12. DARK SHADOWS
Depuis 2005 (certains diront depuis encore plus longtemps), nous avons perdu Tim Burton, et Dark Shadows vient consacrer cette chute : le réalisateur s'auto-parodie dans un film où l'humour puéril et / ou gras vient ponctuer une histoire sans relief. Heureusement, Burton se rattrapera largement plus tard dans l'année...
11. LES TUCHE
Le genre de film qui peut facilement expliquer la mauvaise réputation de la comédie française. Surfant allégrement sur un Bienvenue chez les ch'tis, le film d'Olivier Baroux ressemble à s'y méprendre à une déclinaison de l'émission de télé-réalité "les Chtis à...", avec la même bêtise, la même vulgarité, les mêmes clichés uniquement destinés à se moquer, jusqu'à en devenir abject.
10. PIEGEE
9. BATTLESHIP
Comme Piégée, Battleship mise absolument tout sur son pognon, en plaçant quelques noms connus au milieu de ses effets spéciaux omniprésents. Ainsi, Liam Neeson, Taylor Kitsch et Rihanna évoluent tristement dans cette adaptation...du jeu de société Battleship (la bataille navale). Une invasion extraterrestre rappelant Pearl Harbor, en bien moins intense, mais tout aussi idiot...
8.THE THEATRE BIZARRE
Précédé d'une réputation flatteuse, ce film à sketches est finalement une énorme déception. A l'exception du segment The Accident, rien de bien passionnant à se mettre sous la dent, les réalisateurs manquant cruellement d'imagination, jusqu'à se contenter de scènes chocs pour tenter de marquer le spectateur (Karim Hussain semble d'ailleurs faire carrière sur cet unique idée). Inutilement racoleur donc, l'horreur et la nudité ne servant que de prétexte destiné à faire oublier l'absence de scénario de chaque segment...
7. PARANORMAL ACTIVITY 4
6. RESIDENT EVIL RETRIBUTION
Autre saga sur laquelle on peut compter à l'heure de faire la liste annuelle des plus mauvais films : Resident Evil. Persistant sur le chemin de la ringardise, entre ralentis grotesques, bullet time suranné et même effets rayons X, Paul W.S. Anderson oublie une nouvelle fois toute notion de scénario, reprenant pour l'occasion le fil conducteur d'un des livres inspirés de la saga vidéoludique. Grotesque et prétentieux.
5. SUPERSTAR
Une idée de base réjouissante, mais qui retombe très vite à plat. Le film se contente alors de ressasser les éternelles réserves sur les dérives de la télé-réalité et de la course à la célébrité, et le personnage interprété par Kad Merad, gentil inconnu incapable de réagir ou de se rebeller, devient rapidement irritant.
4. LE GRAND SOIR
Pas grand chose à dire à propos de ce film, qui n'a lui-même pas grand chose à raconter.On part de nulle part, on brasse de l'air pendant une heure, et on ne débouche nulle part.
3. DEVIL INSIDE
Dans le genre opportuniste, Devil Inside fait fort : les histoires inspirées de faits rééls, le found footage et la possession sont à la mode ? Autant combiner les trois ! Le tout étant fait avec une absence totale d'imagination et de talent, repoussant les limites de la nullité, ce film a longtemps fait figure de favori au titre de pire film de l'année...
2. CHRONIQUES DE TCHERNOBYL
Il aura donc fallu 26 ans avant que la catastrophe de Tchernobyl ne nous
livre ses retombées les plus négatives, par le biais de cet horrible
navet. Dommage que, contrairement au nuage radioactif à l’époque, ce
film ne se soit pas arrêté à nos frontières...Et pourtant, on n'avait pas encore vu le pire...
1. THE IMPOSSIBLE
Horriblement artificiel, The Impossible rappelle qu'il ne suffit pas de faire un film sur un événement marquant pour faire naître l'émotion. En tentant vainement de nous extirper une larme, à grand renfort de surjeu (Watts et McGregor n'ont jamais aussi mal joué...), de musique mielleuse et de ficelles scénaristiques grotesques, The Impossible se révèle énervant et, pire que tout, réussit à donner du tsunami l'image d'un petit désastre pas trop grave, puisque de toute façon tout le monde est gentil, tout le monde est disposé à aider son prochain, même quand cela réduit ses propres chances de retrouver un proches. Le tout jusqu'à un Happy end tout bonnement imbuvable.
Mon pousson (k)
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