Titre : Danger planétaire (The Blob)
Réalisateur : Irvin S. Yeaworth Jr.
Acteurs : Steve McQueen, Aneta Corsaut, Earl Rowe
Date de sortie en France : 1er avril 1960
Genre : horreur, science-fiction
Synopsis :
Si Danger planétaire est aussi connu, c’est principalement pour deux raisons : d’abord, parce qu’il met en scène l’une des… créatures ? les plus iconiques du genre, le Blob. Pas forcément la menace la plus souvent rencontrée dans l’univers de l’horreur / SF (on pourrait citer X : the unknown de la Hammer, un peu avant Danger planétaire, et un remake de ce dernier par Chuck Russell en 1988, et je me souviens également d’un roman de la collection Chair de poule), mais l’une des plus connues et des plus identifiables. Il est fort probable que, même si vous demandez à quelqu’un qui n’a jamais vu ces films, il ou elle sache ce qu’est un blob. Seconde raison : la présence du tout jeune Steve McQueen dans le rôle principal, peu avant de rencontrer le succès avec la série Au nom de la loi. Brillant déjà davantage par son charisme que pour ses qualités d’interprétation, le jeune McQueen éclipse sans effort le reste de la distribution.
Pour le reste, ce Blob n’est qu’une gentille petite production de SF à faible budget, souvent trop bavarde (les interminables tentatives pour convaincre la police qu’un monstre est présent dans la ville, ou les échanges extrêmement plats des jeunes adultes) et trop avare en attaques. On s’ennuiera ainsi ferme au milieu du film, avant l’attaque du cinéma qui constituera le (court) sommet du film et une dernière partie un peu molle. On n’en retiendra finalement que certains effets spéciaux astucieux pour mettre en images cette grosse masse gélatineuse, et un final plutôt sympathique.
The Blob sera finalement plus culte pour ceux qui ne l’ont pas vu que pour ceux qui l’ont vu. Aussi lent et mou que sa menace, ce petit film de SF ne vaut finalement que pour son aspect « historique », avec la création de deux monstres, l’un en silicone, l’autre sacré. A voir surtout pour satisfaire sa curiosité, surtout si l’on est comme moi très friand des films de cette époque.
Note : 3.5/10
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