dimanche 3 novembre 2019

Halloween Resurrection


Titre : Halloween Resurrection
Réalisateur : Rick Rosenthal
Acteurs : Jamie Lee Curtis, Busta Rhymes, Ryan Merriman
Date de sortie en France : 30 octobre 2002
Genre : slasher

Synopsis : 
Un groupe de jeunes gens est sélectionné pour participer en direct à une émission de real TV. Ils doivent passer la nuit dans la maison d'enfance de Michael Myers. Les participants présument tous que ce jeu sera une simple partie de plaisir pouvant éventuellement leur apporter un peu de notoriété et de publicité gratuite.
Mais les choses vont vite tourner au cauchemar. Michael Myers est de retour. L'un après l'autre, les candidats disparaissent. Le but du jeu va vite consister à essayer de sortir vivant de la demeure.

Avis :
Parfois, on se demande vraiment comment producteurs et scénaristes peuvent avoir des idées aussi cons, et surtout comment cet amas de conneries peut se retrouver à l’écran. Avec Halloween : Resurrection, on a l’impression que tout le monde a tenté de battre un record, noyant une seule bonne idée (celle de la victime guidée par les téléspectateurs) sous des tonnes d’inepties. 


Déja, « Resurrection » de quoi ? De qui ? On nous apprend que Myers n’est pas mort, aucun personnage ne revient de l’au-delà, bref, aucune résurrection. Forcément, ça part mal. Ensuite, ce postulat de base : une émission de télé-réalité va être tournée dans l’ancienne maison des Myers. Qui a pu penser une seule seconde que c’était une bonne idée ? Qui a pu croire que coller un rappeur (Busta Rhymes) dans le rôle d’un producteur opportuniste fan de films de kung fu donnerait quelque chose de positif ?

C’est simple, Halloween Resurrection réussit l’exploit improbable de déloger Halloween de la place de pire film de la saga. Tout est raté : les personnages sont insupportables, et ont des réactions idiotes. Les incohérences se multiplient : la production a fouillé et aménagé toute la maison… mais n’a pas trouvé l’antre de Michael ; certains hurlements ne sont pas entendus d’une pièce à l’autre ; et surtout, alors qu’il y a de nombreuses caméras, personne ne voit Myers pendant une grande partie du film, même quand il tue les participants). Et puis merde, le procédé même de caméras qui donnent des images dégueulasses… ben ça donne des images dégueulasses.

Rien à sauver donc, sauf l'introduction, sur ce 8e volet de la saga qui, à défaut de résurrection, est parvenu à enterrer Myers… avant qu’il ne soit immanquablement ressuscité, par Rob Zombie d’abord, par David Gordon Green ensuite, qui ont tous deux fait table rase de ce qu’il y avait avant pour repartir de zéro. 

Note : 1/10 


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