samedi 26 décembre 2020

Deranged


 Titre :
Deranged

Réalisateur : Jeff Gillen, Alan Ormsby

Acteurs : Roberts Blossom, Cosette Lee, Leslie Carlson

Date de sortie en France : 

Genre : horreur, drame

 

Synopsis :

Un fermier psychopathe conserve le corps empaillé de sa mère et tue d'autres femmes pour lui tenir compagnie.

 

Avis : 

Psychose, Massacre à la tronçonneuse, Maniac, Le Silence des agneaux, La Maison des 1000 morts  Parmi les innombrables tueurs en série qu’ont connus les Etats-Unis, Ed Gein est sans doute celui qui a le plus enflammé les imaginations et inspiré les auteurs. Et pour cause : entre meurtres et nécrophilie, le voleur de cadavres est surtout célèbre pour son goût pour la décoration et les costumes à base de peau humaine, et pour l’influence dévastatrice de sa mère.



  En 1974, la même année que le film de Tobe Hopper, Jeff Gillen et Alan Ormsby (scénariste de l’excellent Le Mort vivant la même année) réalisent Deranged, adaptation relativement fidèle de l’histoire d’Ed Gein. Un film qui mérite clairement d’être davantage connu. Roberts Blossom, que l’on a verra plus tard dans Rencontres du troisième type, Christine ou encore… Maman, j’ai raté l’avion y incarne Ezra Cobb, un fermier du Midwest qui vient de perdre sa mère… ce qui va le conduire à la folie.

 

Présenté comme un faux documentaire (un journaliste ponctue régulièrement le film de ses observations et explications, ce qui permet de jouer avec les ellipses mais aussi de préparer aux scènes chocs), le film nous fait donc suivre ce pauvre vieux Ezra Cobb, que l’on prend un peu en pitié au début. On sent bien l’influence de sa mère sur son comportement, les difficultés qui en découlent, et on compatit à la folie qui s’empare peu à peu d’un homme assez pathétique. Pour mieux être horrifié par la suite.

 

Car Roberts Blossom livre une prestation totalement sidérante dans le rôle du tueur, qui passe peu à peu du fermier benêt au psychopathe cauchemardesque. Culminant dans d’impressionnantes séquences d’horreur pures ou de macabre, Deranged met véritablement mal à l’aise, impression encore renforcée par une espèce d’humour noir très présent. Un excellent film, trop souvent oublié parmi les perles du cinéma horrifique.

 


 

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