas grand-chose, notamment lors du dernier duel, interminable.
Entre film d’aventures et film d’arts martiaux, la première réalisation de JCVD ne manque pas de défauts mais se suit sans déplaisir grâce à son ambiance et à la présence de Roger Moore. Du bon petit film d’action à l’ancienne, soigné, sans esbroufe ni prétention.
Et il faut bien avouer que ceux-ci sont particulièrement prenants. Les affrontements opposent des combattants d’origines diverses, et on prend un vrai plaisir à voir s’opposer des styles radicalement différents, du sumo à la boxe thaï en passant par la boxe ou la capoeira. Mention spéciale pour le combattant chinois, d’une vivacité impressionnante et qui mime des mouvements d’animaux. Finalement, seul le grand méchant du film, combattant Mongol interprété par l’impressionnant Abdel Qissi (l’adversaire final de Full contact) nous laissera sur notre faim, ne dégageant pas grand-chose, notamment lors du dernier duel, interminable.
Entre film d’aventures et film d’arts martiaux, la première réalisation de JCVD ne manque pas de défauts mais se suit sans déplaisir grâce à son ambiance et à la présence de Roger Moore. Du bon petit film d’action à l’ancienne, soigné, sans esbroufe ni prétention.
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