Titre : Jurassic Park III
Réalisateur : Joe Johnston
Acteurs : Sam Neill, William H. Macy, Tea Leoni
Date de sortie en France : 8 août 2001
Genre : aventures, fantastique
Synopsis :
Paul Kirby et sa femme Amanda, un couple richissime, proposent à Alan Grant une grosse somme d'argent s'il leur fait survoler Isla Sorna. Alan accepte leur offre, mais flaire une entourloupe lorsque le pilote amorce sa descente sur l'île. Il découvre alors les vraies raisons de l'excursion organisée par les Kirby : sauver Eric, leur fils disparu dans les environs...
Avis :
Après les deux volets réalisés par Steven Spielberg, la saga Jurassic Park connaît plusieurs changements avec ce troisième épisode : cette fois, il ne s'agit plus d'adapter un roman de Michael Crichton (même si plusieurs éléments, comme la volière, seront inspirés de ses deux livres), le Tyrannosaurus n'est plus la vedette du film, et Joe Johnston (Captain America : first avenger, Jumanji) débarque derrière la caméra. Résultat immédiat : Jurassic Park III est un film d'aventures destiné à un public bien plus jeune que ses deux aînés.
Avec un scénario extrêmement léger et n'évitant pas les incohérences ou les éléments non développés (on ne saura jamais ce qui a tué les passagers du bateau, on se demandera pourquoi les raptors, si attachés à leurs oeufs, ne surveillent pas leur nid, et on préférera oublier le final), une violence considérablement amoindrie et un gosse insupportable parmi les personnages principaux, JP3 semble s'acharner à nous agacer, et va même jusqu'à marquer un recul sur un des éléments les plus réussis de la saga : les effets spéciaux.
Cette fois, vous n'aurez ainsi aucune difficulté à distinguer entre les dinosaures numériques et leurs cousins mécaniques. Dommage, car avec quelques nouvelles espèces (le Spinosaure, les Pteranodons...) et une légère modification des anciens pour se mettre en phase avec les découvertes paléontologiques (les Velociraptors ont quelques plumes), le film disposait d'arguments pour offrir un spectacle généreux, hélas gâché par des idées grotesques (le combat entre les deux super-carnivores) ou une désinvolture manifeste.
Même Sam Neill semble dépassé par le film et y erre en roue libre, comme abasourdi par une histoire qui semble autant destinée aux enfants qu'écrite par eux. Et même si l'on appréciera de voir de nombreux dinosaures (même quelques secondes, pour certains), le film de Joe Johnston n'arrive à aucun moment à la cheville de Jurassic Park ou du Monde perdu...
Note : 3,5/10
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