mardi 22 novembre 2022

Reptilicus, le monstre des mers

 
Titre : Reptilicus, le monstre des mers (Reptilicus)
Réalisateur : Sidney W. Pink
Acteurs :Carl Ottosen, Ann Smyrner, Mimi Heinrich
Date de sortie : 1961
Genre : catastrophe
 
 Synopsis : 
Découvert lors des travaux menés par une compagnie d'extraction de combustible, un reptile monstrueux et gigantesque, mis en observation scientifique, sort de son état de léthargie primitif pour semer la mort et la désolation sur son parcours.
 
Avis : 
Unique incursion danoise dans l'univers du film de monstres, Reptilicus est surtout perçu comme un bon gros nanar, cumulant à peu près tous les défauts de ce type de production. Et effectivement, alors que je découvre enfin ce film en 2022, difficile de ne pas sourire devant un film terriblement naïf et son indescriptible créature. 
 

Pourtant, cette histoire de créature capable de se régénérer et réveillée par un forage n'est pas un prétexte plus idiot que la moyenne, et la première partie du film est, à mon sens plutôt réussie, même si l'on sent clairement le manque de moyens, avec ces locaux scientifiques bien vides, et de professionnalisme chez certains acteurs. Mais c'est vraiment lorsque le Reptilicus apparaît que le film entre dans une nouvelle dimension. 
 
Entre les soldats qui remarquent l'efficacité des flammes pour repousser le monstre... mais n'utiliseront plus jamais cette arme et les figurants qui "fuient" la catastrophe totalement hilares, la créature aux faux airs de dragon asiatique se taille la part du lion. C'est simple, on est face à une marionnette franchement ridicule (surtout si on la compare aux affiches du film !), animée avec des câbles, poussant des cris grotesques... et crachant une bouillie verte acide dans un effet imprimé directement sur la pellicule ! 
 
On ne s'ennuie pas devant ce film de monstre danois, délicieusement naïf et ringard, même pour l'époque (on est quelques années après Le Monstre des temps perdus ou Godzilla), qui restera surtout dans les mémoires pour son craignos monster... dont on aurait aimé voir la suite, un moment annoncée au moment du Godzilla de Emmerich, ou les séquences de vol, apparemment présentes sur certaines versions. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire