samedi 24 janvier 2015

Annabelle


Titre : Annabelle
Réalisateur : John R. Leonetti
Acteurs : Annabelle Wallis, Ward Horton, Alfre Woodward
Date de sortie en France : 8 octobre 2014
Genre : épouvante

Synopsis : 
John Form est certain d'avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s'agit d'une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite déchanter. Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…

Avis : 
A votre avis, quelles étaient les chances pour que le spin-off d'un film d'épouvante déjà très moyen soient bons ? Sans doute très faibles. Eh bien ne cherchez pas le miracle : après un Conjuring déjà très moyen, l'histoire tirée d'un des "cas" traités par le couple Warren (que nous ne verrons pas ici) donne une oeuvre encore plus mauvaise : Annabelle.


En même temps, le film cumulait d'entrée un bon nombre de handicap. Outre le fait d'être le produit dérivé d'un film moyen, il ne bénéfice même plus du talent à la réalisation de James Wan (Insidious 1 et Insidious 2), occupé par Fast & furious 7. A la place, on hérite de John R. Leonetti, à qui l'on doit les immondes Mortal Kombat : Destruction finale ou L'Effet papillon 2... Pas vraiment le même niveau donc. Et puis, avouons-le, le thème de la poupée maléfique n'a jamais donné de films s'élevant au-delà du simple divertissement sympathique (Jeu d'enfant, La Fiancée de Chucky, voire même Dolls), le genre étant même plutôt rempli de bon gros navets.

Bref, il ne fallait rien attendre d'Annabelle, et le film va ainsi totalement remplir le cahier des charges : incroyablement con, avec ses ficelles d'un autre âge (le reportage sur la Manson Family juste avant l'agression de l'héroïne, enceinte, par les membres d'une secte, est même de très mauvais goût), son scénario sans queue ni tête, sa poupée qui n'est finalement jamais une menace (d'autant qu'elle ne bouge pas d'un cheveu) et ses personnages à côté de la plaque.

C'est d'une platitude assez extrême, et même les rares passages potentiellement réussis (le sous-sol par exemple) sont bâclés au profit d'une énième foire aux jump-scares ratés. Bref, c'est dans la lignée de Conjuring, mais sans la maîtrise cinématographique dont sait faire preuve James Wan. Vous l'aurez donc compris : c'est de la merde.

Note : 1/10


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