samedi 2 mai 2015

Ouija


Titre : Ouija
Réalisateur : Stiles White
Acteurs : Olivia Cooke, Ana Coto, Daren Kagasoff
Date de sortie en France : 29 avril 2015
Genre : épouvante

Synopsis : 
Après avoir perdu Debbie, son amie d'enfance, dans des circonstances atroces, Laine tombe sur une vieille planchette Ouija dans la chambre de Debbie et tente alors d'y jouer pour dire "Au revoir" à la disparue… Pour l'heure, seul Pete, petit copain de Debbie, accepte de l'aider. Convaincue qu'il ne peut s'agir d'un suicide, Laine mène l'enquête et découvre que l'esprit convoqué par la planchette se fait appeler "DZ" et tient à poursuivre la partie coûte que coûte…Tandis que des événements de plus en plus étranges se multiplient, Laine sollicite l'aide de sa sœur cadette Sarah, de son amie Isabelle et de son petit copain Trevor.Peu à peu, les cinq adolescents se plongent dans l'histoire de la maison de Debbie et comprennent que leur amie n'était ni la première victime, ni la dernière. Et s'ils ne parviennent pas à refermer le portail qu'ils ont dangereusement ouvert, ils connaîtront le même sort que celle qui les a initiés au jeu de Ouija…

Avis : 
Un film d'épouvante, par un mec qui a débuté en travaillant sur les effets spéciaux (on le sait, ils deviennent rarement bons réalisateurs...), puis en écrivant les scénarios de Boogeyman : la porte des cauchemars et de Possédée : faut bien l'avouer, ça sentait dès le départ pas très bon. Quand en pus le film ressort du Festival de Gérardmer, où il est pourtant fréquent de porter des films très moyens aux nues, avec une réputation catastrophique, c'est une curiosité malsaine qui nous incite à découvrir Ouija.


L'avantage, c'est qu'on a exactement ce qu'on était venu chercher. L'inconvénient, c'est le même. Oui, le film de Stiles White est merdique. Dans un cinéma horrifique déjà habitué aux purges sans ambition ni intérêt, il réussit même à être encore plus triste que les autres, la faute à une paresse de tous les moments et à un refus catégorique de faire peur, de proposer de la nouveauté ou d'éviter les incohérences et idioties.

L'idée du spiritisme et du ouija n'est certes pas neuve, mais on aurait pu espérer un minimum d'efficacité : il n'en sera rien. Le réalisateur ne soigne même pas ses jump-scares, comme pleinement conscient que, de toute façon, cela ne changera rien à l'absence totale de frisson de son oeuvre. Il se désintéresse également de son scénario, choisissant de longs monologues d'explications tombant du ciel et nous perdant assez rapidement.

Le seul point remarquable de ce Ouija est finalement d'être aussi plat que l'objet en question. Une nouvelle étape dans l'appauvrissement généralisé du cinéma d'épouvante-horreur qui montre que oui, on peut toujours faire pire, et que nous, ça n'empêche pas les gens d'aller au cinéma, le film ayant fait un carton aux Etats-Unis...

Note : 1/10


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