Titre : L'Autoroute de l'Enfer (Highway to Hell)
Réalisateur : Ate de Jong
Acteurs : Patrick Bergin, Chad Lowe, Kristy Swanson
Date de sortie en France :
Genre : horreur, action
Synopsis :
Décidés à se marier malgré l'opposition de leurs familles,
Charlie et Rachel se rendent à Las Vegas. Mais la rencontre avec le
sergent Bedlam, sorte de flic zombie, bouleverse leurs plans lorsque
celui-ci enlève la jeune fille et disparaît. Charlie découvre que pour
retrouver sa fiancée, il doit se rendre en enfer.
Avis :
Tout le monde connaît le mythe d’Orphée, descendu aux Enfers pour sauver sa bien aimée Eurydice. Mais saviez-vous qu’il y était allé en voiture, afin de retrouver l’élue de son coeur à grands renforts de courses-poursuites et de fusillages ? C’est pourtant ce que nous raconte L’Autoroute de l’Enfer, relecture rock’n roll du mythe façon années 90.
On suit donc les aventures d’un jeune homme, dont la fiancée a été enlevée par un flic démoniaque. Un flic charismatique, au look mémorable, dont le visage est couvert d’inscriptions, gravées à même la peau (façon Livres de Sang de Clive Barker), aborant de remarquables lunettes de soleil, utilisant des menottes vivantes et un pistolet bien particulier. Un formidable personnage, qui aurait sans doute pu devenir un boogeyman récurrent si le film n’avait pas été un flop commercial.
Un personnage qui fait en fait office de « boss » récurrent, dans un film qui semble finalement construit comme un jeu vidéo : le scénario mince et linéaire n’est en fait qu’un prétexte pour des séquences d’action ou des rencontres avec des personnages improbables (on croise notamment Hitler, Cléopatre ou Attila – interprété par le jeune Ben Stiller !). Résultat : on s’amuse assez avec le film, généreux malgré un manque flagrant de moyens.
Le clou du spectacle est évidemment dans la course-poursuite finale, terriblement fun. Et c’est d’ailleurs l’adjectif, très 90s, qui me semble le plus adéquat pour cette Autoroute de l’Enfer : un divertissement sans prétention, que l’on regarde avec un sourire entendu, sans spécialement prêter attention aux nombreux défauts.
Un personnage qui fait en fait office de « boss » récurrent, dans un film qui semble finalement construit comme un jeu vidéo : le scénario mince et linéaire n’est en fait qu’un prétexte pour des séquences d’action ou des rencontres avec des personnages improbables (on croise notamment Hitler, Cléopatre ou Attila – interprété par le jeune Ben Stiller !). Résultat : on s’amuse assez avec le film, généreux malgré un manque flagrant de moyens.
Le clou du spectacle est évidemment dans la course-poursuite finale, terriblement fun. Et c’est d’ailleurs l’adjectif, très 90s, qui me semble le plus adéquat pour cette Autoroute de l’Enfer : un divertissement sans prétention, que l’on regarde avec un sourire entendu, sans spécialement prêter attention aux nombreux défauts.
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