lundi 6 juillet 2020

Le Monstre du train




Titre : Le Monstre du train (Terror train)
Réalisateur : Roger Spottiswoode
Acteurs : Jamie Lee Curtis, Ben Johnson, Hart Bochner
Date de sortie en France : 17 juin 1981
Genre : slasher

Synopsis :
Une fraternité d'étudiants universitaires décident de se faire une soirée costumée pendant un voyage en train. Mais un tueur s'est infiltré dans le train, les tuant un par un et récupérant les costumes de ses victimes...

Avis :
Dans le marathon de films d’horreur de Jamie Lee Curtis au début des années 80, il y a clairement du bon (Fog, pour mon préféré) et du moins bon (Le Bal de l’horreur). Parmi le bon, on a ce Monstre du train, slasher comme souvent très classique, mais bourré de bonnes idées.

Côté classique, c’est comme toujours ce groupe d’étudiants, le cadre d’une fête, une histoire de vengeance… On est en terrain archi-connu, d’autant qu’on connaît dès le départ l’identité du tueur. Les bonnes idées, c’est le décor du train, plutôt bien exploité, et ce tueur qui profite de la soirée costumée pour changer de masque à chaque victime et, ainsi, pouvoir s’approcher de ses proies sans difficulté. Une idée d’autant plus séduisante que chacun des masques est très réussi et a une véritable personnalité.


Autre motif de satisfaction, assez inattendu : la révélation finale. Alors même que l’on sait, tout comme les personnages d’ailleurs, qui est l’assassin, le film parvient à nous surprendre totalement, s’assurant même un second visionnage. Ces bons points font presque oublier les défauts du film, dont le principal reste, à mes yeux, un problème de rythme : on passe, comme souvent, trop de temps à suivre les déambulations des étudiants, ou les tours de magie de David Copperfield en pleine promo, ou les hésitations d’un chef de train (Ben Johnson, vu dans des classiques comme Rio Grande ou La Horde sauvage) aux réactions peu crédibles.


Le Monstre du train fait ainsi partie du haut du panier parmi les slashers classiques des années 80, grâce à quelques excellentes idées, qui contrebalancent les défauts habituels des slashers. Encore une sympathique découverte que je dois à Rimini Editions !




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