Titre : Frankenstein (Mary Shelley's Frankenstein)
Réalisateur : Kenneth Branagh
Acteurs : Kenneth Branagh, Robert De Niro, Helena Bonham Carter
Date de sortie : 11 janvier 1995
Genre : fantastique, drame
Synopsis :
Le jeune savant Victor Frankenstein est persuadé que la science peut
venir à bout de tout et même créer la vie. Il s'attèle à cette tache
avec ardeur et crée à partir de morceaux de cadavres un être humain qui
sera acculé par sa différence à la méchanceté.
Avis :
L'adaptation du roman de Mary Shelley par Kenneth Branagh (Henry V) est presque un cas d'école : elle montre en effet à quel point on peut trahir un roman tout en essayant de lui être fidèle. Cette version de Frankenstein est ainsi considérée comme l'une des plus proche de la lettre de l'oeuvre originale, mais va inexorablement s'en démarquer par un esprit diamétralement opposé à l'histoire sombre et cruelle de la romancière britannique.
On est ainsi très loin des Frankenstein et La Fiancée de Frankenstein de James Whale, ou de Frankenstein s'est échappé ! et La Revanche de Frankenstein de Terence Fisher, qui prennent beaucoup plus de libertés avec le texte mais en conservent l'esprit. Ne cherchez pas ici la dimension dramatique entourant le monstre de Frankenstein, elle passera tout simplement à la trappe, évacué par la prestation horriblement théâtrale de Robert De Niro, malgré un maquillage très réussi.
On retrouve néanmoins de nombreux éléments communs au livre : l'introduction et la conclusion dans les glaces de l'arctique, le cadre historique et géographique, l'attachement du monstre à une famille démunie, sa volonté de trouver une compagne, et finalement sa vengeance. Mais Branagh évacue toute subtilité, multipliant les effets de réalisation ringard et insistant sur l'interprétation outrée de ses acteurs. La progression de l'histoire est chaotique, et quand il décide finalement de prendre un peu de marge par rapport au livre...c'est pour verser dans le gros bis, voire Z, qui tâche.
On a ainsi le monstre qui assassine de façon très sanglante Elisabeth, et Frankenstein qui, oubliant soudain toute retenue, choisit de la ressusciter façon puzzle. Une façon de faire définitivement exploser le grotesque de cette adaptation à côté de la plaque, ce qui ne surprend guère quand on s'aperçoit que le film est produit par Francis Ford Coppola, réalisateur de son côté d'un Dracula aux défauts similaires...
Note : 3/10
On est ainsi très loin des Frankenstein et La Fiancée de Frankenstein de James Whale, ou de Frankenstein s'est échappé ! et La Revanche de Frankenstein de Terence Fisher, qui prennent beaucoup plus de libertés avec le texte mais en conservent l'esprit. Ne cherchez pas ici la dimension dramatique entourant le monstre de Frankenstein, elle passera tout simplement à la trappe, évacué par la prestation horriblement théâtrale de Robert De Niro, malgré un maquillage très réussi.
On retrouve néanmoins de nombreux éléments communs au livre : l'introduction et la conclusion dans les glaces de l'arctique, le cadre historique et géographique, l'attachement du monstre à une famille démunie, sa volonté de trouver une compagne, et finalement sa vengeance. Mais Branagh évacue toute subtilité, multipliant les effets de réalisation ringard et insistant sur l'interprétation outrée de ses acteurs. La progression de l'histoire est chaotique, et quand il décide finalement de prendre un peu de marge par rapport au livre...c'est pour verser dans le gros bis, voire Z, qui tâche.
On a ainsi le monstre qui assassine de façon très sanglante Elisabeth, et Frankenstein qui, oubliant soudain toute retenue, choisit de la ressusciter façon puzzle. Une façon de faire définitivement exploser le grotesque de cette adaptation à côté de la plaque, ce qui ne surprend guère quand on s'aperçoit que le film est produit par Francis Ford Coppola, réalisateur de son côté d'un Dracula aux défauts similaires...
Note : 3/10
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