Titre : La Chute de la Maison Blanche (Olympus has fallen)
Réalisateur : Antoine Fuqua
Acteurs : Gerard Butler, Morgan Freeman, Aaron Eckhart
Date de sortie en France : 20 mars 2013
Genre : thriller, action
Synopsis :
Mike Banning, ancien garde du corps du président des États-Unis,
s’occupe désormais des basses besognes des services secrets. Lorsqu’un
commando nord-coréen lance une attaque sur la Maison Blanche, prenant en
otage le président américain et son fils, il se retrouve seul à pouvoir
leur venir en aide. Deux ans après avoir été tenu responsable de la
mort accidentelle de la Première Dame, il va pouvoir faire preuve de sa
loyauté et de sa bravoure.
Avis :
La Maison Blanche à moitié détruite, le monolithique Gerard Butler (300) posant avec un flingue devant un drapeau américain en flammes ? Il n'en fallait pas plus pour attirer mon attention vers ce Olympus has fallen (traduit en France par La Chute de la Maison Blanche...une confusion avec le White House down de Roland Emmerich ?), promesse du bon gros film d'action bien bourrin au patriotisme ringard qui fait passer une soirée à se reposer, le cerveau tournant à vide.
Victoire ! C'est exactement ce que nous aurons : de méchants nord-coréens attaquent Washington, d'abord avec un avion (ça, c'est pour faire comme Al-Qaïda, modèle ultime de méchants), décapitant même le Washington Monument ; ensuite, en attaquant directement la Maison Blanche, y entrant comme dans du beurre en tuant tout le monde et en prenant en otage le chef du monde libre, le président des Etats-Unis (et accessoirement, le premier ministre sud-coréen, mais il sera vite exécuté dans l'indifférence générale).
Piquée en plein coeur, l'Amérique n'a plus qu'un seul espoir pour éviter la fin du monde : Mike Banning, au mauvais endroit au mauvais moment, clone de John McClane traînant comme un boulet l'échec de sa dernière mission pour le Président. Le rapport de force s'inverse aussitôt : les méchants deviennent incapables de tuer, et le bon vieux héros américain aura même quelques bons mots pour le grand méchant de l'histoire, pour bien lui faire comprendre qu'on ne bafoue pas la grande Amérique comme ça !
S'ensuit donc un festival d'explosions, de scènes héroïques où Butler défonce tous les méchants et sauve le monde, et retrouve surtout la confiance du président en sauvant au passage son fils (l'un des rares à avoir survécu à l'assaut) et une de ses collaboratrices. En gros, il ne faut pas être allergique à ce patriotisme un peu nauséabond - et très premier degré - ni aux scènes de bravoure bigger than life. Et il faut bien avouer qu'aussi con qu'il puisse être, le film d'Antoine Fuqua (Training day) est très efficace dans le genre. Un vrai plaisir coupable finalement !
Note : 6,5/10
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