Titre : Halloween Resurrection
Réalisateur : Rick Rosenthal
Acteurs : Jamie Lee Curtis, Busta Rhymes, Ryan Merriman
Date de sortie en France : 30 octobre 2002
Genre : slasher
Synopsis :
Un groupe de jeunes gens est sélectionné pour participer en direct à une émission de real TV. Ils doivent passer la nuit dans la maison d'enfance de Michael Myers. Les participants présument tous que ce jeu sera une simple partie de plaisir pouvant éventuellement leur apporter un peu de notoriété et de publicité gratuite.
Mais les choses vont vite tourner au cauchemar. Michael Myers est de retour. L'un après l'autre, les candidats disparaissent. Le but du jeu va vite consister à essayer de sortir vivant de la demeure.
Avis :
Parfois, on se
demande vraiment comment producteurs et scénaristes peuvent avoir
des idées aussi cons, et surtout comment cet amas de conneries peut
se retrouver à l’écran. Avec Halloween : Resurrection, on a
l’impression que tout le monde a tenté de battre un record, noyant
une seule bonne idée (celle de la victime guidée par les
téléspectateurs) sous des tonnes d’inepties.
Déja,
« Resurrection » de quoi ? De qui ? On nous
apprend que Myers n’est pas mort, aucun personnage ne revient de
l’au-delà, bref, aucune résurrection. Forcément, ça part mal.
Ensuite, ce postulat de base : une émission de télé-réalité
va être tournée dans l’ancienne maison des Myers. Qui a pu penser
une seule seconde que c’était une bonne idée ? Qui a pu
croire que coller un rappeur (Busta Rhymes) dans le rôle d’un
producteur opportuniste fan de films de kung fu donnerait quelque
chose de positif ?
C’est simple,
Halloween Resurrection réussit l’exploit improbable de déloger
Halloween de la place de pire film de la saga. Tout est raté :
les personnages sont insupportables, et ont des réactions idiotes.
Les incohérences se multiplient : la production a fouillé et
aménagé toute la maison… mais n’a pas trouvé l’antre de
Michael ; certains hurlements ne sont pas entendus d’une pièce
à l’autre ; et surtout, alors qu’il y a de nombreuses
caméras, personne ne voit Myers pendant une grande partie du film,
même quand il tue les participants). Et puis merde, le procédé
même de caméras qui donnent des images dégueulasses… ben ça
donne des images dégueulasses.
Rien à sauver
donc, sauf l'introduction, sur ce 8e volet de la saga qui, à défaut de
résurrection, est parvenu à enterrer Myers… avant qu’il ne soit
immanquablement ressuscité, par Rob Zombie d’abord, par David
Gordon Green ensuite, qui ont tous deux fait table rase de ce qu’il
y avait avant pour repartir de zéro.
Note : 1/10
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