Titre : 50 nuances de Grey (50 shades of Grey)
Réalisateur : Sam Taylor-Johnson
Acteurs : Jamie Dorman, Dakota Johnson, Jennifer Ehle
Date de sortie en France : 11 février 2015
Genre : érotique, romance
Synopsis :
L'histoire d'une romance passionnelle, et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes, et une étudiante vierge de 22 ans.
Avis :
C'est la sortie événement de ce début d'année, le film dont on a entendu parler pendant des semaines : que vaut donc ce 50 shades of Grey ? Bon, évidemment, on ne pouvait pas en attendre grand chose : le film de Sam Taylor-Johnson (l'épouse-cougar de Aaron Kick-ass / Godzilla (2015) Taylor-Johnson) est l'adaptation du déjà très mauvais best-seller signé E.L. James, dont il ne pouvait dès le départ pas reprendre le côté très explicite.
Et sans surprise, c'est très mauvais. Banale romance entre deux personnes que tout oppose mais qui vont peu à peu avoir une influence l'un sur l'autre, 50 nuances tente de donner le change par son aspect vaguement sulfureux (bon, ce sera du SM très très gentil dans le film), essayant en vain de nous détourner de sa mièvrerie ambiance et d'un ramassis de clichés assez navrants, voire nauséabonds, dans lequel l'homme peut tout demander à la femme, pourvu qu'il lui offre une voiture et une promenade en hélicoptère.
Si on s'attendait à ne pas retrouver le côté très cru des scènes de sexe et des passages sadomasochistes du livre, on est néanmoins surpris par le raté incroyable côté casting : beau, charismatique et intimidant dans le livre, Christian Grey devient un légume sans personnalité ni magnétisme, interprété sans aucun relief par un Jamie Dorman (les séries Once upon a time et The Fall) qui nous avait habitué à bien mieux. Si Dakota Johnson (Need for speed) s'en sort un peu mieux, se battant pour surnager dans un rôle écrit à la truelle, l'interprétation reste au ras de pâquerettes. On appréciera seulement l'absence quasi totale des personnages secondaires, encore plus mauvais que les principaux.
On ne s'attardera pas sur un scénario faisant la part belle aux raccourcis et aux ficelles, enfonçant ce 50 shades of Grey dans la médiocrité annoncée et redoutée. La plus belle réussite du film est finalement d'aborder le masochisme de façon originale, en amenant le spectateur à souffrir volontairement en s'infligeant comme punition la vision d'une oeuvre dont il connaissait à l'avance la nullité...
Note : 2/10
le POUR : http://lepetitcinemadestephane.blogspot.fr/2015/02/cinquante-nuances-de-grey.html ^^
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