mercredi 25 mai 2016

Mon roi


Titre : Mon roi
Réalisateur : Maïwenn
Acteurs : Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot, Louis Garrel
Date de sortie en France : 21 octobre 2015
Genre : drame

Synopsis : 
Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ? Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer …

Avis : 
Il serait aisé de prétendre qu'en réalisant un film sur les problèmes conjugaux et une histoire d'amour toxique, Maïwenn a choisi un thème qu'elle connaissait bien. Pourtant, difficile de ne pas voir quelques échos avec les déboires sentimentaux de la réalisatrice dans le parcours de cette femme emprisonnée dans une passion aussi intense que destructrice.


Finalement, si on devait résumer le film, on pourrait se contenter de ce merveilleux plan final, quand le regard de Tony se pose sur Georgio et l'observe avec une tendresse et un amour infinis malgré la séparation, malgré les disputes et les crises passées. L'amour décrit par Maïwenn se rapproche ainsi d'une drogue (le parallèle est d'ailleurs clairement évoqué dans le film), avec la dépendance, les effets négatifs, mais aussi l'euphorie qu'il entraîne.

La démonstration est néanmoins assez scolaire et classique, avec son lot de poncifs (la reconstruction mentale de Tony passe par sa reconstruction physique) et de maladresses (toutes les scènes du « présent » sont d'un ennui mortel). Pourtant, le film réussit à nous passionner, en grande partie grâce à son duo d'acteurs principaux : Cassel est comme souvent impeccable, et Emmanuelle Bercot (réalisatrice la même année de La Tête haute) est impressionnante.

Inégal, souvent maladroit mais également souvent juste, Mon roi a les mêmes qualités et les mêmes défauts que Polisse, le précédent film de Maïween, et doit beaucoup à son couple vedette et à quelques moments absolument magiques.

Note : 7/10


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire