Titre : Power Rangers (Saban's Power Rangers)
Réalisateur : Dean Israelite
Acteurs : Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott
Date de sortie en France : 5 avril 2017
Genre : science-fiction, action
Synopsis :
Dans une petite ville,
cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires.
Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour
devenir les Power Rangers : le destin les a choisis pour sauver le
monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre
surpuissante…
Avis :
Aaaaah,
les Power Rangers. Toute une partie de mon enfance, avec cette série
américaine inspirée des super sentai japonais (Ultraman,
Bioman…) que
personne n'avouait vraiment regarder, la faute à un degré de
ringardise très élevé, même selon les critères des années 90.
Autant dire que personne n'attendait vraiment une nouvelle adaptation
cinématographique de cette série à rallonge (plus de 800 épisodes
et deux films), et encore moins l'idée d'une saga de 7 films, revue
largement à la baisse depuis les résultats très moyens au
box-office.
Les
Power Rangers, ce sont des ados combattant les forces du mal dans des
armures colorées, puis dans des machines à allures d'animaux (les
Zords) pouvant s'assembler en un robot géant (le Megazord). La
structure des épisodes était généralement toujours la même
(enfin, pour ceux que j'ai vus, et n'imaginez pas que j'allais me
retaper 850 épisodes pour vérifier), les gentils bottant le cul des
méchants d'abord au corps à corps, puis dans leurs véhicules
lorsque l'ennemi était transformé en monstre géant, avant de lui
donner le coup de grâce à l'aide du Megazord, laissant le chef
adverse jurer qu'il reviendra se venger. Le film va évidemment
suivre cette structure, mais s'appliquera d'abord à présenter les
héros, archétypes classiques des ados un peu paumés que rien ne
destinait à sauver le monde.
Rien
de bien transcendant dans cette première partie, qui rappelle vaguement Chronicle (mais en moins bien) avec ces ados sans
relief et qu'on a déjà vus des dizaines de fois, à l'évolution
classique, dans un script aux enjeux et au déroulement sans
surprise. Les amateurs de la série apprécieront néanmoins le
personnage de Rita Repulsa, méchante caricaturale et vaguement
idiote, mais assez fidèle à l'image qu'elle renvoyait à l'époque,
grâce notamment à l'interprétation tout en exagération de
Elizabeth Banks. Les nouveaux costumes risquent en revanche de
partager beaucoup plus, franchement moches et très éloignés de
ceux de la saga de base. On ne les verra heureusement que peu de
temps, le final du film préférant donner la part belle aux
affrontements entre les Zords et Goldar, pour des passages assez
spectaculaires.
On attendait une
catastrophe avec cette adaptation cinéma d'une série ringarde :
on n'en passe pas loin, mais on passe néanmoins un agréable moment
devant un film qui assume son second degré et sa spontanéité, et
qui est bien conscient qu'il n'inventera pas la poudre. Rien de bien
exceptionnel, ni de remarquable, surtout comparé aux blockbusters de
ces 20 dernières années, mais sans doute un futur plaisir coupable.
Note : 2,5/10
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